L'histoire d'Eighir et de ses compagnons (Terminé)

Là je ne comprenais plus rien. Je me doutais qu ecela avait trait avec la sorte de typhon observé au centre du lac. Une forte angoisse me saisit.

"Et.. et si on retournait à la forêt plutôt, non?"

Ma voix me parut si tenue et dénuée de poids. Je regardais avec fascination les morts marcher vers le lac... La voix glacée d'Artanis me coupa.

" On les suit...?"
"Bien sûr... Suivre une bande de morts vers un trou sombre au centre d'un lac, je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi sensé...."
"Bien bien..."

Artanis s'avança néanmoins sur la route à la suite des morts-vivanst avec précaution. Je frissonna et soupirai. Non sans angoisse je le suivais. Puis, empoignant mon épée, jerepris mon asng-froid. Dénouons le mystère... Nous savons où est la sortie après tout.

A contrecoeur, je suivis Eighir et Artanis en voletant. Ma belle forêt me semblait bien loin désormais. L'armée des morts se dirigeait donc vers le lac et nous nous décidâmes a y retourner également. Toujours sur nos gardes, nous suivions les morts, de loin, toujours au moins dix mètres d'écart. Mais au bout d'un certain temps, Artanis déclara une chose que je ne saisis pas et se dirigea droit vers un squellete, l'épée a la main. Il l'aborda, lui demandant ce qu'il faisait, ou il allait et ce qu'il était au juste. Contre toute attente, le squellete s'arrêta et répondit a Artanis. Je l'entendit :

- Je suis le squellette de Moko Ermastogris. Un orc qui vivait il y a peu de temps dans un camp a l'autre bout de la ville. Il a été tué par un éclair et celui ci m'a animé. Je me dirige vers le lac souterrain pour y purger ma peine de squellete. Effectivement, chacun d'entre nous doit surmonter l'épreuve du lac pour devenir un "mort survivant". Ceux qui resteront pourront alors semer la terreur a leur guise, il aura surmonter l'épreuve ultime et ses forces en seront quadruplé.

- Cela marcha aussi sur les vivants ? demanda Artanis avec fougue

-Oui, je pense. Mais ils ne ressentent pas l'appelqui doit les emmener vers le lac. Si vous me suivez, je vous epliquerait ce qu'il faut faire.

Artanis nous fit signe de le suivre, nous allions dans le pays des morts, sous le lac souterrain...

Suivant le squeltte, ils arrivèrent au lac souterrain. Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, d'autres morts vivants s'étaient ralliés à la petite troupe, et d'autres troupes semblaient encore affluer vers ledit lac.
C'est incroyable, souffla Eighir. Ils sont des milliers...
Personne ne répondit. Ils continuèrent d'avancer dans la pénombre. Ils voyaient, en fait, grâce aux nombreuses torches que portaient les non moins nombreux squelettes. Et tous, un par un, se jetaient dans les eaux sombres. Alors, cela faisait une torche en moins... Mais elel était aussitôt compensée par une autre torchequi arrivait au loin.
Il faut vraiment faire ça ? demanda Glistine qui n'aimait vraiment pas l'eau...
Je crains que oui, soupira Eighir.
Artanis se taisait. Il n'avit pas peur de l'eau mais plutôt de ce qu'il y avait dedans. Des eaux aussi sombres ne pouvaient cacher que des monstres sanguinaires. Lorsqu'il en fit efnin part à ses amies, Eighir se contenta de répondre, bien qu'un peu angoissée :
Ca vaut le coup d'essayer.
Ils suivirent leur guide sur une digue en bois, dressée là en des temps reculés, jusqu'au centre du lac. Là, le squelette se retourna et dit :
Voilà... C'est ici, selon les anciens, que l'on a le plus de chances de trouver la rédemption. Je m'en vais aujourd'hui, dans l'espoir d'une mort meilleure. Amis, bonne chance !
Sur ce, il sauta. Le temps parut infiniment long pour qu'il touche l'eau. Il ne la toucha jamais : il disparut avant, tout bonement et simplement... [/u]

[HRP] "Alors, cela faisait une torche en moins..." MDR !!! [/HRP]

Nous étions complètements interloqués. Que venait-il de se passer ? Le squellette venait de disparaitre dans le vide. Tout bonnenement. Artanis pris la parole :{/i]

- On le suit ?

[i]Même lui n'avait pas l'air sur.

- Ben écoutes... oui, répondit Eighir.

- Alors allons y.

Il sauta, disparut en touchant l'eau, Eighir suivit, moi sur son épaule. Lorsque je vu arriver l'eau, je ne pu retenir un cris de terreur.

[HRP] J'ai pas envis de dire ce qu'on va trouver de l'autre côté... lol. Allez vous deux, faites avancer le shmilblik ^^. [/HRP]

[HRP: j'ai mon idée ]

Nous ne touchâmes jamais la surface del'eau. A la place, nous fûmes transportés ailleurs, dans un éclair sourd qui secoua la moindre de nos cellules. Je perdis connaissance.

Quand je m'éveillai, je sentis la pierre froide contre la joue. J'étais couchée sur le ventre. Je voulus mettre mes bras en avant pour me relever mais mes mains étaient enchainées dans mon dos. A côté de moi, je vis Artanis qui les mâchoires serrées, regardait fixement devant lui. Je suivis son regard. Un mage était assis sur un trône, en tenant Glistine par les bout des ailes.

