La troisième guerre.

Hendrix était étalé sur le sol. Smith à ses cotés en train de le soigner

Smith : Tu vas t'en tirer gars!

Hendrix : Merci vieux ! J'ai cru que j'y resterais... Le général s'est explosé ... la cervelle. Ahah... argh..

Un sourire puis un petit cri de douleur au moment où la balle sortait de sa cuisse. Légerment fiévreux, le caporal se sentait atténué. Il n'avait plus la force de retourner si besoin était. Limite à s'endormir, il tentait de ne pas fermer les yeux.

Hendrix : Et Johnson, comment.. comment il va? Il s'en est tiré? Et l'espionne elle est ou?

Un deuxième cri et puis s'était le silence de plomb. Certains soldats étaient à cotés des morts. D'autres se rafraichissait, se reposait. L'attente allait être longue avant l'évac. Mais cela devenait la routine. Sept heures d'attente, une heure d'action.

- Johnson est mort Phaz. Merci tout de même pour l'aide.J'sais pas où est l'espionne... J'l'ai perdu de vu pendant le combat. Mais bon c'est une espionne elle disparait quand on en a plus besoin.

Après un long moment d'attente, ce ne fut point les hélicoptères qui nous réveillèrent mais le son d'une voix d'homme dans le microphone du sergent.

- Sergent Cobb, ici Zoulou 4 et 5, je sais que ce fut une rude journée mais je dois vous apprendre que votre extraction n'aura pas lieu maintenant. Il y a trois batteries de missiles anti-aériens à 2 km au sud-est de votre position. Il nous sera impossible d'atterir soit vous devrez les détruire. Je re-confirme votre point d'extraction.

Une minutes plus tard, la voix du même homme résonna de nouveau.

- Messieurs, votre point d'extraction se trouve au coordonnées 64°S, 27°E. Lorsque les batteries seront détruires recontacté nous à la frequence 11.4.

La communication fut terminée. Les Ghosts soupiraient, d'autres grommelaient. Il fallait maintenant passer au travers de 2 km en plein milieu du territoire ennemis...

HRP/ Oublier ce post. Erreur de connexion a partir d'un meme ordi./HRP

Cobb s'était fait réveiller par une comunication radio très peu plaisante. Une nouvelle mission.
- Smithy. Je croit qu'il serait temps pour toi de venir voir mon bras. La balle est toujours dans mon bras droit, alors que l'autre a passer complètement en travers. Quand tu auras fini. Fait sur que tout le monde soit bien en état de continué et on part. Les autres, si vous ne vous sentez pas bien vous pouvez toujours rester ici. Deuxième classe Drake. Vous resterez ici. On a besoin de vous pour surveiller les corps et les prisonniers. En passant, si jamais un seul de ces connards fait un faux mouvement, abattez le.
Cobb n'aimais pas ca. Les hommes étaient crevé, il était crever et blesser. Mais les ordres sont les ordres. Il ne restait plus grand monde pour cette mission. Yune, Taylor, Clark, Smith, Moore, Styles, Perrite et Cobb. 8 soldat pour une tache qui aurais du nécéssité tout un détachement. ca allait être dur. Très dur.

Hendrix se sentait légerment mieux. Sa jambe ne le fesait pas trop soufrir et son épaule allait passé la journée voir plus longtemps.

Hendrix : Hey ! Vous comptez quand même pas me laissez là ? Je viens avec ! Il suffit juste que le toubib serre un peu plus fort mon bandage.

Il se leva avec un peu de peine. Mais sa volonté lui permit de le faire. Il enpoigna son automatique et remit sa veste.

Hendrix : Phoenix au rapport mon sergent ! C'est quand vous voulez.

Il laissa échappé un rire mi-nerveux mi-sincère. Après une bonne lampée de flotte, il s'accroupit en attendant la suite des évenements.

Roy était tout de même impressionner. Un soldat étranger. Ne faisant pas partis de son unité, voulait absolument les suivre. Pourquoi pas, si il tient absolument a aller au casse pipe se dit il.
- Bien caporal. Doc vas s'occuper de vous aussitôt qu'il auras fini av ARRRGH! avec moi.
Le doc venait tout juste de retirer la balle du bras du sergent. Le sergent prit une balle dans son chargeur, retirer la balle de la douille, puis, il vida un peu de poudre sur le trou de son bras et de son épaule. Il prit son briquet et alluma la poudre. Une flamme apparu sur son bras et le tout arreta de saigner. Puis il alluma la poudre de son épaule. La flamme sortit cette fois des deux côté de son épaule. Il cria sa douleur et tomba a genoux.
Quand la douleur fut finit il attendit que le doc ai fini d'observer tout le monde.

