L'histoire d'Eighir et de ses compagnons (Terminé)

La technique de ces rats était très bonne, balancer la pioche et s'en servir en temps que boulet... impressionnant.
Mon squellette au quelques pouvoir magique ne survit pas a l'arrivée de la pioche. Et voila, une chance de moins de faire du feu... En moins d'une minute tout fut finit.
Je me décidais a ne pas récuperer le squellette du rat, il ferait un bien trop piètre allié. Puis, sur la remarque d'Eighir, nous repartîmes, surveillant le plafond, a la recherche de trappes cachées. Au bout d'une heure de marche, nous arrivâmes a une nouvelle intersection. S'est la que nous aperçument la trappe. Mais, nous avons alors remaquer que si il y en avait une ici, il y aurait très bien pu y en avoir une a l'intersection précédente... Nous avions perdu notre temps pour rien. Avec un geste aisé, Eighir souleva la trappe et grimpa, aussitôt suivi par Artanis. Mais une chose voletait au plafond, une toile transparente et fluorescente... je relachais l'échelle pour regarder d'ou pouvait venir ce phénomène... Mais je constatais que mes squellettes avaient un problème... il se recomposaient et redevenaient les nains qu'ils avaient été autrefois ! Ils ne semblaient pas s'een apercevoir mais je remarquais alors que le décor changeait autour de moi... il devenait... beau. L'eau noirâtre se transformait en eau translucide, les bords étaient fait de sable fin. Je ne comprit pas. Ce n'était pas normal. Quelque chose clochait. J'entendit les voix de mes deux compagnons qui m'apellaient. Je leur criait une réponse qui me semblait tiré du langage même des elfes tellement elle était belle.
J'hésitais... vais je m'aventurer dans ce décor trompeur ? Non, je ne suis pas si naïf. Je grimpait a l'échelle, leur déclarant que j'avais du rompre le sort avec mon serpent.

-Eh bien, nécromancien, tu as vu la mort ? fit Artanis alors que Dark Silmar apparaissait.
-Pire... Une puissante magie a tenté de me corrompre...
-Je l'aurais senti, je suis hyper-sensible à la magie !
-Si tu le dis...
Eighir mit fin à leur conversation foireuse :
Regardez où nous sommes...
Ils étaient dans une cave à vin... Ici, les alcools fins et raffinés s'accumulaient les uns à côté des autres dans une totale anarchie. Artanis en inspecta une. Il n'y avait pas de date.
Impossible de dire en quelle année nous sommes. Si quelqu'un est tenté de goûter, qu'il goûte et nous dise si c'est un bon vin ou pas...
Il était très sérieux. Eighir se proposa :
Mais juste un petit peu, je n'ai pas envie de devenir saoûle !
Les deux autres eurent un petit sourire en coin. Eighir but un peu.
-Sans être une connaisseuse, c'est un excellent vin, pourquoi tu voulais savoir ça, Artanis ?
-Pour savoir dans quelle sorte de cave on est... Goûtes en une autre. Si c'est de l'excellent vin aussi, alors nous sommes dans une cave de riche, et, vu la taille, peut être une cave de château...

Pourquoi Artanis voudrait saouler Eighir ?

Je me décidais a gouter moi aussi ces excellents vins, et évidemment, la premièrer bouteille sur laquelle je tombais était bouchonnée... J'inspectais tout de même l'edroit ou nous étions, c'était une vaste pièces remplie de bouteilles et possédant une unique sortie. C'était une porte en bois, entourée de fer. Je demandait a deux de mes squellettes d'aller inspecter au dehors, sur cent mètre. Pour être tranquille. Il revinrent et délarèrent qu'il n'y avait aucun problème. Nous commencèrent donc la beuverie.
Les vins étaient plus fin que n'importe quels autres, chose d'autant plus étrange vu la mochetée du lieu. La première a être cassée, fut Eighir. Elle ne tenait manifestement pas l'alcool puisque au bout du troisième verre, elle se mit a chanter des textes plus que vulgaires... et probablement sortis de son imagination.
Artanis et moi même la regardions, le sourire au lèvre. Mais nous n'avions pas forcément les mêmes entendements...
Je continuais a boire doucement, trouvant que le vin se mariait plutôt bien au serpent et lorsque j'eu dcendu une bouteille, je commençais a me trouver un minimum jovial. Mais tout cela ne se voyait pas sur moi, mais sur mes squellettes. Ils trébuchaient, titubaient, pour l'amusement de tous.
S'est alors que Eighir s'endormit. Le regard d'Artanis changea subitement, qu'allait-il faire ?

La première chose qu'il fit fut de se tourner vers le nécromancien :
Bon... Si tu veux te la taper, c'est le moment, mais moi, ce n'est pas cela que je recherche...
Comme le nécromancien, interloqué, ne répondait pas, Artanis s'approcha d'Eighir et se contenta de la regarder de fond en comble, sans la toucher, comme s'il pouvait voir des trésors sous ses vêtements. Après cinq minutes d'inspection il retourna s'asseoir un peu plus loin et se mit à fumer sa pipe. Dark Silmar prit la parole :
-Tu voulais la saoûler ? Pourquoi ?
-Je ne voulais pas la sâouler, voyons... Quelle idée !
-Pourquoi tu l'as regardé comme ça ?
-Elle n'a rien de valeur à mes yeux.
Dark Silmar ne comprit pas. Artanis lui fit signe de rester ici pendant qu'il allait visiter un peu la cave, où il ne trouva, bien sûr, rien.