"Et bien, enfin réveillés tous les deux? Bienvenue!"

Je m'agenouillais, Artanis aussi. Ma voix s'éleva, fêlée.

"Relache la... Et dis nous qui tu es!"

Mais l'homme ne répondit pas...

[HRP]C'est mon papa...[/HRP]

Je ne pouvais plus bouger, bien entendu. Il m'avait réveillé longtemps avant que Artanis et Eighir ne se réveillent. Il m'avait transporter dans une pièce sombre et enfermer dans un bocal, celui ci était relié par un tube a une bassine. Il avait ensuite fait de nombreuses potions d'alchimies, les avait verser dans la bassine et avait prononcer une formule magique que je compris a peu près. Cela se traduisait a peu près par :

"- Par la mort, le sang, la pluie de tonerre, les éclairs, la géhenne des dragons noirs, l'enfer et la puissance des ténèbres, par la mort..." Il émit ensuite un bruit semblable a un gargouillement et pris un couteau et un coeur de... je ne sut quel genre de coeur s'était, mais j'eu la nausée. Le mélange des potions s'agitèrent dans la bassine, transportant une odeur fétide par le tube, puis il reprit : Par le sombre destin des elfes, des fées, des humains et des nains, le coeur de dragon, la lame noirci par le démon, la forge de Satan et la rage des cieux... Que cette fée devienne mauvaise. Qu'elle donne son âme au diable, qu'elle soit maudite, que chaque parcelle de son corp devienne cendre !!! Que son âme tout entière soit dédiée au mal et a l'injustce, a la haine des êtres vivants, qu'elle meurt !!!
Durant toute l'incantation, je me suis mis a pleurer, a taper contre le bocal, a crier ma haine, a penser a ma vie, je revoyais tout défiler... Lorsque le sortilège fut terminé, un gros coup de tonerre tomba, en plein milieu de la salle. Sur mon bocal. Je sentis le courant passer dans mon corp, je tombais, inconsciente. Je sentis tout de même le liquide du bocal remonter le tuyaux et me recouvrir. J'allais mourir noyée. Je fis des rêves cauchemardesque durant cette inconscience qui me parut durer une éternitée. Ces rêves modifièrent ma personalitée, mon âme. J'avais déjà connu cela lorsque j'avais perdu mes ailes, je broyais du noir. Mais cette fois, s'étais mille fois pire. Je n'avais plus d'âme. J'étais perdue. Lorsque je me réveillais, j'étais heureuse, mais pas n'iomporte quel sorte de bonheur. Je savais très bien que mes amis avaient aussi été capturer, je savais qu'ils étaient prisonnier. Je savais qui était la personne qui me gardait prisonnière. Je savais aussi que j'étais libre désormais. Je rejoins la personne qui m'avait "modifier". Elle était assise sur son trône, juste devant les deux prisonniers. Il me prit par les ailes, qui avait changer d'ailleur. Je me regardais de près et soupirais d'aise. J'étais devenues rouge, j'avais une queue de démon dans le dos, deux petites cornes sur la tête, des ailes de démon... La parfaite petite démone... Eighir demanda a mon maitre de me relacher, il le fit aussitôt. Il me déposa dans sa main, ou je m'allongeais, a l'aise...

Artanis restait placide. La cruauté faisait partie de son quotidien et le sort que ce foutu mage avait resérvé à Glistine ne le touchait en rien. "On n'a que ce qu'on mérite." Le truc, c'est qu'Artanis voulait sortir maintenant, et ça, ça le rendait dangereux...
Eighir, de son côté, était épouvantée par ce qu'était devenue la petite fée. Comment la petite créature, naguère si joyeuse, était devenue cette chose ? Qu'était elle maintenant ? Comment cet homme avait osé ?
Artanis se leva, s'épousseta tranquillement et fixa le mage.
-Bien... Vous vous êtes bien amusé ?
-Et ce n'est pas fini, fit ledit sorcier avec un sourire.
-Je confirme. Ce n'est pas fini : à mon tour de m'amuser...
-Comment ? Le mage éclata de rire.
-Bon écoute vieux. Tu me fais sortir et il ne t'arrivera rien. J'ai bien peur que tu me sous-estimes gravement.
-C'est possible. Mais... Tu ne réclames pas la libération de tes compagnes ?
-Qu'elles se débrouillent. Je ne ressens rien pour elles.
Eighir étouffa un sanglot. Son ancien compagnon la lâchait comme ça, sans préavis. Glistine, quant à elle, n'écoutait pas : elle pensait à tous les mauvais coups qu'elle pourrait faire à présent... Pendant ce temps, le dalogue continuait :
Mais... Pourquoi te ferais-je sortir ? demanda le mage.
Artanis commençait à s'échauffer.
Parce que je sais où tu es exactement. Ton illusion sur ton trône ne m'a bluffé en rien.
Il se trouna vers un coin sombre de la pièce, et continua :
En outre, je sais me battre, je fais aussi de la magie, j'ai des armes démons, des talents hors du commun, je suis connu sur mon monde et tant d'autres choses...
La mage renchérit habilement :
Et autant de choses que je gagnerai en te tuant séance tenante...
Artanis s'était piégé. Là, il devint dangereux... Il se lança dans le coin. Des lumières jaillirent, des sorts sans doute, des grognements se firent entendre, le fracas des armes combattant contre quelque ennemi. Un cri. La voix d'Artanis :
Gagné.
Il sortit de l'ombre, une dague sous la gorge de l'ennemi.
Alors ?

