L'histoire d'Eighir et de ses compagnons (Terminé)

[HRP]Didjiiiiiiiiiii !!! Ouaïe !!! s'est quoi tout ces post !!! lol je m'absente un week end et voila... ^^ Allez, au boulot !{/HRP]

Malgré que personne ne l'ai remarquer durant cette engueulade, mes cheveux qui était restés blonds, passèrent a un noir de jais, mais yeux bleus et brillants, devinrent noirs. Toute ma petite personne et toute mon âme devenait noire. Le bonheur n'existait pas. S'était la seule phrase qui sortait de ma bouche. Artanis me l'avait bien fait comprendre... je souris avec amertume, complètement perdue dans mes pensées, Eighir remarqua ce sourire et cru que je reprenais gout a la vie, seulement l'espace d'une seconde. Après, elle compris que ce sourire était ironique...

Nous étions donc près du lac, Artanis disait qu'il avait repéré, une sortie depuis la toile magique. Je n'avais pas eu le temps de me mettre en transe pour l'apercevoir, lui l'apercevait intuitivement. Nous commencions donc a faire le tour du lac, et l'on s'aperçut que la voute plongeait elle même dedans. Ce lac était immense. Au bout de trois jours de marche, Eighir commençait a avoir peur pour Artanis malgré leur dispute de la dernière fois. Ses pas se faisaient désordonnés, l'effet de son produit commençait a lui manquer. Je me mis en transe, mais la toile magique n'apparut pas. Nos sorts étaient a nouveau innéficaces. Hormis mes sorts de soin bien heureusement, les miens fonctionnaient avec mon énergie vitale et pourrait faire survivre Artanis un moment encore. Mais, avais-je vraiment envie de le sauvé ? Effectivement, il ne faisait jamais un sourire, jamais un mot pour réconforter, il est totalement associable. Et je deviens peu a peu comme lui.
C'est alors que l'incroyable arriva. Posée sur l'épaule d'Eighir, comme a mon habitude, réfléchissant a mes dernières pensées d'un air morose, je me sentit d'un rien plus légère. Ceci quatre fois d'affilée. Je n'osais pas me retourner. je n'osais pas affronter la réalitée. Dans de vieilles légendes de fée, il est dit que certaines fée perdraient leur foie en le bonheur et la vie.Et a partir de ce moment la, elles perdraient une chose que toue fée possèdait : leurs ailes.
Alors, très doucement, les larmes au bord des yeux, je me suis retournée. Et j'ai vu par terre, mes quatre ailes noires. Mon dos n'en ayant garder aucun trace. Je me mis a pleurer, discrètement, de telle façon qu'Eighir n'entendis rien. J'avais perdu une chose que chaque fée redoute de perdre. La libertée.

Je descendis du dos d'Eighir, prenant bien soin de ne pas me faire mal, et celle ci sentit que quelque chose n'allait pas. Elle s'arrêta et se retourna au même moment ou je ramassais mes ailes. Pourquoi avais je fait cela ? je ne sais pas. Je lui tendis les ailes, les larmes a l'oeil, lui demandant de conserver la dernière chose qui m'importait. Ma dernière dignitée.

Je m'agenouillai près d'elle, les larmes aux yeux. Je la regardais un long moment sans oser faire un seul mouvement. Elle venait de perdre ses ailes, elle avait perdu toute foi dans la vie, jamais plus elle ne pourra être heureuse. Je pris les petites ailes comme de strésors et les plaçai avec soin dans mon sac, dans une étoffe et bien calées. Puis je souris à demi à Glistine.

"Pardon Glistine... J'aurais dû te protéger et te rendre espoir... Allé viens... T je vais te porter , cela ne te gênera pas pour te mouvoir."

Je tendis ma main. Elle ne bougea pas en fixant mes doigts d'un air absent. J'étais déchirée. Je lui laissais du temps. Elle finit par grimper, toute légère. En me levant je la plaçais sur mon épaule.

"Je te promets, quand nous sortirons d'ici, je t'aménerai au soleil et te montrerai les plus belles forêts de mon pays puis je te ramenèrai dans le tien. Tu veux ma petite Glistine?"

Elle ne disait rien. Artanais ne regardait plus la scène depuis longtemps et quand je m'étais levée, il était reparyit devant, un peu bancal certes, mais j'étais rassurée qu'il marcha.

[HRP] Avoue que séa t'as émue !!! allez, avoue !!! looool [/HRP]

Moi toujours plus sombre, Artanis toujours plus fatigué et Eighir toujours plus normale, nous faisions un joli trio dit donc. Nous étions donc près d'un lac. Un de ces grands lacs dont on ne voit même pas l'autre rive. Le phénomène bizarre de ce lac, hormis son eau noire, était que l'eau partait en faisant de petite vaguellette vers le centre du lac au lieu de faire comme tout les lacs : s'échouer sur la rive... Très étonnée, j'avais voulu voir d'ou venait ce phénomène. Je m'apprétais a sauter, mais Eigir me surpris et réagis plus vite que moi, mettant sa main pour m'empêcher de sauter.

Eh, dit donc ! Tu veut te suicider ou quoi ?

dit-elle sur le ton de la plaisanterie avant de s'apercevoir qu'elle avait fait une gaffe. Effectivement pensais-je, peut être serait-il nécessaire de me suicider... Je ne suis même plus digne d'être une fée. Je sens que mes pouvoirs magiques s'en vont petit a petit, ils refluent. Je deviens, en plus d'être inutile, de plus en plus un poid mort... Je ne pourrais même, très bientôt, plus être capable a lancer le plus petit sort de détection. Je me rassis donc sur l'épaule d'Eighir, attendant que le temps passe. L'eau étais calme, malgré l'effet inverse des vagues, des roulots éclaboussaient certains rochers, créant un bruit assourdissant qui résonnait dans la caverne. Nous fîmes un tour sur la lage pour nous reposer, Artanis commençait a avoir les traits tirés. Et lui, vivra t-il plus longtemps que moi ? Qu'Eighir même ? Combien de temps va-t-elle tenir sans nous ? Elle est forte en combat direct, mais que va t-elle faire des différents pièges lorsqu'elle sera seule ? Elle n'a aucune chance...

[HRP: Mon personnage ressent des émotions, j'ai jamais en ressentir aussi mdrrrr. ]

Je soupirais, démoralisée. Je perdais mes compagnons sans rien pouvoir faire. J'étais en colère. Furieuse même.
Je posais délicatement Glistine sur un rocher doux où j'avais posé une petite feuille.

"Ne t'inquiète pas Glistine. Même si tu as perdu ta capacité de voler ou de pratiquer ta magie comme avant, pour moi tu restes une excellente amie, tu es unique, ne te laisse pas mourir..."