Mystère mystère... Qu'est ce que notre mystérieux Artanis compte donc faire...

J'avais besoin de sommeil moi aussi. Je laissais mais 5 squellettes restant s'occuper de la veille et m'endormis a côté d'Eighir, il faudra absolument que l'on trouve de l'eau prorpre...
Lorsque je me réveillais, j'aperçut Artanis qui dormait de l'autre côté d'Eighir, et mes braves squellettes qui montaient la garde sans faillir. Après, j'aperçut également qu'il y avait de la lumière. Elle émanait d'un tonneau. Mes squellettes n'avaient pas songés a me réveiller pour une simple lueur, mais je leur ordonnait tout de même d'aller voir cela. J'utilisait un vieux sort qui me permettais de voir par les yeux de l'un de mes squellettes et décidais de le diriger vers le tonneau. S'était amusant d'exécuter ce sort, on pouvait sentir le squellette cliqueter...
La lueur émanait de l'intérieur du tonneau, je lui demandais mentalement de soulever la planche de bois qui fermait le tonneau mais lorsuqu'il s'éxecuta, je perdit le contact avec lui et revint a la réalitée. Le tonneau avait explosé dans un vacarme asourdissant, emportant dans son explosion les tonneaux d'a côté et mon pauvre squellette, dont les ossements retombèrent sur Artanis et Eighir... qui se réveilla en huralant car un tibia était posé sur son épaule.
Une fois le silence retomber, j'entendi des cris, très loin, avec des roulements de tambour... il y avait de nombreux Orcs au dessus de nos tête. Une puissante armée en marche probablement. Mais elle n'était pas la pour nous.

"Mais... qu'est-ce que c'est.... que... "

je me tus. Me débarassant de l'ossement, j'écoutai le brui au dessu de nous.

"Une armée. Le lieu est devenu une base pour orcs ou quoi? Ca devient de plus en plus étrange... "

Je ne parvenais plus très bien à réfléchir, ma tête était lourde, et une puissante migraine me martelait les tempes. Je me levais, mais la tête partit légerment en avant, ma vision obscurcie. Je me ressasis et regardai autour de moi. Artanis était debout lui aussi. Quant à Darksilma, il avait l'air atterré par la perte de son squellette.

"Navrée, Nécromancien. Il est toujours dur de perdre une oeuvre. "

Puis à Artanis.

"Rappelle moi de ne jamais écouter tes suggestions en matières de beuverie. J'ai cru comprendre, dans la crypte, que pour toi, t'enrichir était ton but. Je ne possède rien et tu as du le constater..."

Je m'étirais alors, puis m'approchait des débris de tonneaux.

C'est quand même étrange. Un tonneau explosif, du courant dans les égouts... et une armée en fonctionnement au dessus de nos têtes. Ca vit encore ici."

Je renchérit :

On dirait effectivement que tout n'est pas encore mort. Il me tarde de revoir la lueur de la Lune, nous devons de toute manière monter et ce tonneau a creusé un trou dans le plafond, s'est l'idéal.

Je passais donc en premier, suivi d'Eighir et d'Artanis. Mes quatre squellettes restants fermèrent la marche. Une fois arriver en haut, je m'aperçut que nous étions dans une petite maison. Une seule pièce. Peut être une pièce de repos... mais il n'y avait pas de fauteuil et elle n'avait pas l'air bien confortable. Il y avait une ouverture sans porte qui donnait sur dehors.
De la, le bruit de marche de l'armée semblait plus lointain. J'envoyais un squellette voir si des ennemis montaient la garde près de l'ouverture et justement, un orc s'y trouvait. Il vis mon squellette et tenta de le tuer. Mais celui ci esquiva et attendit patiemment l'arrivée des trois autres. L'orc tenta un coup lourd avec sa hache, mais ne le termina jamais : l'épée rouillé de l'un de mes squellettes lui avait transpercer le ventre, laissant se dégager un flot de sang noir.
Je demandais alors a Eighir et Artanis de patienter deux minutes : j'allais récuperer un autre squellette armé.
Une fois cela finit, j'apellais mes deux compagnons. Puis, recherchait cette Lune que j'avais tant attendu. Et la ! Quel déception ! J'en eu la larme a l'oeil ! Pas une seule étoile, pas un rayon de lune ! Une lumière blafarde émanait de certaines roches fluorescente mais cette lumière n'était pas belle, elle... Je fut pris d'une violente nausée. Elle n'était pas naturelle. Je pleurais a chaude larme, de tout mon être. La seule chose qui m'importait en plus de mes squllettes était la Lune et la, rien.

Je comprenais la douleur du Nécromancien. Moi aussi j'avais la nostalgie du dehors. C'était les rayons brulants du soleil qui me manquait. J'essayai de le réconforter.