[HRP]Et tu croyais pouvoir vaincre l'archimage qui s'est amusé avec les deux petits archimages, qui dirige une armée de squellette et possède le souterrain Karto Sturra dans son entier... avec une petite lame ? Mais bien sur... [/HRP]

Quelque chose n'allait pas... cet homme avait mis sa lame sous la gorge de mon maitre. J'invoquais un bouclier. La lame se sépara d'un millimètre de la gorge, sans qu'Artanis ne sente rien, puis d'un centimètre et la il compris qu'il y avait un problème. Il enleva la lame et redonna un coup puissant. Mon maitre rigolait. D'un rire que j'appréciais tant depuis peu. J'étais concentrée, si je relachais mon attention, Artanis en profiterais pour trouver une faille dans mon bouclier et aller frapper mon maitre. Je doutais tout de même qu'il puisse le vaincre. C'est le maître des lieux, il est invincible...

- Alors petit aventurier, je t'ai téléporter ici, ainsi que de nombreux autres avant vous. Je les ai tous fait venir ici, sauf deux mages qui se complaisiat a penser mutuellement que s'étais l'autre qui l'avait envoyer ici... Ils ont régler leurs compte tout seul. Pour ma part, s'est mon passe temps de battre des aventuriers. De les tuer de mes mains !

Une boule noire, entourée d'éclairs sortie de la main de mon maître et frappa Artanis dans le ventre. Celui ci s'étala contre le mur, dix mètres derrière alors que mon maître et moi même rigolions de l'état pitoyable dans lequel il était. Il regarda Eighir et déclara :

- Qui a dit que les méchants devaient toujours perdre ? Eighir, tu viendras avec moi, je te prendrais pour femme, nous nous marrierons dans les catacombes ... et je te ferais un enfant qui sera comme moi : mi humain, mi démon...

Sur ces paroles, son corp enfla, deux cornes énormes sortirent de sa tête et des pics poussèrent sur son dos. Des flammes glissèrent sur sa collonne vertébrale, pour rajouter a la chose un effet encore plus apocalyptique. J'étais en extase, mes ailes de démon frétillèrent, je volais a toute allure en rigolant d'un rire que je n'avais jamais eu. Mon maître attrapa Eigir et l'emmena dans la pièce ou il m'avait transformer. Elle allait enfin comprendre la vrai nature de (la force ? lol) ce qu'étais la vie et la mort.

Artanis se réveilla, seul. Et surtout, avec plusieurs os brisés...
Bon... Alors, en premier, une petite guérison s'impose.
Il remarqua que ici -et c'était logique- la magie marchait normalement. Il utilisa la toile pour réparer ses os et s'assurer qu'aucune hémorragie interne ne veillait.
En deuxième... Hum... Après, tout je me fous de tous ces gesn, ce que je veux c'est sortir.
Il explora la salle de fond en comble. Rien. Rien qu'un trône luxueux mais dont il se foutait totalement dans l'immédiat. Il y avait une seule porte. Donc, un seul chemin. Pas de chance, Artanis n'aimait pas n'avoir qu'un seul chemin à prendre, ça laissait la place à des pièges. Il regarda donc le plafond. Ah ! Un système d'aération. Quand il y repensa, il se dit que c'était logique, puisque ce repaire devait se trouver sous terre, et donc il fallait un système de ce genre pour éviter le manque d'oxygène, les coups de grisou et autres petites broutilles.
En trouvant maintes prises, il parvint à la grille, qu'il entreprit de faire fondre à coups de crachats hyper acides, jusqu'à obtenir un trou respectablement grand pour lui. Il fit fondre de même les pales de ventilateur qui pouvaient le menacer. Puis il s'engouffra dans l'étroit conduit. Il parvint très vite au dessus d'une salle dans laquelel il pût apercevoir à travers la grille Eighir, la fée et le démon. Boaf... Qu'ils se débrouillent ensemble. Artanis n'était sans doute pas de taille à se mesurer au mage. Il continua donc son chemin, passa au dessus de plusieurs salles sombres et sans interêt.
Pffff... Autant chercher un aiguille dans une botte de foin.
Il arriva à penser que justement, pour trouver une aiguille dans du foin il suffit d'y mettre le feu et de passer un aimant... Plus facile à dire qu'à faire, vu le prix du foin... Bon, il passa en vision ethérée. Il pouvait voir, de loin la silhouette des trois protagonistes. Il pensa au passage que le démon allait bien s'amuser, d'après ce que lui avait vu du corps de la jeune femme en vision ethérée... Plus loin, il voyait un rassemblement de bêtes... Un enclos, peut être. En tous cas, elles étaient nombreuses. Et sinon ? Rien. Pas de sortie. Rien que de la pierre à perte de vue.
Bon... Peut être que on peut sortir que par les portails, pour finir...
Méditant la question, il s'endormit dans les sombres tuyaux...