Je lui dis tout ça dans un souffle. Puis je lui intimais l'ordre de ne pas bouger d'un yota, fis un signe discret "garde un oeil sur notre maniaco-dépressif", et me retournai, marchai un temps seule. J'avais un besoin fou d'extérioriser la boule angoissante perpétuellement coincée dans ma gorge. Pas besoin que mes compagnons déjà affaibli n'en souffrent.
Maudis archimage ou je ne sais quoi, tu as détruit leurs vies, leurs existence, tu vas les tuer... Tu vas les tuer... Une vague de haine déferla avec violence, me faisant trembler des pieds à la tête. Mon mental hurla ce sentiment, et je sentis la tangibilité (HRP:dans la série j'invene des mots qui n'existe peut-être pas mais que c'est pas grave) de ce monde, de la grotte vaciller. Encore une fois, e lj'avais déstabiliser. Et si... et si hurlant du plus fort de mon esprit, je pouvais forcer cet abruti de truc à nous créer un portail pour sortir, sauvant mes compagnons...... quitte à me sacrifier...
Pour développer mon mental, on m'avait appris des exercices de méditation. Je les appliquais et y passais un temps non déterminé. Puis, résolu et plus tranquille, je pus revenir vers eux. Vers Glistin et Artanis. Sans les regarder, je leur dis...

"Peut-être... peut-être ai-je trouver le moyen de vous sauver. Mais nous ne devons pas nous arreter de chercher un portail. Nous devons survivre. A tous prix... "

Je les regardais. J'espérais leur redonner le gout de vivre, au moins par ses mots, le temps de garder espoir de sortir...

"peut être ai'je jles moyens de vous sauver"...
Artanis, a moitié endormi de fatigue et de déséspoir, sursauta, mais mis du temps a formuler sa réponse :

- Comment compte tu t'y prendre ?

- Et bien, je compte utiliser un vieux truc que j'ai appris il y a bien longtemps, qui permettrait de forcer le portail a aparaitre ici...

- Et évidemment, tu vas dépenser beauoup d'énergie n'est ce pas ? coupa Artanis. Eighit fut pris au dépourvu, elle begaya avant de se reprendre :

-Je... oui, tout a fait.

-Et tu vas y laisser une telle dose d'énergie que tu n'en aura plus pour assez pour toi... tu vas en mourir, s'est cela ?

- Oui.

- Et tu ferais cela pour nous ? Artanis était totalement clair maintenant, elle avait dit en gros qu'elle se sacrifierais pour eux avec tant de légeretée qu'il pris cela pour une insulte... Il continua sur un ton sarcastique, sans voir qu'Eighir devenait toute rouge.

-S'est trop gentil. Et que dira t-on dans mon monde ? La gentille fine lame qui a sauver l'assassin le plus côté de la planète dans une grotte sans entrée ni sortie... S'est pathétique. Non, tu ne fera pas apparaitre le portail. S'est hors de question.

Je fus emplie de colère. Ma voix sortie, glaciale. J'étais furieuse, blessée dans mon orgueil. J'avais

"Et bien crève. Après tout c'est un choix de vie. Et comment veux-tu que sur ta planète on sache que tu fius sauver par une ridicule fine lame débile sans cerveau?"

Je me sentis devenir glacée du bout de mes orteils jsqu'à la pointes de mes cheveux noirs. Je haussais les épaules.

"Et bien, cherchons un portail. Que je meurs en vous sauvant ou que je meurs suite à votre mort à vous, pour moi le choix reste simple. Si le votre est de mourir aussi, cela ne regarde que vous après tout. J'aurais aimé que ma mort serve à quelque chose à défaut de ma vie."

Je ne regardais personne. Je ne connaissais pas leur réaction, je pense que j'en avais peur. Peu importe. Nous devrons chercher un autre moyen de sortir. Je pris Glistine avec délicatesse, le mise sur mon épaule, et commençais à marcher.

J'etait dans cette contrée reculée depuis quelque temps en tant que voyageur et chasseur de prime, je voulais surtout etudier la facon de vivre de ces hommes differents de moi ,quand tout a coup egayé par des bruits humains je m'approchai du groupe avec un minimum de discretion pour ne pas eveiller leur attention, je les observais depuis un moment parler avec un fort accent , il est vrai que je venais juste d'apprendre cette langue de plus assez dur a assimiler.
Apres quelque moment d'hesitation je suis parti en leur direction pour dialoguer et par ailleurs louer mes services, je m'approchai avec la main sur mon katana
"Bonjour mesdames et messieurs, je voulais juste profiter de votre passage pour vous posez quelques questions sur la region et par ailleurs si vous avez besoin d'un homme de plus dans vos rang j'en serais honoré, l'argent me manque et je ne suis que de passage ici"


c'est mon premier rp donc si cela ne va pas ou si mon ecriture n'est pas tres poussé veuillez m'en excuser et surtout desole pour les fautes....

edit Ëmmelinä : alors... je vois que tu veut bien faire, s'est ok, mais il faut que tu saches plusieurs choses : premièrement les règles, cela métonnerait que tu les ai lu. Elles sont longues mais s'est juste parce qu'il y a la génèse de mon monde. Et dans ce monde tu verras qu'il est en ruine et que donc tu ne peut pas aborder n'importe qui commecela sans paraitre pour un gros méchant. Sérieusement, tu devrais lire les règles, tu as déjà creer ta fiches personnages, s'est très bien , ensuite, si tu veut prendre ce RP en cours, je t'ai dit que tu pouvais par e-mail, s'est bien, mais il faut que tusaches un minimum de quoi il parle. Donc lis au moins la page d'avant ainsi que nos fiches personnages, pour cerner les personnages... Voila, ton Rp n'est pas bon, mais ce n'estpas grave. Ton écriture a l'air bonne, mais les deux réels problème s'est que tu n'as pas lu les règles (ou que tu ne les a pas comprises, auquel cas tu m'envoie un mail) et que tu débarques un peu a l'improviste sans vraiment avoir suivis notre histoire. De toute manière, l'arrivée d'un rp dans Karto Sturra se fait toujours de la manière suivante : Tu es téléporter, tu es dans une grotte ou il n'y a rien d'acceuillant et quasimment aucune lumière. Et tu es seul au début. Donc développe plus ton arrivée et met toi dans le milieu. Je suis désolé mais ton post ne colle pas du tout au contexte, je ne peut pas le conserver. Désolé, edit pour me confirmer que tu as lu (ou envoie moi un mail) et je supprime. Pour te donner un exemple concret : lorsque tu dis que tu arrives dans cette contrée éloignée, tu es déjà dans le faux. Car tu es téléporté en début de Rp dans une grotte qui n'a ni entrée ni sortie...

Les rives du lac étaient sombres. Un petit bosquet d'arbre gris s'élevait ici ou la, un promontoire rocheux, une vieille maison abandonnée... S'est a l'intérieur de l'une d'elle, nous les visitions toutes, que l'on trouva un homme alongé sur le sol, agonisant, ou vraiment très concentré. Artanis, nous suivait, a la traine. Je pensais au mille et une façon d'aider cet homme a revivre quand je me souvins que je n'avais plus de pouvoir magique... Au moins j'étais a nouveau de bonne humeur, toujours sombre, mais je me sentais bien dans ma peau. Le vieil homme remua. Eighir sortit sa lame :

- Au cas ou...