"Allons... Calme-toi. Nous retrouverons la lumière du dehors. C'est pour cela que tu dois te lever et penser à survivre pour la voir une nouvelle fois."

Je le regardai. Puis je regardais aussi autour de moi.

"C'est curieux, une ville creusée dans la roche, en souterrain. En sachant que Darksilma a trouvé dans la crypte essentiellement des squelettes nains, il me semblerait être dans une ville naine".

Je réfléchis. Malgré mon métier de Gladiatrice, je fus aussi instruite que n'importe quel môme et jeune adulte de mon pays, l'empereur y mettait un point d'honneur. Je pus donc déduire quelques petites choses.

"Nous sommes donc dans la ville. Avec un réseau d'égouts. Et une crypte. Donc une ville bien habitée... ( avec la cave d'alcool là-dessous au passage...). Il doit donc exister unn réseau complexe de galleries. Cependant les nains aiment avoir une grande entrée pour les invités et autres voyageurs, mais des chemins secrets à eux, avec des entrées secretes... et des sorties. Disons qu'avec dela chance une d'entre elle soit près de la ville et non éboulée et...."

Et je fus interrompue par 5 orcs, surement interpelés par l'absence de leur éclaireurs. Les armes étaient diverses, un portait même une grosse pierre dans les mains. Darksilma envoya aussitôt ses squellettes, Artanis en pris un à part. Quant à moi, je fonçais dans la mêlée, et avec un rage calculée, j'assenais des coups, en irritais un, en frappais un autre. Mais eux aussi voulaient survivre et le combat devint rapidement éprouvant. Il en restait deux contre nous trois.

Les deux orcs furent vite finis : Dark Silmar lança sur l'un d'eux un sort qui putréfia son âme en quelques secondes, alors qu'Artanis et Eighir se battaient de concert contre le dernier, un hargneux qui ne résista pas à leurs assauts combinés.
La fin du combat venue, Eighir et Artanis se regardèrent. Lorsqu'ils combattaient, c'était en parfaite symbiose. Cela paraissait étrage à leurs yeux, car ils ne se connaissaient pas, et autant Eighir avait l'habitude du combat en groupe, autant Artanis était un solitaire qui combattait toujours sans alliés. Ils feraient peut être une bonne équipe, si ils n'avaient pas étés aussi différents, du moins ce fut ce qui passa dans la tête d'Eighir, mais jamais Artanis n'y aurai pensé.
Le nécromancien les sortit de leurs rêveries :
Hep ! Les orques doivent bien se diriger vers quelque part, si nous les suivons, nous pourrons aider peut être un groupe en difficultés contre eux, et, de plus, nous pourrons peut être toruver la sortie par la suite.
Artanis paraissait très... "enthousiasmé" par cette idée :
Ben voyons ! On va pas passer notre temps à sauver des gens : je vous ai déjà, vous deux, alors maintenant ça suffit ! Maintenant, trouver la sortie... et ce même les poches vides, ne serait pas pour me déplaire.
Eighir lui adressa un regard en coin. Elle était étonnée de sa dernière phrase, qui paraissait refléter une urgence malgré le masque de calme empreint sur le visage de l'assassin. Elle rétorqua :
Peut être que môssieur Artanis ne veut pas aider les gens, parce que môssieur Artanis est un radin, mais moi, je suis l'idée de Dark Silmar : suivons les orcs et pourfendons les ! Quant à trouver la sortie, je pense que tout le monde est pour...
Les deux hommes hochèrent la tête. Ils partirent sur les traces des orcs, se fiant au bruit de leurs bottes cloutés qui rendait des échos partout et nulle part. Artanis les guidait car il semblait posséder une faculté de vision dans les noir qui était plutôt exceptionnelle pour un simple humain.

Attendez juste une seconde... j'ai oublier un truc. Je reviens dans 2 minutes.

Les squellettes ! je n'en avais que 4 ! Trois de plus ne seraient pas de trop.