La haine, la colère, le mépris et le dégoût se disputaient en moi avec férocité. Manifestement je n'avais pas mon mot à dire et cela me mettait hors de moi. La salle était petite, et sombre. Glistine qui voletait autour de moi m'agaçait au plus au point, et une vague de haine me submergea lorsque j'apperçus le visage d'Artanis à travers la grille. Quant au mage, il paraissait être un bien faible poids face à ce que je venais de subir. Encore des désilusion et j'avais honte de m'être trompée. On ne pouvait compter sur absolument personne. Alors que le mage m'attacait, je lui hurlais ma haine à la figure et eut un mouvement de recul. Je m'assurais sur mes pieds, dégaina mon épée chèrement acquise et le mença du bout de la lame.

"Ecoute moi bien, toi le mage de pacotille... Amuse toi à essayer de m'asservir comme Glistine et tu n'auras plus la machinerie nécessaire pour en profiter..."
"Ah tu te rebelles!"

Il paraissait ravi... J'étais écoeurée. C'était trop pour moi. Je me sentais trembler de la tete au pied d'une haine féroce. Je n'avais besoin de personne pour devenir une vraie démone. Je m'élançais contre le mage, mais Glistine s'interposa. Je la saisis avec brusquerie, la serra avec violence et la projetai au sol avec mépris.
Mon assaut avait néanmoins été interrompu, et à présent le mage avait prévu. Un éclair bleu jaillanssant de se smains m'étouffa, strangulaire et brulant. Je poussais un gémissement étranglé, portait mes mains à la gorge là où la corde magique l'étranglais et tombais à genoux.

"Femelle, tu seras mienne..."
"Je... ne serais rien... du tout... Autant... mourir.... espèce de pourri..."

J'avais tout perdu. Mes compagnons, l'espoir de sortir... l'espoir tout court. Et je le maudissais de toute mon âme...

J'avais passer le stade du plaisir, de l'excitation ou tout autre sentiment de haine ou de rage. J'étais en transe. Mon maitre paraissait ravi de me voir voler comme cela, mon corp rouge laissant une trainée noire derrière moi. Je me disait que bientôt Eighir serait comme moi et cela me donnait du plaisir, un plaisir puissant, comme j'en avait jamais ressentis. S'étais du saddisme. Quand a Artanis, je le revoyais encore écrasé contre le mur, mort.
Je fit léviter Eighir jusqu'au bocal, que mon maître avait remplacer pour l'occasion, il y versa les potions et contre toute attentes, fit une pose.
Il rejoins son trône pour s'asseoir. Je lui demandais d'une toute petite voix appeurée quel était son problème. Il me répondit qu'il voulait faire d'Eighir une démone d'un rang presque égale au sien. Mais... il n'avait qu'un sortilège pour faire cela et il était très dangereux. Il pourrait faire s'écrouler le chateau tout entier. Il se décida tout de même a le faire, me demandant de l'assister comme il le fallait. Eighir était recroquevillée sur elle même, a moitié pleurant, a moitié rageant. Le démon traça une ligne avec du sang humain sur le sol, un rond, puis un mauvais oeil. L'étoile satanique. Autour de cela, il disposa des bougies, je les allumais en soufflant dessus, Et enfin, il alla se placer au centre, incanta un sortilège, m'obligea a répéter et invoqua son "supérieur". Le sortilège se passa bien et la bête lui répondit d'une voix sourde, son image apparut, les enfers se déchainant autour de lui. Elle croqua une âme et déclara :{/i]

- Que désires tu...

- Désoler de vous déranger mon maître, mais je désire votre immense connaissance du mal et votre intelligence sans limite pour m'octroyer la femme dont je rêve, il me faudrait la transformer en un démon de ma puissance si votre grandeur me l'accorde. Il s'agit de celle ci. [i]Il montra Eighir du doigt

- Hummmm... j'arrive...
Il faut que je la voit de plus près... pour les services que tu m'as rendu dans ce monde, je t'accorde ce que tu me demande..

Il passa par la fenêtre... et débarqua, depuis les enfers, dans Karto Sturra. Le Diable se tenait devant moi, dans toute sa splendeur... J'étais totalement submergée par sa puissance, sa haine et son aura de mort.
Je n'arrivais toujours pas a y croire, il était vraiment la. Notre maîtrre a tous.

Non...

Je regardais le Diable, image même de tout ce qu eje ressentais à présent. Il était dans mon esprit, je m'adressais à lui sans que personne ne puisse entendre...

"Transforme moi en démone, Diable... Vas y, je me laisse faire. Mais je ne serais pas une démone docile... "

Rires...

"Ca je m'y attendais, petite femme. Pourquoi crois-tu que j'accéde à la requête du mage? Donnez moi un beau, très beau spectacle..."

Et je me sentis devenir démone. Le mal s'ancra plus profondément en moi et ma balance de justice s'inversa. Je me sentis devenir mauvaise au plus profond de moi même. Des cornes, une queue, des ailes... Ainsi qu'une plus grande force physique, une intelligence plus aigue et une puissance magique hors du commun...

Je me réveillais quelques minutes plus tard, dans les bras du mage. J'ouvris un oeil, un seul de mes deux yeux argentés était devenu rouge.

"Très bien, tu as ce que tu veux," sifflai-je au mage, Glistine posée sur son épaule.

Je me relevais vivement, face à eux. Je réfléchissais à toute vitesse, histoire d etrouver un moyen de me sortir de là... Avec Glistine si possible...