Je revins dans la nuit. Je n'avais pas honte de ce que j'avais fait... Deux hommes en moins, et un blessé, c'était pas mal. Mais ils avaient réussi a descendre le général. Shit. Encore heureux, on leur avait confié une nouvelle mission. Voilà qui me permettrait certainement de terminer la mienne. En entrant dans la grotte, je vis tout leur regard inquisiteur tourné vers moi.

Sorry pour l'abscence, c'est moi qui ait découvert les armes anti-aériennes. C'est pour cela que je suis partie. Mon informateur m'a appelé, pour me dire qu'ils s'apprêtaient à les virer le plus tôt possible. La mort du général est donc une très bonne nouvelle, retardant le déménagement. Mais nous devrons partir dès que le plus gros des troupes sera sur pied. Désolé pour les deux autres...

Je baissai la tête avec un air triste et sincèrement désolé...et remerciai intérieurement mes parents de m'avoir poussé à faire des études artistique en comédie. Cela m'aidait particulièrement en ce moment. Ecnore heureux, aucun d'eux ne sembla se rendre compte de mon double-jeu. C'était moi qui avait placé les armes...

La disparition de l'espione pendant presque 24 heures, une nouvelle mission encore plus dangereuse. Les morts et les blessés, sa faisait beacoup de coincidence. Beaucoup trop pour Cobb.
- On ne m'a pas dit que vous deviez nous accompagnez cette fois, vous pouvez rentrer chez vous. On auras pas besoin de vous. Messieurs préparer vous. On vas y aller dans quelque minutes.

Je regardai Cobb.

- Sergent. On a perdu deux hommes et on en a un de blessé.. J'crois que l'espionne nous serait utile même essentiel! On a b'soin du plus de tireur qu'on peu avoir. Et en plus, elle sait où se trouve les AA...

Il réfléchis quelques secondes puis me lança un regard approbateur. Il est vrai que l'on avait besoin de soldat comme Blithe et Taylor avait rendu l'âme et que Sanchez était hors d'état de combattre.

Nous prîmes finalement route vers les AA.

Hendrix avançait comme il le pouvait. Se trainant quelque peu, tordant son pied de temps à autre pour éviter une douleur imminente, il marchait au rythme des autres hommes. La journée était une ensoleilé mais pas pesante. En effet, un vent léger vint de temps à autre caresser les soldats. Alors que le soleil, bien présent, ne venait pas plomber et anéantir le groupe.
Le caporal regardait le Sergent. Il avait l'air sceptique et intrigué. Sa remarque sur l'espionne vint confirmer ce que montrait son visage. Hendrix fit pivoter sa tête sur sa droite et entama la discussion avec le toubib.

Hendrix : Je crois qu'il va un peu fort. Certe, elle n'était pas là, mais au point où on en est, et tu as raison, une arme en plus, c'est pas refus. Et puis perso, qu'elle avait été là ou pas, cela n'aurait peut-être pas changé grand chose... Et puis de toute façon, les ordres restent les même. Si elle veut se ballader libre à elle. Mais je vais pas l'attendre pour me barrer !

Il reprit un instant son souffle et par la même occasion ramassa un baton long et solide. De quoi supporter sa jambe et ainsi soulager son corps.

Hendrix : Et puis, il fait le dur, mais il est fatigué, tout comme nous. Il a peut-être pas envie de le montrer.

Se débrouillant comme il pouvait pour suivre la marche, Hendrix épuisa chaque minute un peu plus sa gourde. Forte heureusement, cette dernière était assez importante et pouvait contenir une grande quantité d'un quelconque liquide. Il sortit par la même occasion la chose qui pour lui comptait beaucoup plus que son automatique là où il se trouvait.

*Ah qu'est ce que tu me manque Stef ! J'en ai plus pour très longtemps ici !*

Une photo dans une main, un baton dans l'autre, le caporal discutait avec Smith pour passer le temps du voyage.