[i]Deux minutes plus tard, j'était de retour, 7 squellettes nous accompagnant.
Suivre une armée Orc était l'idée la plus louffoque que j'avait eu jusqu'ua présent. Je leur proposait de trouver un point d'observation pour observer l'armée et ils acquiescèrent. Hormis deux batiments aux dimensions incalculables, peut être un palais... et une cathédrale ? Non, un bâtiment militaire pêut être ? peut importe. Ils étaient trop loin de toute façon. Donc, hormis ces deux bâtiments, j'avais aperçu une petite église en ruine, bien entendu, qui me semblait être un bon point d'observation. Je m'y dirigeait donc, suivi de mes compagnons.
Lorsque nous y arrivâmes, les cris de guerre de l'armée étaient plus proche. Nous montions donc au sommet de cette église, juste a temps pour voir quelque chose d'innoubliable. L'armée sortait de la ville, probablement deux a trois mille Orcs, et une petite plaine d'une 500ène de mètre de long, les séparrait d'une forêt grise et, accésoirement, deux deux dragons géants, aux couleurs éclatantes dans cet endroit sombre. L'armée avait amenée des baliste et des catapultes. Les guerriers Orcs étaient, d'aussi loin que mes yeux pouvaient voir, tous des archers. Ils voulaient donc détruirent ces dragons. D'entrer de jeu, les flèches pleuvèrent, les baliste partirent et les pierres des catapultes flottèrent dans le ciel. Les deux dragons prirent leur envol, mais l'un deux fut atteint par une baliste enflammée. Il sembla encaisser le choc. Une idée germa dans mon esprit. Ce serait probablement la plus belle de ma vie. Je regardais Artanis et Eighir un court moment, voyant qu'ils étaient (ou avaient l'air) absorber par le spectacle, je murmurais quelques paroles a l'un de mes squellettes. Celui ci retomba aussitôt : innanimé. Ce qui renvoyait le nombre de mes squellettes a six. Puis, je regardais la scène. Attendant la victoire de l'un des deux camps.
De longues minutes passèrent, les dragons semant la mort avec leur géhenne de feu, leurs griffe agrippant parfois une dizaine d'orc qu'ils relachaient depuis les hauteurs de la caverne... le plafond de la caverne devait se trouver au moins a deux ou trois kilomètre. Mais, on pouvait déjà voir les nombreux trous dans leurs ailes, du aux flèches mal tirées des Orcs. Malgré tout, l'un d'entre eux tomba. Ecrasant une foule d'orc sur son passage. S'est la que je mis mon idée a execution. Je leur déclarait que je revenait, je descendit d'un étage, d'un endroit ou je pouvais apercevoir le dragon mort, et mis mes talents de nécromancien a execution.
Quelques temps plus, tard, je m'évanouis, ayant conscience qu'un dragon squellette venait protéger celui qui, désormais, il appellerait maître...

J'étais frappée par l'audace du nécromancien. Grace à son dragon, l'armée ne pouvait l'atteindre, pourtant j'étais tendue à l'idée de ne pas pouvoir le récupérer à la fin... Je me tournais vers Artanis.

Je ne sais pas ce que tu en pasens mais... Même si son idée est géniale, il a des tripes bien accrochées.. Vu le temps que ça prend à posséder un squellette, c'est un miracle qu'il ne soit pas mort tué par une flèche tout de même.

Je soupirais. Artanis ne répondit pas, je ne pus deviner ce qu'il pensait. Pourtant, je savais que l'idée d'un dragon squelette devait l'interesser.Nous restâmes cachés un bon moment. J'étais encore suprise que nos mouvements en combats étaient aussi synchronisés, même si ce n'était pas la première fois que je ressentais ça. C'était comme.. comme dans l'arène. Comme chez moi. J'étais presque nostalgique.

La guerre se termina, en faveur des terribles dragons. Je pâlis: comment sortir le nécromancien évanouit de cet embarras?

"Tu sais Artanis... On est juste dans la panade.... "

Je réfléchis. Il faudrait que le dragon squelette, qui passerait innaperçu aux yeux des deux autres dragons, épuisés et blessés, se dresse sur ses papattes et prenne son ma^tre dans ses papattes aussi et s'envole avec ses petites ailes jusqu'à nous. Mais le nécromancien étant évanouit...

[HRP] 'était juste au pied de la tour !!! lol pas grave : j'ai une idée...[/HRP]

Ce pouvoir m'avait épuisé... Malgré tout, trois de mes squellettes normaux me redonnèrent la vitalitée que j'avais utiliser pour les creer. Lorsque je crait un squellette, je dépense de l'énergie. Et lorsque l'un de mes squellettes meurt, il me rend cet énergie. Donc ces trois squellettes me rendirent une énergie considérable. Encore sous le choc, je regardais autour de moi, assez tôt pour esquiver les griffe de l'un des deux dragons. Je me décidais alors de courir, vers l'église ou se tenaient mes compagnons. Je comprit l'erreur que je faisait : je leur faisait courir un grand danger. Mon dragon squllette continuait a se battre contre l'autre dragon, mais les forces de celui ci étaient démentielle. Pour ma part, je courut me mettre a l'abris dans dans une maison qui possédait (heureusement) un sous sol. Je descendit et entendit les craquements des murs au dessus de moi.
Tout a coup, je ressenti un éclair d'énergie, je me sentais en pleine forme ! Mais, toute bonne chose ne peut être accompagnée que d'une mauvaise dans ce pays... j'entendis les derniers craquement de mon dragon squellette qui venait de s'écraser sur la plaine... Je versais alors une larme. Je bondit en dehors de ma cachette pour affronter le dragon directement.
Un suicide ? Peut être. Mais S'était peut évident. J'avais maintenant en moi l'énergie du dragon squellette. Mes squellettes restant sortir également, pour servir d'apât et chaque fois que l'un deux se faisait tuer, cela acroissait encore mon pouvoir. Rassemblant toute mon énergie , je la déversais dans le même sort qui servit a tuer l'un des deux Orcs. L'âme du dragon s'envola, détruite. Et le corp de celui ci tomba lentement sur la plaine. Mais a nouveau, j'était sans force. Et le seul squellette survivant se sacrifia pour me ranimer. Malgré tout, j'avais la vue brouillée.
Je pensais un moment a Eighir et Artanis. Si ils avaient su que j'était la, ils auraient surement réussi a me sauver. Mais j'entendais maintenant nettement les pas du Dragon restant... Avec undernier effort je levais la tête et aperçu sa gueule béante. Je déclarait ::

Non...