Artanis s'était réveillé à temps pour voir la transformation d'Eighir. Etait ce une bonne ou une mauvaise chose ? Il n'en savait rien. Il s'en foutait.
Bon... C'est pas tout ça mais il faut que je sorte moi...
Il se remit en route dans le dédale des tuyaux. Un système de ventilation donne toujours sur l'air libre, après tout, non ? C'est à un embranchement qu'il vit une issue qu'il n'avait pas vu la première fois. Une vois qui montait. Vers la lumière ? Peu importe. Il devait s'agir de la seule sortie. Il grimpa donc en s'appuyant sur les deux parois malgré le fait qu'elles soient glissantes. Il arriva après deux minutes de montée âpre à un plat. Encore des pales, encore la même technique... Encore une grille, idem. Après la grille, c'était une paroi vertigineuse. Il se situait à une bonne centaine de mètres de hauteur. Il réfléchit. Bon. Seule chose à sa disposition pour descendre tranquillement : sa cape. Il l'épousseta soigneusement, avant de sauter en toute quiétude. Il la déploya juste après. Et il vola. Il vit le lac d'en haut. En planant, il finit par arriver à l'entrée de la digue.
Bon... Bah maintenant je n'ai plus qu'à trouver un portail, on dirait...
Il entama la route, oubliant les squelttes qui se bousculaient pour plonger dans le lac. Très vite, ce dernier fut hors de sa vue...

Le diable partit, me laissant avec mon démon et sa démone : Eighir. Une fois tranquilles, je me mis a sautiller de joie, j'allais enfin assister a un spectacle d'une rare intensitée, le rut de deux démons. Mais mon maître n'était pas dupe. Il soupira :

- S'est déjà bien aimable qu'il t'ai transformer a moitiée, mais quelle moitiée prend le dessus dans ton esprit ?

- Mais celui de la haine mon amour...

Mes pensée furent chamboulées, je pensais assister au spectacle de deux démons en train de s'accoupler sauvagement, mais mon maître avait des doutes sur l'identitée d'Eighir... J'étais blasée, je voulais... je voulais m'amuser, je voulais les voir sortir leurs griffe, j'aurais été la spectatrice la plus admirative ! Mais non, Eighir n'étais peut être pas réelle, ce n'était peut être qu'une moitiée de démon... j'avais envie de tuer cette démone, cette fausse démone... Quels étaient ses buts ? mentait-elle ? Ou était-elle franche ? Mon maître se dit qu'après tout, si il lui faisait un enfant, elle changerait peut être... Je me sentais mieux, je reflétais les sentiments de mon maître, plus intensémment encore que lui même.

J'étais hors de moi. Autour d emoi, mon aura formait comme un gouffre profond de désespoir.

"Il est évident que je suis du côté de la haine mon chéri. De quel autre côté veux-tu que je sois...?"

Je sentais ma voix monter d'un cran, tout comme la blessure béante dans mon âme qui éveillait un feu ardent, brulant et puissant, quelque chose de destructeur. Le démon en face parut le sentir.

"Allons, allons. Au lieu de rappeler à ton âme son tournement, pourquoi ne pas puiser dans le feu qui te consume pour te vautrer dans la luxure que je t'offre?"

Je fus prise au dépourvu par la question. Il s'attendait sûrement à ce que je m'offre dès ma transformation, sous les yeux de Glistine en plus. Quelle honte... Ce serait tomber bien bas que d'accéder à son désir immédiatement. Je décidais de jouer la farouche... Et puis à quoi bon.... Je ne pourrais jamais rentrer chez moi... Je poussais un long soupire de dépit.

"Laisse moi le temps... De dompter ce feu.." biésais-je....

Mon maître parut apprécier la réplique, ce qui me rendit contente également. Il retourna a son trône dans l'autre salle, pour récuperrer le cadavre d'Artanis, mais le cri de rage qu'il poussa m'arracha des sanglots et fit reculer Eighir d'un pas. Je volais vers lui pour implorer mon pardon, mais il m'attrappa violemment et me jeta sur le sol, plein de haine. Eighir, était a moitiée heureuse de ce qui m'arrivait, elle sentait que son côté démon luttait pour la destruction alors que son côté humaine luttait pour conserver ce qui lui restait de dignitée. je me relevais péniblement, mes ailes froissées. Le démon hurla :

- Ou est passé l'humain ?

Eighir avait perdu toute considération pour Artanis, elle le haissait même. Elle déclara, de sa toute nouvelle voix, diabolique :

- Il est bien loin maintenant... Peut être vaudrait-il mieux le rechercher non ? Nous le tuerions ensemble, mon amour...

Je la maudit pour ce qu'elle venait de dire, je sentais qu'elle disait cela sans le penser réellement, jusqu'a présent en tout cas... Le démon répondit :

- Dans ces cas la, je vais le retrouver. Donne moi dix minutes et il sera de nouveau la. Je vais ouvrir un passage juste devant lui au moment ou il marche... S'est assez diabolique comme plan, mais j'aime... Il reprit sa forme humaine pour passer par la porte.

Eighir le regarda, surprise.

- Comment as tu fait cela mon très cher mari ?

- Ah, cela... je te le dirais si tu es sage...

Il ferma la porte, et son sortilège, commença. Eighit bouillait, mais elle se dit qu'il était enfin temps qu'elle ai une discution avec moi.