Il se remit en position assise, la maison était vraiment une ruine : plus de toit, plus que deux murs, elle devait autrefois faire deux étages, au vu des morceaux de parquets qui donnaient dans le vide. Une bibliothèque était casée dans un angle, il y avait une pile de 5 livres poussiéreux, mais rien d'autre.L'homme entrouvrit l'oeil et déclara sous le regard attentif du trio :

-Je vais vous conter une histoire. Ne m'interrompez pas, je vous en supplie. Comme vous le voyez, je vais bientôt mourir, je sais que tu ne peut pas faire grand chose Glistine, je tiquais, comment connaissais-t-il mon prénom ? s'est pourquoi je voudrais vite vous expliquer le problème.
Il toussa.
Il y a fort longtemps, quelque un, ou quelque chose, créa cet endroit. Cet endroit, les nains l'ont habités bien longtemps, mais un évènement terrible s'est produit, des créatures surgissant de nul part s'attaquait aux nains. Ceux ci avaient toujours vécus en paix, ils s'armèrent donc. Mais les remparts, les haches, les martaux et les arcs ne servaient a rien. L'ennemi revenait toujours plus puissant, il venait du lac. Ce même lac a côté duquel je vais mourir.
Il toussa.
Cet ennemi invisible, n'était autre qu'un puissant mage, il arriva par hazard dans cette grotte, en experimentant un sort de téléportation au travers des mondes. Il fit de cette grotte son lieu d'amusement personnel. Il détruisit les nains présents dans la grotte, créa de nombreuses races a partir de formules alchimiques, puis se téléporta dans de nombreux mondes. Ils visita ces mondes et appris le secret de l'immortalitée, mais pas celui de l'invincibilité. Il fit ensuite venir de grands aventuriers, tels que vous. Pour voir la façon dont ils s'en sortaient et surtout combien de temps ils tiendraient. Il s'est amusé avec de nombreux aventuriers jusqu'a aujourd'hui. Mais un beau jour, il tomba sur un mage aussi puissant que lui, en robe verte. Ce mage fut téléporté dans Karto Sturra, et surmonta aisémment tous les dangers, faisant rager le mage que j'appellerait le mage résident. Celui ci voulut le combattre et le match fut nul, les deux mages furent KO. S'était le cris que tu as entendu Eighir tout a l'heure, cela n'avais rien a voir avec tes exercices de méditations. S'était juste le cris mental du mage résident, qui agonisait. Mais il est mort désormais. Ce qui ne signifie pas que ses créatures son mortes. Le portail a donc arrêté de bougé, son sortilège s'étant brisé en même temps que son créateur. Celui ci est maintenant dans le chateau du mage, qui se situe en plein milieu de la forêt. Au premier étage, dans une salle illuminée de milles chandelles.
{i]Il toussa plus fort.[/i]
Voila... vous... savez tout... maintenant. Allez... en paix... et demeurez... fidèle... et bons... Glistine, revient... du bon... côté... Eighir, soit... forte... Artanis... sert... toi...

Il poussa un dernier soupir et mourut. Je sentis le chagrin m'emporter, je versais de nombreuses larmes, Eighir aussi était mal, elle se retourna pour qu'Artanis ne la voie pas. La solution était simple désormais, il suffosait de retourner a la forêt pour trouver ce chateau. Deux question perduraient : Comment savait-il tout cela ? et que voulais t-il dire a Artanis par : "Sert toi." ?Elle seraient règlées plus tard. Je déclarais, entre deux sanglots :

Nous ferions peut être mieux de l'entérré, non ?

Ils acquiéscèrent, mais avant de l'entérrer, nous avons remarquer une chose : il portait une robe, et... la couleur de sa robe... non. Ce n'est pas possible. Elle était verte. Cette homme que nous enterrions la n'étais autre que le mage qui a vaincu l'autre ! Très émus, nous posâmes une petite pierre en guise de stèle, Artanis la sculpta avec ses maigres forces. Et nous visitâmes la maison. Elle était vide, a l'exception des trois livres qu'Eighir pris et d'un petit sac gris qui se confondait avec le sol. Artanis ouvrit le sac et... cria de joie ! La première fois depuis le début me semble t-il, Il nous montra ce qu'il avait dans la main, il s'agissait d'une cinquantaine de petites serringues dont il avait besoin pour survivre. Il s'en injecta une sur le champ. Pour ma part, je pris cet évènement du bon côté et mémorisait bien fort ce que m'avais dit le mage avant de mourir. "Reviens du bon côté" Avait-il déclaré. Totalalement d'accord avec lui, je me décidais a redevenir comme il y a peu de temps, belle et joyeuse. Je me concentrais. Au dessus de la tombe, pour profiter de l'aura magique du mort qui ne devait pas s'être dissiper, j'incantais un sort de soin très puissant qu'une fée normale ne pouvait utiliser qu'une fois dans sa vie. Je disposais comme il le fallait les trois pierres de granit, pris les deux morceaux de bois dans chaque mains, dit a Eighir et a Artanis de s'éloigner, ce sort aspirait chaque particule d'énergie sur 10 mètres, et je commençais a incanter... Ce sort était très complexe, mais chaque fée le connaissais par coeur depuis sa plus jeune enfance. Lentement, deux boules blanches se formèrent dans mes mains, elles étaient très brillante, Eighir se protégea les yeux, et même Artanis ne pus régler son filtre de façon assez puissante pour s'empêcher de les plisser. Ces boules perdirent en intensitée lumineuse en grssissant, mais tout le monde, même Eighir, pu admirer la beautée du phénomène. La toile de magie devint visible pour tous a l'oeil nu, elle se distorsionnait entre mes mains, grossissait, et tournait a vitesse constante.Elle se rencontrèrent, se croisèrent et grossirent encore. Elle pénétrèrent sous terre, s'éloignèrent de 4 a 5 mètres, dans une explosions de lumière et de son assourdisant. Le son ressemblait vaguement a une plainte, mais en plus sombre. Comme si une partie de moi s'en allait. Je sentis alors tout mon corp trembler. Je souffrais le martyr, mais je rigolais, parce que je savais que s'était une nouvelle paire d'aile, mes yeux changèrent de couleur , redevinrent bleus. Je retrouvais une vue claire. Mes vêtements gris s'envolèrent, laissant mon corp éclatant resplendire de mille feux. Mes cheveux redevinrent d'un blond brillant, insallissable. Les deux boules d'énergirent progressèrent jusqu'a dix mètres, comme promis, puis rétrécirent de deux ou trois mètres et s'éteignèrent d'un seul coup. Je me retrouvais allongé par terre, nue, sur le dos, mes deux paires d'aile bien présente.

[HRP] S'est pas un rp de bourrin sa ??? loooooooool !!![/HRP]

[HRP: Ce rp cou l'art de comment renverser les situations dramatqiues ]

Je me tus, et regardais Glistine gir. J'étais tellement soulagée. Elle redevenait.. joyeuse, libre et heureuse. Je m'agenouillais et la pris doucement sur ma main ave cun sourire. Je la plaçais dans ma poche avec précautions. Puis je me tournais vers Artanis.