La machoire se referma.

[HRP: Arf désolée... Je savais que tu étais pas loin du champs de bataile... T'es juste mort... ]

J'étais à présent debout. J'avais vu le dragon, j'avais vu les squetlettes se détruire... Et l'éclair d'énergie. J'avais un préssentiment très sombre. Certes l'un des dragons était mort, mais l'autre non...

"Je... je pense qu'il est mort... Même si j'espère qu'il a pu s'en sortir de justesse... "
"Je ne sais pas, Eighir."

Artanis avait un ton sombre qui me surpris légerment. Je soupirais longuement. Je me rassis.

"Je propose qu'on mette le camp pas loin. Je pense que le dragon est triste et épuisé et qu'il va dormir dans sa tour. Et si Darksilma était vivant... Il pourait peut-être nous rejoindre..."
"Je ne sais pas, Eighir."

je gardais sans doute trop espoir. Même si perdre un compagnon en combat m'était habituel, c'était toujours un choc.

Tout ça irritait grandement Artanis. Les "Je ne sais pas, Eighir" calmes étaient juste les témoins de son irritation. Combattre des orcs, puis des dragons, se découvrir une symbiose avec une guerrière, puis entendre les lamentations et les ordres de cette femme, il en avait marre. Il voulait rentrer chez lui, en plus que ses réserves de nourritures ne tiendraient plus longtemps, soit dit une mort certaine si plus de nourriture spéciale.
Bon... On y va faire ce camp ? fit il d'un ton rude.
Allons-y, répondit simplement Eighir.
Et il partirent faire le camp un peu plus loin, à l'abri de grandes colonnes de calcaire. Pendant que Eighir allumait un feu, Artanis s'éclipsa et revint avec un morceau de viande rouge. Lorsque Eighir lui demanda sa provenance, il fit :
Tu n'as pas à savoir. Une fois cuit, ça fera l'affaire pour toi. Moi, j'ai déjà mangé, tout va bien.
Malgré sa méfiance, Eighir ne fit que lancer un regard soupçonneux à Artanis et à la viande avant de la mettre à cuire. Elle lança un fumet qu'Eighir ne reconnut pas. De la viande de cochon, peut être... Puis elle mangea. Cette viande n'avait pas de goût, sinon un léger goût de sanglier, et était presque noire une fois bien cuite. Peu après, Artanis se lova dans un creux de roche et s'endormit et Eighir s'assit près du feu, où elle ne tarda pas à somnoler.

Je me raissasie et montais la garde. Artanis m'avait mise en colère. Je l'agaçais, je le sentais. Et j'avais horreur de ça. Il n'avait aucun sentiment à part cette agacement. Je le revellai donc presque brutalement quand deux orcs s'approchèrent.

"Artanis debout. On a de la compagnie. Des éclaireurs sûrement, venus pour voir l'issue du combat."

Ronchon, il se releva.

"Puis arrête cette mauvaise humeur, veux-tu? Ils ont dû voir la fumée... "

En effet les orcs s'approchaient dans leur direction. Ils seront très certainement furieux, eux qui s'apprêtaient à revoir les leurs. Je préparais mon épée, solidement serrée dans mon poing. J'étais accroupie, prête à bondir, pour profiter de l'effet de surprise. a côté de moi, Artanis faisait de même, son arme bien en main, ses yeux devaient être fixés sur la provenance des pas sourds des orcs. Soudain, les deux têts des orcs apparurent dans notre champs de vision. Nous fondîmes de concert sur les orcs, chacun sachant instinctivelent celui à attaquer.

Les deux orcs eurent à peine le temps d'émettre un grognement avant de sentir les lames mordre leurs chairs. Le temps qu'ils sortent leurs haches et c'en fut fini d'eux.
C'est trop facile, ria Eighir, dans le but de détendre l'atmosphère.
Ouais, c'est ça, va donc t'occuper des dragons si tu cherches plus dur, répliqua un Artanis décidemment levé du pied gauche...
Artanis, si tu pouvais m'épargner tes sautes d'humeur, ce serait bien pour tout le monde.
Mais Artanis avait déjà recouvert son alcôve dans la roche et se rendormait paisiblement avec, pour seule preuve qu'il avait entendu, un grognement. Eighir soupira. Quel rustre ! Il pourrait au moins répondre...
L'assassin prit quand même son tour de garde quand Eighir vint lui tapoter l'épaule, ce qui lui valut de se retrouver avec une dague sous la gorge. Il manifestait toujours plus sa mauvaise humeur et n'adressa à sa congénère ni parole, ni regard. Eighir remarqua avant de s'endormir à son tour qu'Artanis tremblait du bout des doigts, malgré son impassibilité de façade... Quelque chose le stressait, ou l'énérvait. Pourvu que ce ne fut pas elle...[i]

Je m'allongeai sur le dos, les mains sous la tête. Je fixais les étoiles, d'un air rêveur. Puis je fermais les yeux. Alors qu'on pouvait me penser endormie, je pris la parole.