Je croisais les bras et me tournai vers Glistine, une moue su rle visage. La haine se disputait en moi. Deux haines précisèment: celle de l'humaine qui venait de se faire trahir, et la haine diabolique qui s'était emparé de moi? Je décidais de les faire taire pour l'instant. Avec mépris pour moi-même, je me surpris à souhaiter qu'Artanis échappe au démon... Je me ressaisie, sans nul doute, Glistine avait des choses à me dire. Je sentis une vague brulante déferler en moi, de la colère. Je savais qu'elle était sous l'emprise du démon.. Je n'aimais pas la conversation que nous allions avoir.

"Pffff tu m'as deçue, fit-elle ave cune moue dédaigneuse. Même pas capable d et'envoyer un mâle, pour une démone c'es lamentable.
- Peut-être je n'aime pas jouer les protistuées."

Moi voix était d'un ton égale, elle parut surprise.

"Qui t'a parlé de prostituée? Je te parle de devoir d'épouse..."

Je tenais ma langue sur cette réplique, laissai un silence couler.

"Et tu voulais être au premier rang de ça?"

Elle sentit le mélange de répugnance et de fascination. Elle acquiesça avec entrain. Ah...

Mon esprit n'était plus que vice et perversion ! Et cela me plaisait. Ma déception fut bientôt remplacer par de la peur lorsque je vis le démon sortir de la porte, dix minutes plus tard. Il était furibond. Je m'en allais pleurer devant lui pour appaiser sa haine, probablement due a l'échec de la récupération d'Artanis... mais je n'éspérais qu'une chose : qu'il me batte. Ce qu'il fit, comme précédemment, il me pris toute entière dans sa main et me lança contre un mur ou je m'écrasais fort. Je glissais du mur et atterit sur le sol gelé. J'avais mal, mon corp tout entier me lançait. Mais je retournait en rampant vers mon maître, pour implorer mon pardon. Eighir avait pitier de moi. Elle ne le montra pas. Celui ci ne daigna même pas s'intéresser a moi. Il s'assit sur son trône, Eghir fit mine de venir a côté de lui pour faire office de présence mais s'arrêta a l'accoudoir. Le démon déclara :

- Vient la, femme, lorsque je vais mal, tu devrais faire comme cette petite peste de fée, tu devrais ramper pour m'implorer, au lieu de te montrer distante et farouche. Tu fais de graves erreurs que tu paieras lorsque je me serais débarasser d'Artanis... N'oublie jamais une chose, la bête ne t'as pas donner autant de pouvoir qu'a moi, tu n'est démone qu'a moitier. Si tu tentes quoi que ce soit, tu seras vite détruite. Même si je ne le désire pas...

- Je ne me rebellerais pas, mais ne serais pas tienne non plus, il faudra que tu me prenne de force car mon côté humaine est toujours plus fort, et il ne désire en aucun cas toucher une créature tel que toi... mon amour...

- Ou que toi... [i]ricanais-je.

Mon ma$itre me regarda avec amusement, j'étais aux anges, ou plutôt aux démons...

[HRP] Il part en sucette le RP la ^^ [/HRP]

[HRP: ça me déplaît pas Mais queu même, faut trouver une solution.]

- Hum forcément, c'est sûr. Sauf que je reste humaine et pas un créatur epervertie qui demande aux êtres qui l'accompagnent de ramper. Je vois très chère que tu as préféré te faire coller à un mur plutot que de profiter de mon amitié quand j'en avais encore. Fort bien ma belle.
-Comment peux tu me parler ainsi, chienne?"

La voix de la fée démone était devenue plus rauque mais je sus avoir toucher un point sensible. Peut-être un écho, je ne sais pas. En tout cas le démon nous regardait avec jubilation et cela m'écoeura. Je m'assis alors avec insolence sur l'accoudoir de son trone, je le dépassais ainsi. Je lui souris de toutes mes dents.

"Oui, une vraie chienne, mais j'aime ça, murmura t'il."

Je frissonnais, le dégpût à son comble. J'allais le détruire même si il en allait de ma propre vie. Après tout je ne pouvais plus rentrer chez moi: qui aimerait une démone dans mon monde? Je n'avais plus rien à perdre. Un éclat farouche avait du apparaître dans mes yeux car il le perçu.

"Qu'as tu en tête femme retive?
- Ta destruction... chéri..."

Mon ton avait quelque chose de particulier. Il m'attrappa par le cheveux, me projetant à travers ses genoux, à bas de mon perchoir.

"Que dis-tu? Sale chienne!"

Il me frappa durement puis me fit rouler à bas de son trone. Je tombais lourdement sur les marches, un peu asssomée. Ej me relevais, et dégaina. Je fis une barrière magique tout autour de moi. Il avait l'air furieux et dans sa main, un éclair noir qu'il me projeta. La barrière me protégea du choc mais le contre coup fut terrible et me fit reculer. Je voulais le provoquer. Je ne pouvais le battre mais je pouvais le forcer à s'anéantir, à sortir de ses gonds, son propre feu le consumerait. Et moi aussi, par la même occasion.