"Finalement, je n'aurais pas à le sacrifier."
"Finalement, ce que tu aurais tenté aurait été idiot et complétement inutil."
"Dois je t'être reconnaissante pour cette remarque fort pertinente?, fis-je tranchante. Puis, la voix adoucie. "Je suis contente qu'il y ait ces seringues. Tu vas survivre plus longtemps..."

Il ne fit aucun gestes ou signes qui me signifaient qu'il avait compris. Je ne le pris pas mal, me relevai.

"Maintenant, direction la forêt. "

Nous nous mimes en route. Je marchais d'un pa splus léger alors, plus vif. Je marchais avec la souplesse et le silence d'une chasseresse, habituée comme j'étais aux chasses avec mon empereur. Il me manquait celui là d'ailleurs. Peut-être s'était il trouv éune autre gladiatrice, plus forte et vigoureuse que moi? Peut-être... peut-être qu'elle avait plus de capacités que moi? Pourquoi rentrerais-je chez moi dans ce cas là? Je chassais ces pensées: nan nan nan, l'empereur m'as toujours chérie et protégée, quoi qu'il arrive. Il doit faire silloner l'armée à ma recherche... Ou pas, je l'ignorais complétement. Je pouvais rentrer chez moi. Dans pas longtemps...

[HRP] Et alors ^^, tant que s'est bien fait et que sa se tient ? s'est bien fait n'est ce pas ? Dit le moi si il y a une incohérence lol[/HRP]

- Hihi !!! ce cri de joie s'était échappé de ma bouche pour montrer a tous ma bonne humeur d'être de nouveau comme avant. Je n'avais pas oublier ce que m'avait dit le mage auparavant : "Reviens du bon côté"... Cette phrase m'avait réellement marquée et me trottais dans la tête. J'y resterais de toute manière maintenant, pensais-je. Effectivement, ma crise de dépression ressemblait a un vilain caprice de jeune fée. Un méchant n'importe quoi. Je me mis donc entête de garder le sourire, quoi qu'il arrive.
Pour retourner a la forêt; ce n'était pas dur. Il suffisait de longer le lac, de pénétrer dans la ville, ou de la contourner vers le nord, et d'arrvier enfin dans la forêt ou nous devrions trouver le chateau du sorcier déchu au sud. Comment le savions nous, nous qui débouchions d'un labyrinthe ? S'est simple. L'un des trois livres de la maison abandonné contenait une carte et diverse information sur els créatures et l'histoire de Karto Sturra. Chaque soir, après avoir monté le camp et avoir fait un feu dans une petite cavitée au bord du lac, Eighir lisait a voix haute un morceau du livre, pour que nous en apprenions plus sur Karto Sturra. Un soir elle lut un morceau de texte écrit par Artzok Kimes, nain de l'ingénierie minière :

- La grotte des nains est immense, aucun nain n'en ai jamais sorti, mailgré des connaissances de certains shamans nains pour réussir . Effectivement, notre race, celle des nains, et non celle des orcs, putrides et haineux, ne veut pas que cette grotte soit découverte. Nous avons connaissance de la présence d'être au dessus de nos têtes sans jamais savoir si ils sont bon ou mauvais. Nous n'avons jamais chercher a les connaitre. Nous sommes tout le temps restées enfermés. Cette grotte est notre maison, des léendes disent qu'un soleil éclatant de couleur et que des étoile magnifiscente brillent dans le ciel au dessus des parois rocheuses. Mais nous, les naisn, préférons l'obscurité. Bref. Je m'éloigne un peu du sujet.
Cette grotte est haute de mille pied par endroit, et fait en général deux ou trois cents mètres de haut. Elle se rabaisse souvent jusqu'a 1 mètre du sol pour ensuite remonter en une voute immense. Elle est composée de trois salles : Karto Sturra, la grotte au palais flamboyant, Kirsin Torres, la grotte vierge et Kostre Millonr, la grotte infernale, celle qui se rapproche le plus du centre de la terre. Ces trois grottes sont raccordées par une galerie chacune. De Karto Sturra par exemple, ou est installée la capitale, un chemin part de la forêt grise, vers Kirsin Torres et une galerie part du sud du palais, vers Kostre Millonr. Voila. Maintenant, au sujet des collones de pierres qui soutiennent la voûte, je peut vous dire que...

Eighir referma le livre :

- Vous avez vu ? Il y a d'autre lieu que ce Karto Sturra, mais il n'y a pas de plan...

- Oui, mais nous n'irons pas. Le lieu ou nous devons aller est la forêt grise. renchérit Artanis.

Un froid tomba. Et si les nains avaient survécus dans les deux autres grottes ?

[HRP] C'est bien, vous commencez à comprendre Artanis. j'ai adoré le coup du : "-S'est trop gentil. Et que dira t-on dans mon monde ? La gentille fine lame qui a sauver l'assassin le plus côté de la planète dans une grotte sans entrée ni sortie... S'est pathétique. Non, tu ne fera pas apparaitre le portail. S'est hors de question." ^^ Ca c'est du Artanis tout craché ! [/HRP]
Ils se dirigèrent donc tous vers la forêt grise le long d'une rivière sombre. Ils se sentaient tous trois suivis et voyaient de temps à eutre des ombres à la p&ériphérie de leur angle de vision. Mais dès qu'ils se tournaient, les choses avaient disparues. La vision thermique d'Artanis ne donna rien, mis à part une espèce de gros sanglier qui partait dand l'autre sens, mais que Eighir se hâta de rattrapper, accélérée par un sort de Glistine, et que la gladiatrice eut tôt fait d'achever.
Et voici le repas de ce soir ! annonça t'elle gaiement quand elle revint avec sa proie sur l'épaule.
Elle put à peine entrevoir une ombre de regret passer sur le visage d'Artanis. Il acquiesca lentement en se reprenant, et ils repartirent chercher un coin pour s'occuper de la nourriture. L'assassin se piqua en retrait alors que les autres se régalaient de la douce chair de la bête. Puis ils dormirent après avoir emballé les restes de bouffe dans des feuilles trouvées plus loin (Pour le voyage.) La "nuit" passa calmement, avec pour seule fausse alerte l'apparition d'une ombre fugace lors du tour de garde d'Artanis. Mais elle ne reparut pas plus que ça. Le lendemain matin, ils repartirent d'un pas tranquille, pour arriver jusqu'au pied d'un mur... Le mur de la cité naine.