"Artanis... Je ne sais pas ce que tu as. Mais tu as un malaise, le mieux est de l'exprimer un bon coup... Pas de le passer de manière passive sur une jeune-femme qui n'a rien demander."

Je soupirai. Je le sentais troublé, tenduet anxieux. Je me tournais sur le côtés, face à lui, les yeux grands ouverts.

"Je pense que je rajoute un peu à ton malaise mais ne pas en être la cause. Si tu veux parler je suis là. En tout cas, nous trouverons la sortie.. ou mourrons. C'est la seule solution."

Je me tournai sur le côté, lui tournant le dos cette fois-ci. La respiration d'Artanis s'accélerait pour ralentir. L'anxiété qui l'habitait était presque palpable.

Le malaise ne vient pas de toi, Eighir... Non... Il ne vient pas de toi. C'est un problème d'ordre non psychologique. Tu ne peux rien y faire.
Il s'allongea près du feu. Eighir se tourna vers lui et ils se regardèrent dans les yeux. Artanis, avec son regard froid et implacable, était confronté aux yeux inquisiteurs de sa compagne de route. Elle le scrutait, cherchant à voir d'où venait le problème, masi elle ne le vit pas. Enfin, dans un bel ensemble, chacun d'eux se retourna sur lui-même et ils se trounèrent le dos. Artanis monta la garde et il n'eut rien à signaler.
Le lendemain "matin" (Difficile à savoir, dans le noir...) Artanis réveilla Eighir. Il ne semblait pas très en forme, mais au moins il n'était plus de mauvaise humeur. Il était simplement triste. Dans toutes les paroles qu'il adressa à Eighir il y avait un ton triste et même ses gestes étaient ralentis. Lorsqu'il ramassa ses affaires. Il arrêta son mouvement et regarda ses affaires. Puis, lentement, il rangea tout. Le feu éteint, les deux compagnons repartirent à la recherche de la sortie.

Je n'osais à peine le regarder, de peur qu'il lis dans mes yeux sa propre tristesse. Je restais donc un temps silencieuse pour ne pas l'enfoncer dans sa tristesse, Nous étions en ville, nous contournâmes l'église. Deriière, bin, pas grand chose en fin de compte. Pourtant, le silence s'imposait pour ne pas attirer d'éventuels énnemis. Nous continuâmes et rien à l'horizon... enfin horizon... Après tant d'effervescence, plus rien du tout.

"C'est inquiètant et je n'aime pas ça du tout."

Artanis ne répondit rien mais je devinai que lui aussi ça l'inquiètait. La marche devenait difficile car le terrain montait et était glissant. La semi(obscurité ne rendant pas les choses faciles, nous dérapames plusieurs fois. Ils parvinrent en haut. La ville dans sa totalité finalement. Des petites maisons, ce qui restaient des anciens commerces.. Et en bruit de fond, un brouhaha indistinct, en purée. Je dégainai sans hésiter. Artanis avait fait de même. Nous nous mimes le long des murs des habitations, dans l'ombre, et avancions à pas feutrés. Vu tous ce qu'on nous avait servi depuis le début, nous ne pouvions que nous méfier de ce qui nous attendait là bas au bout.

La première chose que nous vîmes, ce fut un attroupement d'orcs, une vraie foule. Agglutinés, hurlants, ils étaient bestiaux et affreux. Mais de là o* nous étions, nous ne pouvions voir ce qu'ils regardaient.

Ce qu'ils regardaient, s'était moi. Tout bêtement, j'était enfermé dans une cage. Depuis bientôt 2 heures, j'étais enfermée dans cette cage, en train de me lamenter... Ces Orcs m'en avaient fait subir de toute les couleurs, des choses... impronnonçables... heureusement que je pouvait me soigner en même temps que de souffrir. Mais maintenant, j'était si triste... tout ces Orcs devant moi, et moi si fragile dans cette cage... ils me lacéraient, me violait ! Comment pouvaient-ils... Je me mis a pleurer. Ce qui ne fit que renforcer les rires et les cris d'excitations de ces brutes. Tout ce que je pouvais faire s'était de me mettre le plus au centre de la cage, a un endroit ou ils ne pouvaient pas m'attraper... Mais alors ils secouent la cage et je me retrouve a nouveau entre leurs sales pattes qui... non... s'est trop méchant il ne peuvent pas me faire subir ces souffrance si intimes...
Mais l'un d'eux entendit des voix. Des voix qui n'étaient pas celles d'Orcs. Il décida donc d'envoyer une petite patrouille de trois hommes... Les temps qu'ils reviennent, ils ne me touchèrent pas. J'eut le temps de me soigner totalement, ce qui m'épuisait. Mais lorsqu'ils revinrent, en disant qu'ils n'y avait rien, ils se remirent a me maltraiter. Mes sorts étaient efficace, mais je commençait a être fatiguée. Combien de temps vais-je tenir ? Déjà ma vue se brouillait et mes soins n'étaient plus aussi efficaces.