Roy marchait devant tout le monde. L'espionne sur les talons il réfléchissais. Il n'avait pas entendu ce que les hommes disait, mais il avait compris la dernière phrase du nouveau caporal.
- Et puis, il fait le dur, mais il est fatigué, tout comme nous. Il a peut-être pas envie de le montrer.
Phaz avait raison. Cobb était au bout du rouleau. Ses deux blessures le faisait soufrir, il sn'avaient pas dormis depuis près de 72 heures. Quelques instant de repos sont les bienvenues.
- Halte, dit-il en levant un poing en l'air. Prenez 10 minutes pour vous reposez.
Cobb se dirigea vers l'arrière du groupe et pris a part deux hommes.
Smith et Phaz. Ils les amena près d'un gros rocher a plusieurs dizaines de mètre du reste des hommes.
Il s'assura que l'espionne était loin. Elle l'était. Et personne ne pouvait les entendres discutailler.
- Messieurs, je doit vous parler. Il faut que je sois certains de pouvoir vous faire confiance. Ce que je vais vous dire là, vous semblera peut être tirer par les cheveux, mais c'est la vériter. Je suis certains que tout ca n'est qu'un foutu traquenard. Cette espionne veut notre peau a tous.
Voyant les regards étranges que ses deux hommes lui envoyait, Cobb agita une main et continua.
- Pensez-y messieurs. Il y eu deux patrouilles dans le secteurs de la cache. Elle ne le savait pas et le territoire était supposé être désert. Ensuite, il y a trois fois plus d'homme que prévu au manoir, ils nous attendaient, et on a déjà trois mort et la pluspart d'entre nous sommes blesser. dit-il en agitant ses deux bras tout endoloris.
- Puis, quand finalement on a confirmé qu'on allait être évacuer, on nous rappele et nous indque une nouvelle mission. J'ai déjà connu des réassignement de mission, mais ca, croyez moi, s'est presque impossible. Y-a quelque chose qui ne sent pas bon, et je crois que c'est cette jolie petite créature qui nous sert d'espionne. Qu'en pensez-vous? leurs demanda-t-il.

Je marchais, silencieusement, me grommelant sans cesse: Ce n'est pas de ta fautes s'il sont morts. Puis Phaz vint me parler.

- M'ouais. Le sergent est épuisé et ça parrait.

Hendrix sortit de son sac une photo que je regardai avec attention.

- Jolie.. Qui est-ce?

Avant qu'il n'est pus me répondre, le sergent nous accorda enfin une petite pause. Il nous amena à l'écart et j'écoutai son histoire qui me parraissait légèrement farfelue.

- Monsieur, si vous voulez mon avis, des imprévus ça arrive tout le temps. J'ai discuter avec l'espionne et j'croirais pas qu'elle veulent notre peau. Pourquoi aurait-elle buté un Ruskov qui allait me decendre sinon? Et puis un réassigement de mission comme celui là, c'est pas de l'impossible. Les Russes sont en mouvement de troupes et en préparation pour la guerre alors quoi... C'est normal.

Ouf, j'espérais sincérement que le petit discours de Smith m'aiderait, sinon, j'étais cuite. S'ils apprenaient que j'étais une espionne à la solde des Russes, j'étais morte d'avance.

Sergent Cobb, merci de la confiance que vous placez en moi. Je sais que mon comportement peut s'avérer douteux, mais je vous prie de me croire. C'est un peu ça aussi les risque du métier d'espionne.

Je croisai les doigts pour que mes bobards passent...