[HRP]"après avoir emballé les restes de bouffe dans des feuilles "... franchement... très fin. lol et tu crois que ma fée elle mange de sa ? lol [/HRP]

Nous avions longé la rivière soutairraine depuis le lac a un kilomètre environ et lorsque nous arrivâmes a la ville, nous avions rejoins la rivière. Les murs étaient infranchissable évidemment, mais la rivière offrerait un bon moyen d'entrer, si l'on arrivait a franchir cette petite grille. Je voletais jusqu'au petit portail qui plongeait dans l'eau sur la demande d'Artanis. Celui ci me héla et me demanda en quoi la grille était faite. Coup de chance. Elle était en bois. Les deux compagnons se décidèrent a se mouiller pour couper la grille a coup d'épée. Pour ma part, je passais par les trous de la grille, longe le court tunel et arrive dans un bâtiment qui semble être un moulin a eau. Il faudra qu'Eighir et Artanis fassent attention a ne pas se laisser emporter par le courant dans la roue. Sinon, il feront un jolie saut... Je retournais les prévenir qu'il n'y avait aucun danger et ils entrèrent. Le moulin était un bâtiment assez grand et haut Qui laissait passer l'eau de la rivière. En période de cru il devait souvent être innondé. La roue centrale avait des proportions dantesques qui montait jusqu'en haut du bâtiment et le traversait dans toute sa longueur. Une deuxième pièce était placée sur le côté. Elle semblait être utiliser comme une boulangerie. Pourquoi ? Parce qu'une odeur de pain chaud s'en échappait...

Mon sestomac gargouillait allégrement et mes narines entièrement tendues à ce délicat fumet qui caressait mes papilles. J'oubliais un instant que nous dérivions de notre route, que la forêt n'était plus très loin tout comme la sortie et je m'approchais presque comme un zombie de la pièce au doux fumet chaud.
Une main glaciale sur mon épaule me rappella à la réalité.

"Hey... tu vas où là?" fit Artanis, d'une voix presque accusatrice
"Tu ne sens pas cette odeur te chatouiller l'estomac? Ca fait des mois que je n'ai pas manger de pain chaud!
".. Non..."

Je sentais quelque chose d'étrange dans sa voix. Des regrets peut-être. Je le regardais d'un oeil neuf.

"désolée. Je... je suis impatiente de sortir rien que pour en manger..."

Il haussa les épaules. Glistine vint voleter près de moi, toute joyeuse.

"Moi aussi je suis impatiente!! Il y a tellement de bonnes choses à manger! Des choses douces et sucrées!!"

Je pensais au sanglier qui reposait dans le sac avec envie. C'était tout à fait le genre de repas que je faisais chez moi, avec sauce, petits légumes, et du vin... Je secouais la tête pour chasser ces idées trop appétissantes qui me menait droit au fumet de la boulangerie. Nous entrâmes, un endroit ancien où le grain devenait farine. Mais personne.Je fronçais les sourcils.

"Non seulement l'équipement est vétuste, mais d'où sortent-il le grain...et le blé! Il est impossible de faire pousser du blé sous terre..."

- Oui mais tu oublie les pierres fluorescentes fixées au plafond, elles produisent la lumière suffisante pour produire le blé je pense... Le véritable problème s'est le manque d'innactivitée et le fait que personne ne soit présent ici...
Ou sont ceux qui font le pain, ou sont les gens qu'ils s'occupent de la roue ? La maintenance ? Il n'y a personne...

-Je ne sais pas... me répondit Eighir dune voix sourde;

Nous continuâmes a explorer la pièces, chaque instruments fonctionnant, depuis le four jusqu'au pétrisseur (nouveau mot ? lol). Une série de baguette de pain chauffait même sur le four, pas encore carbonisée, signe que l'on avait mis il y a peu de temps. Je commençais a me sentir un peu mal... Qu'est ce que tout cela signifiait ? On aurait dit une mise en scène ? Une embuscade ? Mais alors pourquoi nous faire croire qu'il y a quelqu'un ? Je ne comprend pas.
Je compris lorsque je vis la planche avec les baguettes se soulever, toute seule. Elle flotta un moment dans le vide au dessus du four avait d'aller déposer le pain directement dans des corbeilles de paille. Eighir Artanis et moi même étions attérés...

J'avouais carrément mon déssaroi. Il devait sepeindre sur mon visage aussi clairement que si je l'avais dessiné avec un pinceau.

"C'est... de la magie?"

J'observais le phénomène sans bouger. Il n'était pas explicable. Qu'est-ce que c'était que ce lieu sans vie où tout bougeaient par magie?

"Pourtant nous savons que le mage est mort... "
"Mort, fit Artanis sombrement. Je crois que ce qui fait bouger les choses l'est aussi..."
"Ah..."

Glistine se réfugia derrière mon dos, sa petite tête dépassant derrière mon épaule. Elle demanda avec une vague inquiètude.

"Les trucs là... ce sont des morts?
"Manifestement, répondit Artanis. Des fantômes..."
"Des fantômes de nains, qui vivaient là avant n'est-ce pas?"

Là j'étais tendue. L'idée que l'esprit des morts était là pour animer les lieux m'angoissait légerment.. Ce n'était pas naturel.

"Mais quel intérêt d'animer un lieu de mort?"murmurai-je...

Et la réponse m'apparu: attirer les vivants.

"Vraiment ça sent mauvais cette histoire. Nous devrions partir..."

Mais comme de par hasard (vraiment très très pas fait exprès) la porte de sortie de la boulangerie était bloquée (balo hein?).

(lol)

- D'accord. Nous pouvons toujours l'entailler avec les épées déclarais-je, tremblante.

Artansi sortit son épé et donna un puissant coup. La porte trembla, mais resta intacte, son épée dérapant sur toute la surface, créant une large rayure. La planche de pain tomba. Les fantômes prirent conscience de notre présence et se matérialisèrent. Ils prirent une forme laiteuse, transparente. C'était tous des nains, comme prévu. Leur expression était figée. Sur certains visages, on pouvait encore lire la haine, la peur, la tristesse ou le mépris. Leur corp était pour la plupart vêtu de haillon, certains avec une épée dans le ventre, d'autre ayant perdu leur tête, ou même certains dont le côté droit était complètement dévoré. Comme si une machoire énorme s'était refermée sur eux.... Si on regardait bien, sur le sol de lapièce, on pouvait apercevoir des corps. Ils devaient dater de fort longtemps puisqu'il n'y avait plus que le squellette, souvent une épée et des haillons qui retournent a l'état de poussière dès que lon s'en approche. Je compris aisément : les haillons et les épées que l'on voyait la était identiques a ceux présent dans les corps fantomatiques. Je retint un hurlement de terreur. Mon dieu, qu'allons nous faire... Artanis attaqua celui qui s'approchait de lui, mais l'épée passa au travers sans résultat. Eighir recula, Artanis de même, nous ne pouvions rien faire...
Mais soudain, Artanis eut une idée.
- Et si la magie fonctionnait sur eux ?
- Essaie, vite... répondit Eighir.
Effectivement, les fantômes étaient lents, mais plus qu'a une dizaine de mètres tout de même. Il ce concentra et sa main retint un moment une boule de couleur orange qui flamboyait. Lorsqu'elle devint jaune, il la lança négligément sur le premier fantôme. Cela sembla tout d'abord avoir de l'effet, mais il n'en fut rien. Le fantôme cria, un cri d'horreur, se tordit dans tout les sens, grossit de façon inexpliquée et se rematérialisa. Deux secondes plus tard, s'était un monstre fantômatique de trois mètres de haut qui fonçait sur nous, un monstre qui n'avait plus rien a voir avec un nain. Je ne pus retenir mon hurlement. La peur me tenaillait. Les fantômes pouvaient voler et de toute manière, ils traversaient la matière. Je ne pourrais donc pas leurs echapper. Pas plus qu'Eighir et Artanis.
Nous reculâmes et finirent par toucher la porte. Livides, nous regardions la mort approcher. Le premier fantôme, le monstre boursouflé, toucha Eighir. Lentement, elle sentit son énergie vitale diminer et s'écroula sur le sol. En vie ? Le fantôme s'en désinteressa et rejoins Artanis. Celui ci résista comme il le pu, mais inutilement. Il se débattit plus longtemps qu'Eighir tout de même, mais finit par s'écrouler. Le fantôme change de cible. Moi. Que faire ? J'essayais de m'échapper, aucune ouverture, ce sera bientôt fini. Je voletais durant dix petites minutes dans la pièces, zigzagant entre les fantômes lorsque je sentis le bras de l'un d'eux me toucher. Mon énergie vitale descendit, et par réflexe, j'utilisais mon sort de soin. Le fantômes me lachâ brutalement, comme si il avait été éléctrocuté. Surprise, je réagis rapidemment, envoyant ce flux bleu de soin sur tout les fantômes de la pièce. Sa marche ! Toute heureuse, je voyais les fantômes dispraitre un a un, leurs esprits rejoignant leurs paradis respectifs. Le monstre lui même fut détruit par mon sort. Je finis ma tâche et tentait d'aller réveiller Eighir et Artanis. Utilisant toues mes forces vitales, je réveillais Eighir, mais je n'eut pas assez de forces pour réveiller Artanis. Celui ci était allongé sur le sol, en bas de la porte et je m'étalais lourdement sur le sol, de dix centimètres, mais tout de même, pour une fée, qui de plus est nue, cela fait haut (lol). Pourvu qu'il survive... pensais-je avant de sombrer dans le sommeil, ramassée par Eighir, qui venait de prendre conscience de la situation..