[HRP] Pfiouh... Enfin de retour ! Pas trop tôt vu le nombre de messages que vous postez ! A ce rythme là Eighir va me dépasser et je n'atteindrai jamais le niveau d'Emmelinä... [/HRP]
Artanis marcha un certain emps un peu à l'écart de la route, par principe : coment passer inaperçu si on est sur la route ? Mais en fait ça n'arrangeait pas grand chose car à part le fait que la route soit tracée, il était aussi à découvert à côté que sur la route...
Il croisait de temps à autres des squelettes et des spectres qui s'intéressaient autant à lui qu'un géant carnivore à une jeune feuille de chêne morte. L'assassin, de son côté, ne tenait pas plus à engager la conversation, sachant ce qu'une question à un spectre omniscient pourrait coûter et l'ignorance des squelettes obnubilés par leur destination. En tout cas, il ne pouvait se départir de l'idée que les morts de ce monde avaient été nombreux, extrêmement nombreux avant que la vie soir réduite à des animaux et des monstres hors de l'imagination.
Ce faisant, il arriva après un temps infini de marche au pied d'une muraille de granit. La forteresse naine. Bien que vieille et usée par le temps, celle-ci semblait encore tenir debout. Les remparts étaient moussus et abimês, mais s'élevaient encore assez haut pour empâcher un intrus mal équipé de passer. Cela tombait bien : Artanis était bien équipé.
Il entreprit, après s'être piqué, l'escalade du mur. L'érosion avait creusé des prises pratiques qu'Artanis exploitait de son mieux. Lorsqu'il n'y avait plus de prises, parfois, il faisait comme il pouvait : magie, capacités de mouvements, retour en arrière...
D'ailleurs sa magie était très aléatoire. Il rechignait à l'utiliser car un simple sort de lévitation pouvait se transformer en un vortex capable d'avaler toutes les choses de la corpulence d'un homme ou moins... Beaucoup d'animaux trouvèrent la rédemption quand il essaya de voler ainsi...
Enfin, après une demie heure d'acharnement sur la paroi rude, l'assassin parvaint sur le chemin de ronde...

[HRP: Te dépasser? Naaaaan je crois po quand même ]

- Va à la niche sale chienne, je viendras te chercher des puces plus tard."

Je fus humiliée de cette phrase jusqu'au plus profond de moi, et Glistine rit méchamment. Elle alla voleter près du démon.

- qu'allez vous faire faire maître??? Qu'allez vous faire??
- Cherchez celui que je n'ai pas trouver tout à l'heure. Des espions me rapportent l'avoir vu près de la fortresse.
- Normal, il cherche la sortie!
- La sortie... Tu aurais pu m'avertir plus tôt qu'il sait où est la sortie!!!"

Le démon prit Glistin et la projeta à nouveau contre le mur. Quant à moi, mon esprit démoniaque et revanchard se réjouissait dela future capture d'Artanis. Le démon sortit à nouveau, se téléporta aux pieds de la forteresse...

[HRP]Et beh ! s'est pas trop tôt que je m'y remette moi ![/HRP]

Le choc fut plus rude cete fois, je me elevais avec difficultée, surement plusieurs os cassés. Je me décidais de voler pour porter mon corp et ainsi ne plus souffrir, mais je ne pus décoler. Noooon !! L'une de mes ailes était déchirée, a cause du choc probablement. Mais le tout était que je ne pouvait plus voler. Le démon était partti et je ne me sentais pas de taille du tout contre Eighir... Je décidais donc de m'éclipser, pour éviter une autre discution fastidieuse. Mais Eighir ne me laissa pas m'en tirer comme cela. Elle ùe ratrappa d'un pas lent et lourd en me déclarant d'une voix vicieuse :

- Ou va tu donc petite fée...?

-Je ne suis pas une fée !

- Tu fuis ? Que fuis tu ?

- Je ne fuis pas !

- Voyez vous cela...

Eighir avança d'un pas supplémentaire et se retrouva devant moi. Elle posa sa grosse patte sur mon aile déchirée et dit :

-Tu te sens bien petite fée ?

Je ne répondit pas, la douleur me lacérait le corp. Je commençais a regretter d'être démone... Eighir se baissa et me pris dans ses mains, me tenant fermement. Elle tira sur l'aile, qui se déchira violemment, m'arrachant la peau jusqu'au fessier. La douleur avait n sens. Je hurlais jusqu'a ce que mes cordes vocales me brûlent la gorge. Mon ailes restante s'agita dans un premier soubresaut. Je la supliait :

- Par pité maîtresse, je vous en supplie, ne me tuez pas...

- Te tuer ? Et pour quelle obscure raison ferais-je cela ? Nous étions amies après tout non ?

- Oui...

Elle m'arracha l'autre aile dans un craquement sinistre.... Mon hurlement redoubla, aléatoirement secoué de sanglots. Je n'en pouvait plus, la douleur était suffocante. Je la suppliait a nouveaux, en criant cette fois ci :

- Non Eighir, arrête, je t'en supplie !!! Ne me tue pas !! Non... Non ! Ne me fais plus mal... Je hais la souffrance... Je hais la souffrance ? S's vrai, je ne suis pas mauvaise, je n'aime pas la souffrance, j'aime la vie, j'aime le rire et non le sarcasme... Je redeviens normale ! Malgré ma douleur je suis heureuse !!!

- Tu hais la souffrance ? Etonnant... Et bien tu vas mourir petite peste, tu vas mourir dans d'atroces souffrances !!