Cobb ne savaient plus quoi dire pour convaincre ses soldats que l'espionne n'étaient pas leur amie. Mais ils semblaient avoir confiance en elle, et pour le moment, tant qu'ils marchaient, sa les aiderais tous.
- Bon écoutez moi bien vous trois. Bohnt, je ne vous fait aucunement confiance, vous allez toujours marcher a l'avant du groupe, et seul qui plus ai. Vous deux, vous me la surveiller comme il faut. Si jamais elle fait le moindre mouvement douteux, vous lui coller une balle dans la têtes. Et pour répondre a la question du russe qui aurait pu vous descendre, si elle l'avait laisser faire, croyez vous vraiment qu'on lui auraient fait confiance par la suite. Pensez y, c'est une espionne et une russe. Les deux ensemble, n'on jamais eu peur de tuer. Même leurs propres allies pour pouvoir arriver a leur fins. Maintenant reposer vous, il vous reste 5 minutes avant qu'on reparte.
Roy s'éloigna des deux soldats et de l'espionne en grommelant dans sa barbe. Qu'elles imbéciles, ils vont se faire tué et je ne pourrai rien pour eux. Il s'approcha d'un arbre et commenca a se soulager en réléchissant. À moins que je ne l'abatte avant qu'elle ne fasse plus de mal. Je vais devoir contacter le QG au plus vite.

Je fixai mon pas sur ceux du sergent.

Excusez moi, Sergent. Je ne suis pas Russe. Je suis Islandaise. Et vous vous trompez sur mon compte. Je ne suis pas le grand méchant loup qui mangera la grand-mère... J'essaye juste de vous aider. Sur ce, à bon entendeur, salut...

Je repartit près des deux soldats censé me garder et but une grande tasse de café serré bien chaud. Le manque de confiance de Cobb ne faciliterait pas ma tâche...Mais bon, je n'étais pas l'ex-meilleur agent du MI6 pour rien. Je DEVAIS y arriver !

Hendrix s'était accroupit ce qui soulageait fortement tout le mollet de sa jambe blessé. Il se tenait à coté de Smith qui lui, était débout. Toujours la photo à la main, il ré-embraya sur leur discussion précédente.

Hendrix : Ah c'est ma femme Stefanie, j'ai du la laisser il y une semaine. J'ai prévu de la demander en mariage quand je rentrerai. Bon sang qu'elle me manque ! Et toi toubib ? Tu as une femme ?

La discussion semblait visiblement interressé quelques hommes dont un particulièrement. Surment le son du mot "femme". En effet, Yune s'approcha d'un pas un peu inprécis, mais assez déterminé. Il fut cependant dépassé par l'espionne qui elle, avançait rapidement. Le caporal n'aimait pas spécialement l'espionne mais pour des raisons plus personnelle. On ne peut plaire à tout le monde comme on dit.

Hendrix : Tiens vous revoila ? On dirait qu'on va s'amuser ! Laissez le sergent, il est a bout de nerf et vient de perdre deux de ses frères d'arme.

Sur ces mots, Hendrix eut un flash, Smith ne devait pas trop se sentir bien non plus, il avait peut-être pas envie de parler... Il tourna sa tête instinctivement vers le toubib et lui lança :

Hendrix : Au fait ca va mon gars ? Tu te sens comment ?

Toujours très délicat, Hendrix voulait s'informer de l'état de ses nouveaux compagnons. Les derniers, il n'avait pas eu le temps de sympathiser et puis le changement de langue perpétuel est dur. Il voulait cette fois-ci se sentir à l'aise dans le détachement, trouver une place.

Je lachai finalement des yeux la photo de Stephanie.

- Elle est très belle! Tu t'es préparez pour cette grande demande? Et non je n'ai pas de femme. Elle est morte dans un accident d'auto il y a cinq ans de cela. Elle m'a laissé par exemple une petite fille. Cindy.

Je sortis au même moment la photo de ma fille, celle qui me gardait encore accroché à ce monde de fou. Je regardai la photo, la montrant en même temps à Hendrix. Je sentais l'émotion monté en moi. J'avais hâte de la retrouver. Je respirai doucement.

- M'ouais ça va vieux. Je ne pouvais rien pour eux.

Malgré ces beaux mots que je me disais, il y avait une partie de moi qui me criait: Coupable! Je me sentais impuissant face à notre destin.

Nous nous arretâmes dans une petite clairière, à quelques lieux des anti-aériens. Phaz vint s'asseoir tout près.

- T'es un bon gars Hendrix. J'suis finalement content que tu nous sois tombé dessus! Et ta blessure ça va?

J'observai légèrement, et elle semblait en bonne état.

- Ce sera cicatrisé en moins de deux!

La nuit arriva, déposant son obscurité sur nos corps affaiblis. Certains s'endormirent, où plutôt, la plupart. J'étais resté éveillé, probablement que mes démons intérieurs me faisait souffrir. La nuit passa sans que l'on ne puisse vraiment la voir, apportant appaisement pour nos frères fatigués. Nous reprîmes la route en direction des AA.