En fait, Artanis n'était pas mort, mais sur la bonen voie pour l'être : il vit une enveloppe sortir de son corps, un autre lui. Un lui fantôme. Celui-ci était retenu encore à son corps par un fin cordon argenté. Peu à peu, l'âme sortit totalement du corps. "Alors, c'est fini ?", se dit Artanis, non sans une pointe de regret, mais aussi une pointe de soulagement. Son enveloppe charnelle s'éloigna de lui à une vitesse fulgurante, et le fil se tednait, se tendait. Il sortit de la grotte, sans voir ce qu'il y avait au dessus, partit dans l'espace, et le fil se tendait encore et encore. Romprait-il un jour ? Il arriva au premier ciel. Bleu. Une envie de continuer le prit (Pour les amateurs de Werber, je m'en suis inspiré... Pour les autres, voir Les Thanatonautes de Werber, collection J'ai Lu, 5 euros 80 à la Fnac. Je recommande !) Mais là... Il vit quelqu'un qu'il ne reconnut que trop bien. Son maître.
Il se réveilla, la tête encore pleine des paroles de l'apparition "Non, ce n'est pas fini, pas tant que je l'aurais décidé ! Tu as encore à faire, et tu le sais, alors abandonne tes idées de départ et redescend tout de suite ![/i]

[HRP: Le fil argenté, Pratchett l'a aussi utilisé, le Huitième Sortilège, je recommande aussi:study:] Certainement une référence à Werber, j'ai bien pris note ^^]

Je serrai Glistine comme moi tout en fixant Artanis. J'avais vu la mort de très près, et je me remettais lentement de cette expérience. La vie m'apparaissait sous un jour nouveau et j'étais un peu sonnée. J'attendis qu'Artanis revienne à lui. Glistine s'évailla alors dans mes mains. Elle demanda avec angoisse.

"Il est... vivant...?"
"Aucune idée mais il a pas l'air bien frais..."

Il paraissait éteind et loin.Puis, quand il paraissait bel et bien mort, ses doigts se mirent à s'animer. Ni l'une ni l'autre ne voulions y croire pourtant c'était bien le cas. L'assassin s'éveilla lentement, sous nos yeux grands ouverts.

"Pourquoi vous me regardez comme ça?" fit-il.
"Je... rien. Laisse tomber. Bienvenue au monde des vivants."

Je me levais sans rien ajouter. Nous nous dépêchames de sortir de cette boulangerie maudite. La seule chose que je désirais était partir d'ici le plus vite possible...

La première chose que nous avons aperçu, lorsque nous arrivâmes dehors, fut un grand flash, suivi, plusieurs secondes plus tard, d'un coup de tonnerre retentissant. Eighir énnonça tout haut ce que tout le monde pensait mais que personne ne voulait admettre :

- De l'orage ?

- Non, ce n'est pas possible... renchérit Artanis.

-Théoriquement, si. Mais pratiquement, il est invraisemblable que cela ce produise, rétorquais-je d'un ton assuré et légèrement hautain, mais cela ne montrait pas mon état d'anxietée, j'étais apeurée par l'orage depuis ma naissance.

- Peut importe... Orage ou pas, cela ne nous empêcheras pas d'avancer.

De toute manière, celui ci était encore loin et il passerait peut être a côté. Nous trouvâmes une petite maison ou passer la nuit, une maison... normale, plutôt un cabannon même. Celui ci était installé au bord d'une petite route, aucun camp Orc a proximitée, tout allais pour le mieux. Artanis pris le premier tour de garde.
Mais ce n'est pas lui qui me réveilla. Le tonnerre éclata non loin, je ne sais exactement ce qui me réveilla entre le flash de l'éclair, ou le coup de tonerre qui tonna juste après.{/i]

- Qu'est ce que...

Eighir aussi s'était réveillée. Artanis, dos a nous, veillant sur le pas de la porte, déclara d'une voix sombre :

- Finalement, on dirait qu'il est pour nous cet orage...

Nous nous levâmes doucement, ensommeillés, j'étirais mes ailes, et m'envolais jusqu'a l'épaule d'Eighir. Celle ci, habituée, prêta tout de même attention a moi et me chuchota :

- Tu crois que les orages de grottes sont dangereux ?

Sa voix hésitait entre l'ironie et la peur contrôlée. Mais je ressentais les sentiments des humains, et je sentais qu'au fond la peur persistait. Depuis que l'on était arrivés d'ailleur, mais plus particulièrepment maintennant. Je lui lançais un léger sort d'apaisement et elle retrouva son calme.

- Il n'y a aucun risque... répondis-je le sourire au lèvres, même si je n'y croyais pas moi même.