Artanis regarda Eighir.
Ca, tu vois, ça me remet de meilleure humeur : je vais pouvoir les tuer un par un sans qu'ils s'en aperçoivent. Cool, hein ?
Eighir acquiesca lentement. Elle n'aimait pas les manières de tuer d'Artanis mais elle en avait tellement marre de l'humeur morose de son compagnon... Elle le laissa faire.
Sans un bruit, Artanis se glissa derrière l'un d'eux et frappa d'un coup sec à la base du cou. Le monstre resta debout, paralysé. Le second se retrouva avec un sourire sur la gorge, image du sourire d'Artanis à ce moment là, et il s'écroula. Ses voisins proches se retournèrent vers le cadavre.
R'gardez, les gars, l'a trop bu, lui !
Tous éclatèrent d'un rire gras alors qu'Artanis pensait :
Mais quels cons !
Plusieurs autres tombèrent de différentes manières, exsangues, souriant devant des hallucinations érotiques provoquées par leur étranglement, ou encore l'estomac transpercé de plusieurs lames, laissant le suc gastrique attaquer toute chair sensible à portée. Les peaux-vertes ne furent vraiment alertées que lorsque l'un d'eux perdit ses deux bras et ses deux jambes en un clin d'oeil. Ils s'aperçurent alors de l'ampleur des dégâts au sortir de leur rêverie : une vingtaine des leurs étaient plus ou moins morts... Ils n'étaient plus qu'une cinquantaine à présent. Eighir s'abbattit sur le flanc de la troupe. Elle avait senti qu'Artanis avait fini de s'amuser. Alors que tous les orcs se tournaient vers cette assaillante, ce dernier arriva par derrière eux et en tua quelques en deux temps, trois mouvements. De son côté, Eighir n'avait aucun mal à faire des morts car les orcs, lents d'esprit, ne saisissaient pas immédiatement le danger et mettaient un temps incomparable à dégainer leurs armes de leurs mains malhabiles. Dans la mélée retentit un ordre orc :
Emmenez la fée ! 'faut pas qu'ils l'aient !
Aussitôt une dizaine d'orcs restants, des élites, se précipitèrent sur la cage et l'un d'eux la mit dans son sac à dos. Il partirent en courant et tout en se battant contre des shurikens qu'Artanis envoyait entre deux passes d'armes dans leur direction. La résistance des orcs leur permit d'y échapper tant bien que mal, sauf un. ils furent vite hors de portée.

Je les poursuivis, folle de rage. Je ne tardais pas à les rattrapper, leurs tombais dessus avec une sauvergerie à laquelle ils ne s'attendaient. J'en tuais un , deux trois.. ILs ne tardirent plus à m'encercler mais j'avais fini de jouer. Les combat à 10 contre 1 étaient ma spécialité, un met de choix que je dégustais savamment.
Je les agaçais en agitant mon épée vers eux, comme pour les frapper. Un s'avança de trop près, pour risposter, je l'égorgeai. Je tournais ma haine vers les autres avec un sourire torve. Venez, venez, que le carnage continue... Deux s'approchèrent de chaque côtés opposés: face à moi et dans mon dos. Je m'élanceais sur le premier, le tua d'un coup dans le ventre, et déjà mes yeux surveillaient le second qui s'avançait. En fait, le cercle se resserait. Parfait.
Je me mis à danser au centre du cercle, faisant que de grands cercles avec ma lame. Beaucoup tombèrent sous le choc. Artanis qui me rejoignait, put en assassiner, j'admirais sa technique.
Il ne restait plus que quatre orcs. Artanis était un peu à l'écart, pour que leur attention reste fixée sur moi et qu'il puisse avoir une liberté de mouvement totale, qu'ils ne le remarquent pas. Je plongeais mon regard dans les yeux des orcs.

"La fée. Je veux la fée."
"Pourquoi ma belle, toi aussi tu veux lui faire des choses?"

Rires gras. Je tuais un des orcs. Plus que deux.

"Bandes de cons pervers dégoutants. Allé, la fée et vite. De toute façon vous êtes déjà morts. Autant céder vif que mort non?"

Je tuais encore un. Il ne restait qu'un seul orc, celui au sac. Artanis glissait dejà silencieusement vers lui...