Après deux heures de marche, nous y étions enfin. Nous étions situé sur une colline surplombant un vallon. Trois chars anti-aériens y étaient stationnés et on pouvait compter une vingtaine de soldats russes.

Cobb prit la parole.

- Très bien messieurs, ce ne sera pas du gateau. On a une vingtaine de fantassins sur les bras et nous devons détruire ces trois chars. On a en plus un nid d'MG qui pointe vers le sud donc une approche par là nous sera impossible. Yune, Moores et Perrite vous allez vous occupez du flanc ouest. Vous devrez passer dans le bosquet au nord pour y arriver. Lorsque vous serez en position, contactez-moi. Smith et Phaz vous entrez par ici avec moi. Les autres, un assault par le nord. Clark, toi tu restes ici et tu me dégommes les deux salauds qui sont au MG. Et Bonth, vous me collez aux fesses. Tout le monde en position!

Les soldats s'exécutèrent. On attendait maintenant que tous le monde soit en position.

Yune était maintenant bien décidé. Il avait accéléré le pas et avait rejoint le groupe de la discussion.

Yune : Montre moi ta photo Phaz !

Hendrix : No prob ! Du moment qu'elle reste entière ! (se tournant vers Smith) Eh ben vieux ! C'est ce qui s'appel la faute à pas de chance ! Mais j'suis sur que la vie te sourira à ce niveau la encore. Et puis tu as une fille ravisante. Prends en soin !

Cobb coupa court à toutes les discussions en cours pour annoncer l'arrêt de la marche et la nuit.
Hendrix dormit comme un gosse. Il avait plusieurs heures à ratrapper depuis son parachutage. Et il était bien décidé à tout récupérer.
Se levant presque frais et dispo le matin, ils partirent vers leur mission qui n'était plus si loin. Arrivé sur place, Cobb les briefa sur le déroulement des festivités.

Hendrix trotinait, sa blessure à la jambe avait finalement laché prise et ne le fesait plus tant soufrir. Il se mit en position suivant les ordres du sergent Cobb, Smith à ses cotés.

Hendrix : Tu sais mon gars, tu reverras ta fille t'inquietes ! Ces AA ne sont qu'une formalité. Et puis si on devait ne plus se revoir, j'voulais t'dire que moi aussi ca m'a fait plaisir de tomber sur vous ! J'aurais pu trouver bien pire ! Et je sais de quoi je parle !

Vérifiant une dernière fois son matos, il respira un bon coup et parla à tout le détachement via com-link.

Hendrix : Ils ne nous verrons pas arriver ! Good luck les gars !

Je n'entendais plus que la respiration d'Hendrix. On dirait que le temps venait de figer. Puis...

- À toutes les unités, feu à volonté.

Le voix de Cobb retentit dans mon écouteur.

Blam Blam Blam!

Déjà les premiers coups de feu retentirent dans le vallon. Les premiers russes tombèrent. tout allait si bien. Si bien que...

(HRP Laissons Douyn répondre voir si elle avait prévu de quoi)

Apparemment, tou fonctionnait selon le plan de Cobb. Mais pas selon le mien. Tant pis. Je devais me découvrir. Je tirai une grenade de ma poche, la dégoupillai et la déposai discrétement au sol. Je tentai de reculer, mais Cobb m'aperçut.

-Où allez-vous ainsi ? Vous tentez encore de vous défiler, c'est ça?
-Désolé, sergent. Mais je travaille pour l'argent, pas pour l'honneur.

Je tirai un flingue de ma ceinture et tirai à l'aveuglette, blessant Cobb à la cuisse. Je me retournai et partit en courant. Dans ma fuite, je tombai sur un des pelotons Russes. Hélas pour moi, la mort du général m'avait mis en mauvaise posture. Je n'ai jamais eu le temps de dire "OUF", j'avais une balle coincée entre les deux yeux et je tombai dans l'éternité de l'oubli, descendue par ceux que j'avais aidée. Quel comble !
Adieu l'argent, adieu maman, désolé pour le mal que je t'ai fait...