L'orage continuait a se raprocher inéxorablement et je pouvais sentir le ciel se charger de nuages noirs au dessus de ma tête. De la magie ? Probablement... quoi que, lorque l'on regarde la voûte, a un endroit ou elle est a nue, on voyait les pierres fluorescentes qui fournissaient de la lumière blafarde. Lorsque l'on regarde a la limite entre les nuages et la lumière, on pouvait voir des micros flashs, ils avaient l'air d'éteindre la lumière... s'est tout. Donc ce ne sont pas des nuages. Mais comment expliquer ce riddeau de... de quoi au juste ? On pouvait apercevoir au loin comme un rideau de pluie, mais... la réponse vint d'elle même : s'était un rideau de pluie. Celle ci se mit a tomber en fine goute d'abord, une eau pure et fraiche, ce qui changeait de ce milieu glauque, mais bientôt, cela devint pour moi un calvaire. La pluie est une mission que chaque fée doit traverser pour son millième anniversaire, mais celle ci devint rapidemment si dense et les goutes si grosse, que je dut rentrer dans la maison, a moitiée assomée., de plus, les coups de tonnerre tombèrent non loin et me firent très peur. Je frissonnais, de peur et de froid. Je m'allongeais sur le sol, de façon a faire sécher mes ailes et a me calmer, essayais de me rendormir mais rien n'y fit. Je sentis le corp d'Eighir qui s'enroulait autour de moi, pour me réchauffer et me reconforter et je m'endormis, tout a coup plus a l'aise. Quel coeur cette Eighir !

[HRP:C'est zentil dis donc =^____^= ]

J'espérais la réconforter et lui donner un peu de chaleur. J'aimais les orages, là dans un grotte, l'orage me parut dangereux et malveillant. J'enterrais ma peur au plus profond de moi et chantonnais doucement un air apaisant, aussi bien pour Glistine que pour moi, pour nous apaiser. Quant à Artanis, il était assis un peu plus loin, sans expression particulière. Je décidai de faire comme lui: attendre que ça passe.

Une coup d'eau me tomba sur le bras.

"Rha non... Le toit va saturer d'humidité..."

J'étais dépitée. Je soupirais, retirais ma veste et la posa tout à côté de Glistine pour qu'elle puisse s'y glisser, et levais. J'observais le toit. Cela me ferait une activité de réfléchir à comment en assurer l'étanchéité. Artanis soupira d'agacement.
Je pris une caisse. Je me perchais dessus, et touchai le toit bas. C'était des planches de bois surperposées en couches. Elles étaient de bonnes factures donc pas de trous à combler. Pas d'autres matériaux en vu dans la cabane. Je descendis et m'assis sur la caisse.
le tonnerre retentissait de plus en près, de plus en plus rapidement entre chaque éclair. L'orage était donc sur nous... Le vent devint sur fort. Je m'assis tout près de Glistine, qui s'était lovée sur la veste. Le toit craqua violemment, les murs grinçait. J'eus peur qu ela maison ne s'éffondre sur nous...

Et elle avait raison. Celui ci s'effondra cinq minute plus tard, dans un fracas assourdissant. Je me réveillais en sursaut bien entendu, et la première chose que je reçus fut une goutte d'eau énorme qui m'assoma a moitié. Eighir me protégea comme elle pus, elle me mis, légèrement brutalement, elle me lança, dans le sac. Bonne endroit finalement. J'y étais au sec, même si le sac était détrempé a l'extérieur, il était bien isolé dedans.
J'attendis donc dedans. Apperemment Artanis déclara qu'il fallait sortir pour trouver un autre abris. Non sortîmes donc et Artanis et Eighir furent rapidemment trempés de la tête au pied. Eighir me raconta plus tard cet évènement. Dans son récit, elle décrivait les rues comme étant des torrents de boue et de vieille pierres, mélangée a de petites rivières. La rivière souterraine avait débordé d'ailleur, elle avait emportée une bonne partie des ruines de la ville. Nous pouvions voir aisémment le clocher de l'église, qui avait été frappé par la foudre, se faire emporter par le torrent en furie. Après avoir traversé ce fameux torrent, nos trouvâmes un abris dans une petite maison de deux étages et dont le plafond n'avait pas cédé. Je sortis du sac et m'étirais. Mes ailes étainet collées ! Oh non, je vais devoir attendre que sa sèche avant de pouvoir voler a nouveau... Mais cette abris était précaire. Et nous dûment repartir pour un autre endroit. Toujours selon les dires d'Eighir, nous longeâmes la grande rue ou le torrent s'engouffrait, prenant bien garde a ne pas mettre les pieds dedans et nous arrivâmes devant un bâtiment plus grand que les autres, plus long également. Lorsque l'on levait les yeux, on pouvait voir 4 collones de pierre soutenir lourd panneau qui disait : "Karlinst er Armokerd". Je déchiffrais :

- Armurerie d'Armokerd.

Entrons, si le lieu est sur... effectivement je n'en savais rien, j'étais toujours dans le sac. Une fois entrés, nous avons reregarder dehors et on compris que l'on ferais mieux de rester dedans. Une petite armée de morts vivants enahissait peu a peu les côté du torrent, certais squellettes portant des étendards noirs, d'autree des chapeaux aux formes bizarre... Nous avons refermer les portes rapidemment, éspérant ne pas avoir été vu.

Je collais mon oreille à la porte froide, retenant mon souffle. Apparemment nous n'étions pas suivi. Nous ne barames pas la porte non plus, nous ne savions pas ce qu'il se cachait à l'intérieur.
Nous étions dans une grande salle au plafond haut. La lumière n'y était pas particulièrement présente, et l'ambiance générale était froide, aussi froide que le carrelage sur le sol. Nous décidames d'avancer et d'explorer un minimum. Glistine, libérée du sac, pouvait à nouveau voleter. Elle était partie en éclaireur. Puis rassurée, elle revint nous voir pour nous annponcer que la voie était libre.
La grande salle se prolongeait par un couloir gigantesque menant à une autre salle. Et là...

"Des armes... Des centaines sûrement... "

En voyant les gallerie emplie d'armes... je pensais à ma lame qui s'émoussait et m'avançait à pas lent et silencieux vers un tas d'épée. J'étais prudente et avançais à pas lents et bien m'en pris. En effet, surgit du tas, avec grand fracas un gobelin maigrelet et nerveux, coiffé d'un casque. Sa bouché édentée largement ouverte, il essaya de me saisir le bras dans un assaut soudain. Avec vivacité je le cognais à la tête de mon pommeau, et son élan se brisa. Il roula cependant avec adresse sur le sol et se redressa, aussi dignement qu'un gobelin pouvait le faire. Sa voix sifflante et hésitante s'éleva.

"Nous... ne vous laisserons... pas faire... pillards...."

Je ne dis rien et Artanis non plus. Seule Glistine émit une expression de suprise. Je pris la parole.

"Une bande de gobelins qui gardent une cargaison armée? Ca n'a pas de sens.."
"Le roi... a dit... "gardez les armes, même après ma mort"... lui être mort... longtemps... mais nous gardons toujours!"
"Ah...."

Je me tournais vers mes compagnons.

"Nous avons un responsable administratif des rois nains... (puis en me tournant vers le gobelin) Y'a t'il eut d'autres rois nains après celui qui t'a dit ça?"
".. Oui... beaucoup.. beaucoup d'autre.... Le dernier voulait distribuer les armes.. mais nous gardons et..."
"Et distribuer les armes. Une guerre?"

Le gobelin, à ma grande surprise, s'exprima avec véhémence.