Lorsqu'il fut totalement derrière lui, il lui tapota l'épaule. Celui ci se retourna violemment, et Eighir l'acheva.
Je me réveillais deux heures plus, tard, je remarquais que ce qui me servais de vêtements était en haillons et que j'était coupée de partout, bien quee je sois recouverte d'herbe guérisseuses que je ne reconnu pas. je soulevais les herbes et entrepris de me soigner intégralement. Lorsque je n'eut plus de trace de griffure et que ma peau soit bien nette, Je regardais autour de moi. Je n'était plus en cage. Je la voyais qui gisais non loin. Je m'élevais alors, pour voir ou j'étais. Je vis d'abord le plafond de roche, une cage géante, ni plus, ni moins... Il n'y avait aucune faille. Soupirant, j'aperçus de haut l'endroit ou jétais, une vieille maison en ruine, deux humains endormis non loin de l'endroit ou j'étais. Ils étaient enlacés... Autour de cela, il y avait encore d'autre maisonen ruine, et deux bâtiments gigantesques. Des remparts entouraient cette ville, parfois écroulés. Surement une ville en ruine... pensais-je. Je vis ensuite, hormis des feux de camps avec de nombreux Orcs, quand je repense a... brrrrrr, et au loin, une forêt grise avec une tour qui sortait de la cime des arbres, et de la roche, toujours de la roche.
Cet endroit est épouventable.
Je redescendit, toujours aussi mal habillée... je décidais d'ailleur d'enlever ces haillons, je trouverait de quoi m'habiller très bientôt.
J'aperçus mes deux humains, probablement mes sauveurs, toujours ensemble. Ils doivent s'aimer pensais-je. Et je les observait de près, ils ne m'entendirent pas, j'étais bien trop silencieuse, j'aperçus des griffures et des cicatrices sur chacun de leurs deux corps. J'entrepris de les soigner, sans les toucher, je ne voulais pas les réveiller. Un flux blanc sorti de mes mains et commença a se répandre sur les coupures les plius importantes. C'état des inconscient. Je pense qu'ils ne savaient même pas qu'ils étaient blessés. Une fois que j'eut soigner les blessures les plus importantes, fatiguée, je me mis en boule et m'endormis. Sur les feuilles, sur une petite pierre, a côté de l'homme.

Allons bon... Notre petite amie semble s'être réveillée, fit Artanis d'un ton exaspéré. La conversation qu'il avait eue juste avant avec Eighir l'avait énervé au plus haut point : elle voulait savoir pourquoi il était si nerveux (il n'avait pas répondu, sinon de façon très évasive...), et il fut encore plus irrité quand elle demanda d'un ton calme :
Qui es-tu, Artanis ? Ou plutôt... Qu'es-tu ?
Artanis sursauta. Il redoutait cette question plus que la peste.
Rien. Je ne suis rien que tu puisses même appréhender. Considère moi comme étant Artanis, et tout ira bien.
La jeune femme ne voulait pas en démordre. Elle était encore comblée de l'exhaltation du combat, et renoncer maintenant à une simple conversation était hors de sa portée. Elle ne se rendait même pas compte de ce qu'elle provoquait chez l'assassin.
Tu as peur de me révéler qui tu es. Je ne suis même pas sûre qu'Artanis soit ton vrai nom.
Artanis hocha la tête.
Pour ça, tu n'as pas à t'inquiéter. Artanis est mon nom le plus courant. J'éspérais t'intimider par sa seule citation, mais comme tu n'es pas native de mon monde, il semblerait, sinon tu me connaitrais...
Eighir récapitula :
Donc... Tu t'appeles Artanis, tu es un assassin connu sur tout un monde, tu n'es pas un humain (Artanis frémit), du moins pas un humain normal, tu caches ta figure, par souci d'anonymat sans doute, tu n'es pas de mon monde et, tout comme moi, tu es coincé ici. Mais cela semble te poser plus de problèmes qu'à moi...
Artanis rit doucement :
A ce point là, tu en connais autant, voire plus que beaucoup d'autres qui ont fait des mois de recherches sur moi. Inutile d'essayer d'en savoir plus, Eighir. Tout ce que tu as déjà est suffisant. Cette discussion est une impasse que je déclare close.
Eighir renonça.

Je soupirais. Bon et bien, nous verrons plus tard, l'heure venue. Je m'assis aux côtés de la petite fée, silencieusement, pour garder son sommeil. Elle était si petit que j'avaispeur de la perdre, surtout que d'autres orcs devaient roder dans le coin. Elle avait retiré ses habits. Je découpais un bout de 'étoffe en coton qui recouvrait mon ventre en dessous de mon plstrain et la recouvrit. Peut-être qu'elle pourra s'en faire un vêtement. En attendant c'était une parfaite couverture. Elle devait être très éprouvée, je la laissai se reposer.

Artanis... Tu crois que si nous traversions la forêt, nous trouverions un endroit par où sortir?

L'assassin ne répondit pas. Apparemment je devais l'avoir secoué par mes questions. Je me mordis les lèvres de mon indélicatesse. Il avait un secret et j'ai essayé de le lui extirpé par la force. Il ne se tourna même pas vers moi pour me répondre.

"Je n'en sais rien. Comment veux-tu que je le sache?
Je demandais. En fait c'était une proposition pour aller jeter un coup d'oeil par là. Ou on devrait pouvoir sortir en passant à l'extérieur de la ville en tout cas. Je suis sûre que la grande entrée du souterrain est opposée à celle de la ville. De là nous devrions trouver un tunnel pour sortir. A moins d'essayer les égouts, qui conduisent inévitablement à une sortie, puisqu'il y a un courant."

Il ne dit rien. Je me tus et me relevai. J'observai avec attention les alentours. On pouvait voir les deux de camps des orcs, qui ne prenaient même pas la peine de se cacher. Pourquoi tant d'orcs ici? Une armée avait même été abbatue par des dragons... Je frémis. Je voulais sortir au plus vite, Artanis aussi manifestement.