Elle rigola et me cassa un poignet d'une pichenette. Je hurlais. Mais malgré tout, je m'aperçu que je rechangais, a nouveau, de couleur. Je redevenais bonne, je rdevins blanche.... La queue de démon disparue juste avant qu'Eighir ne cherche a l'attraper. Malgré tout, j'étais toujours dans la main d'Eigir et celle ci continuait a me csser les membres un a un... Lorsqu'elle me broya le deuxième bras, je me souvins que j'avais des pouvoirs, dont celui de régénération. Peut être allais-je pouvoir survivre jusqu'au retour du démon si j'arrivais a me régénérer constemment. Je fus instantannément recouverte de bleue, Eighir, surprise me lâcha. Mais elle ne voulait plus d emoi sur cette terre, la joie et le bonheur l'avat quitté. Elle leva sa patte sur moi... mais n'eut pas le temps de l'abattre, la porte craqua et le démon se dressait de toute sa hauteur sur le seuil. Artanis était entre ses mains, inconscient. Eighir m'attrapa discrètement et me cacha dans son dos, ou elle me broya les épaules au passage. Je retins un hurlement, perdue dans ma transe. Le démon déposa Artanis sur le sol et déclara :

- Que caches tu dans ton dos femme ?

- Rien, mon cher mari...

-Laches la fée.

Elle me lacha et j'atteris lourdement sur le sol.

- Ele est edevenue normale ? Elle ne me sert plus a rien...

Il avança, bouscula Eighir sur le côté et leva sa patte. Ce fut la dernière chose que j'aperçus. Mes souffrances stoppèrent instantanément.

[HRP]J'ai fais des meilleures fin, mais je pense qu'l est temps de débutter une autre aventure ^^ Alors saloperie de démon, tu es nettement plus fort qu'eux !!! qu'attend tu pour les tuer !!!!!!! Yaaaaaaaaaaaaaaaa !!! lol bonne chance ^^[/HRP]

[HRP: ça te dérangerait si je te rejoinds pour un autre rp? ]

Je me rétablis avec adresse; Je regardais la fée mourir. Dommage. J'aurais tout donné pour qu'elle survive avant qu'elle me trahisse. Je me tournais vers le démon et lui fit un sourire torse. Je m'approchais d'Artnais et le giflait violemment pour qu'il s'éveille. Ce qu'il fit.

"Bonjour Artanis... Tu me reconnais? C'est moi que tu as abandonné alors que j'aurais donné n'impotre quoi pour que tu t'en sortes. Tu réalises où tu es là?"

Le démons ourit d'un air vicieux et pour l'instant il me laissa faire. Je secouai Artanis come un prunier.

"Pourquoi ne nous as-tu pas aidée? On aura put éviter à Glistine de devenir démone! Tu aurais pu m'aider!!"

J'étais en transe et toute mon énergie était hors de moi. Artanis était encore un peu ébhété et ne tard plus à recouvrer ses esprits. Il me cracha au visage, et je le cognais violemment. C'esta lors que le démon me repoussa loin, sans douceur. Il prit Artanis à bras le col.

"Alors tu voulais partir hein? Mais mes jouets ne s'enfuient pas tu sais... Non non non tu vas même être le plus drôles des trois...."

Ca... m'étonnerait...
Artanis avait craché ces mots au visage de son tortionnaire malgré sa douleur et sa fatigue. Il continua :
D'autres ont jué... avec moi... avant toi... Ca ne les a pas amusé du tout...
Le démon ressera son emprise et tenta une attaque mentale pour découvrir une faiblesse nerveuse dont il pourrait user pour détruire son jouet à petit feu et avec un sadisme tout particulier. Il s'infiltra sans mal dans les pensées de l'humain et fut très, très mais alors très surpris : cet homme n'éprouvait aucun sentiment. Il n'aimait rien ni personne, ne haïssait personne, ne tenait à rien... Le démon lui souffla de sa voix rauque :
Qui es-tu ?
Artanis le regarda d'un oeil torve.
Rien qui puisse t'amuser.
Le démon secoua Artanis comme un prunier.
Qui es tu ? Qu'es tu ? Tu ne peux me résister !
La rage du démon se refléta dans les prunelles de l'assassin qui lui renvoya un regard froid et implacable.
D'où sort tu ? demanda simplement le démon, presque suppliant.
D'un autre monde, peut être...
Sur ces mots, Artanis, pris d'u nregain d'énergie, cracha au visage du monstre et lui porta simultanément des coups de griffes qui venaient d'apparaitre à sa main gauche. Le visage du démon se mit à fondre alors que le sang perlait sur le sol, sortant de ses yeux mutilés et des nombreuses entailles bien placées. Le faciès de l'horrible bête se tourna une dernière fois vers Artanis qui lui dit simplement :
Peut être ne suis je pas le divertissant jouet d'un démon mais plutôt un protégé de puissances supérieures...
Le démon s'écroula sous les yeux intrigués d'Eighir...

[HRP: y'a pas de problème ^^]

Je regardais Artanis, à la fois fascinée et intriguée.

"Et tu le tues comme ça toi?"

Il haussa les épaules et commençait à partir. Ni une ni deux, ja partis à sa poursuite.

"Artanis, pourquoi nous as tu abandonnée?"

Il ne répondit pas. Nous étions sortis de l'antre du démon et marchions le long du lac. J'étais à la fois peinée et contente que ce soit terminée, mais j'y avais laissé trop de choses. Je ne pouvais plus rentrer chez moi.

"Artanis... Rentre chez toi... Moi je reste ici..."