"Arme de princes pour taupes!! Pour faux soldats... qui se battent pas bien!! Sacrilège!!"
"Hum je vois, fis-je avec une moue.. C'est joyeux, on a la raison de la disparition des nains. Une guerre, alors que leurs armées de mineurs étaient désorganisées."
"Faut... donner pioches à mineurs! pas.. armes de princes!!!"
"Oui oui on a compris. Dis moi le gobelin, mon arme s'émousse et je meurs si je n'ai plus d'arme. Tu as vu que je savais me battre n'est-ce pas? Tu me laisserais prendre une seule arme?"

Le gobelin me regarda avec circonspection.

"Toi savoir te battre mais toi pas prince!"
"Non, en effet... Mais laisse-moi en prendre une, il n'y aura plus jamais de princes pour prendre une arme... qui doivent être rouillée pour certaines...."
"... Faux!!! siffla le Gobelin avec colère. Faux! ... Tu mens!! Tu ...mens... tu mens..."
"Non non je..."

Mais Artanis m'interrompit. Il me it reculer et prit la parole.

"Ne t'inquiète pas Gobelin. C'est le prince qui nous envoit, pour prendre une arme et..."

Et le gobelin n'écoutait pas. Son petit visage était très crispé à n'en plus pouvoir parler. Il recula.

"Vous... vouloir libérer gobelin?"
"Quel est le rapport?"
"Si pas prince vient chercher arme alors.. gobelins.. plus devoir garder armes... et armes pouvoir être.. à tous le monde... Moi pas devoir laisser faire!!"
"Mouais... Aller, l'ami, laisse-moi en prendre qu'une seule... Je ne veux pas vous dépouiller, c'est bien la liberté..."
"Fais taire... menteuse, ordanna le gobelin à Artanis."

[HRP] Tu vs voir ce que j'en fait de ton PNJ têtu comme pas 2 ! [/HRP]

Artanis perdit patience, il leva son épée avec agilitée et rapiditée, ne laissa pas au gobelin le temps de parer. L'épée s'abattit sur le gobelin, le laissant, mort, décapité dans le sens de la verticale. Très esthétique en somme. J'avais la nausée...
Eighir se choisit une épée d'une simplicitée effarante, mais très légère. Ce n'était pas "la lame ultime" mais une très bonne lame. Elle remarqua également une dague d'excellente facture ornée de joyaux. Elle la pris. Etonnant que ce genre de dague traîne dans ce genre de pièce...
Mais avoir tuer ce gobelin provoqua quelque chose. Les faibles lumières des lustres vacillèrent, puis s'éteignirent. L'escalier placée au fond de la pièce, derrière le tas d'épée, descendait. Mais il s'illumina faiblement lorsque le gobelin mourut. Comme si... du feu emplissait peu a peu les escaliers en colimaçon. Artanis s'approcha, Eighir et moi restions en retrait.

- Qu'est ce que s'est Artanis ? s'enquit Eighir.

Bien entendu, il ne répondit pas. Mais la lueur devint de plus en lpus intense, de seconde en seconde. Et, lorsqu'elle atteint un seuil critique, Artanis aperçus enfin ce qui montait l'escalier en colimaçon. Ce n'étais pas vivant. Ce n'étais pas un monstre. On ne pouvais pas le tuer, ni a l'épée, ni par la magie. S'était de la lave fluide. De cette lave qui est aussi flude que l'eau. Qui dès qu'elle nous touche nous creuse un trou dans le corp d'un bout a l'autre.
Artanis cria. La lave le surpris alors qu'il attendait pour savoir ce que s'étais. Celle ci se répandit sur le sol de la salle a l'instar d'une vague. La première arriva sur deux ou trois mètres, faisant fondre le dessous des pieds d'Artanis, au bord des escaliers. Il criait inlassablement, de douleur, de haine. Il savait qu'il allait mourir, dans d'atroces souffrances. Je retrouvais mes esprits, compris dans quel situation était Artanis, et entrepris de le soulevé. Ses pieds s'éloignèrent de la surface de la lave, et je le redéposait très rapidemment en sécurité, a côté de nous, il s'écroula. La lave avait atteint les dix premiers mètres maintenant. Elle semblait glisser sur le sol, vague après vague. Quand a moi, comme d'habitude après un sort complexe, et difficile a réaliser avec un humain, je m'endormis, en me demandant si j'allais finir cramée ou pas... Eighir restait encore une fois la seule a pouvoir nous tirer d'affaire.

[HRP: mdrrrrrrr, tu dois pas aimer les gens têtus, pauvre gobelin (XD)]

J'attrapais au "vol" la petite fée qui s'écroulait. Je pris Artanis et l'installai sur mon dos. La lave n'était plus qu'à quelques mêtres et j'avançais aussi rapidement que je le pus... Cela m'était difficile, mais j'y arrivais néanmoins et atteignis la porte d'e,trée après d'interminable moments. Sortir, sortir sortir... La porte était bloquée.

"..non" gémis-je, au despespoir. Jeme tournai et regardai la mort arriver.

Je pris la dague, par réflexe. Celle ci était chaude, étrangement chaude. Les pierres précieuses luisaient, avec une lueur rappelant celle de la lave... Une inscription en langue naine sur la lame, en dessous de la garde. Je ne la comprenais pas mais par instinct, je jetais la lame dans la lave furieuse.

Soudain, silence. Puis un bruit, plus un mouvement. La lave s'était arrêtée en plein mouvement. Elle était à peine à un mêtre... Je poussais un long, très long soupire de soulagement, je m'agenouillais, au bord des larmes. Je déposais aussi doucement que possible Artanis et je m'éffondrais à mon tour, dans l'inconscience.

Lorsque nous nous reveillâmes, la lave n'était plus la, mais l'orage tonnait encore. La lave avait disparu et enporter avec elle les centaines d'épées, d'armures de casques et autres ustenciles présents dans une armurerie. Artanis, et contre toute attente, déclara qu'il voulait descndre par l'endroit ou la lave était arrivée. Je lui déclarait que nous ferions mieux de sortir et il sembla acquiescer. Il déclara :

- Un grand mystère règne sous cette armurerie, j'aurais juste aimer le connaitre.

Résistant a l'envie de lui demander pourquoi ce mystère lui importait tant, je me dirigais vers la sortie, sur l'épaule d'Eighir. Artanis était soigner sous les pieds semblait-il, il ne souffrait plus et a mon avis, sa magie avait du faire effet durant le moment ou nous avons dormis. Eighir ouvrit la porte et la première chose que j'aperçu fut un éclair. La pluie avait cessée, mais le tonnerre toujours pas. Mais la seconde chose que j'ai vu, s'est que l'armée de mort se dirigeait toujours vers le lac. Il y avait encore des fantômes, des squelletes, des mages fantômatiques qui avaient une boule d'énergie qui leur tournoyait autour, il y avait même un dragon squellete dans le ciel, qui faisait des ronds. Ils semblaient avancer vers un but précis et ne s'intéressairent même pas a nous alors que l'on était qu'a dix mètres..