Le bruit d'une grenade retentit dans le dos du caporal. Il se retouna d'un coup sec. Il put alors observer la scène du face à face : Cobb - Bohnt. Cette dernière prit aussitôt ses jambes à son coup tirant sans but à travers une légère fumée. Les balles siflèrent auprès du trio et l'une d'elle vint se planter dans la cuisse du sergent. Un cri, une jambe qui se plie pour venir s'écraser par terre le Sergent était coupé dans son élan. Voulant réparer son ignorence, Hendrix courrut derrière la traitresse. Malheureusement pour elle, sa course ne fut que de courte durée. En effet, un groupe de russes voulant prendre leurs assaillants en tenaille, lui tombèrent dessus et tirèrent sans sommation. Le corps inerte de la jeune femme était étendu là, sur le sol.

Le petit groupe se heurta à un nouveau problème. Un automatic venait de faire feu dans leur direction abatant la majeure partie du groupe. Les autres n'eurent d'autre choix que de rebrousser chemin. Ils se battaient contre quelqu'un qu'ils n'avaient pas repéré dans la broussaille.

Hendrix : Bon sang ! Elle s'est fait dégommer ! Merde ! Ici Phoenix ! L'espionne nous a trahi mais c'est fait decendre. Je répète, la traitresse s'est fait descendre.

Clark : Ouais eh ben si ca continue, nous aussi... ARgh ! Merde, ils m'ont touché ! Toubib !

Hendrix : Smith ! T'es avec moi ? On fonce là-bas !

Le groupe avait parfaitement réussi son effet de surprise. Seuleument, la riposte ne s'était pas fait attendre. Ne tirant encore qu'à l'aveuglette, les russes avaient malgré tout fait mouche.

De l'Action, pour ça y'en avait! Cobb avait raison, Bonth n'était qu'une traitresse mais au moin elle s'était fait descendre. Je lançai à Cobb une bobine de pansements.

- Mettez ça autours de votre cuisse et serrez bien fort sergent! J'dois aller voir Clark!

Je me levai puis pris la direction de la colline où était resté posté Clark, Hendrix me talonnait. Le sifflement des balles nous firent hâté notre course. En chemin, je tirai quelques balles à l'aveuglette en direction des hommes qui se cachaient derrière les AA. Nous arrivâmes sur place.

- Bon dieu s'que j'suis content d'te voir Smith! J'm'en suis pris une dans l'épaule.

Sous la couverture d'Hendrix, je fis mon boulot de médecin.

- Ahh! Merci vieux! Maintenant dégommer moi ces enfoirés!

Clark avait tué auparavent les hommes du MG alors l'approche par le sud était maintenant possible. Sous l'effet de l'adrénaline, je pris cette direction.

- Hendrix suivez moi! On va leur montrer ce qu'on sais faire.

M4A1 en main, nous firent courte course en direction d'un bosquet d'arbre. Je demandai à Hendrix de couvrir mon avancée et je me dirigai vers une roche plus loin. Un russe apparu de derrière un AA et aussitôt, je lui tirai une rafale de balles. Il tomba net au sol. Arrivé à la roche, je pris position et Phaz vint me rejoindre. Le caporal se déplaça ensuite vers la droite puis dégomma deux russes. Je me dirigai vers le premier AA et m'Adossai à son flanc métallique. Ma respiration était forte et étrangement, à cet instant je n'avais peur de rien, comme si j'étais invincible. Hendrix qui s'était étendu au sol dégomma un autre russe.

C'est à ce moment qu'une patrouille de huit soldats russes nous prennèrent par derrière. Phaz ne les avait pas vu. Je criais.

- Phaz!!! Hendrix! Attention derrière! Planque toi mon vieux!

Puis une autre détonnation d'arme se fit entendre. La balle perça l'air rapidement puis vint se réfugier dans le ventre du toubib qui s'écroula au sol.

Du moins, le caporal entendit Smith et se retourna pour abbattre les russes qui se pointaient vers lui.

Au cri du toubib, Hendrix se retourna et commenca à tirer sur la patrouille. Un, puis deux et trois. Ils tiraient mais rataient complètement leur cible. Du moins c'est ce que pensait le caporal. La où il se trouvait, une grosse touffe d'herbe cachait la moitié de son corps. La patrouille avait pris pour cible un autre soldat. Mais Hendrix s'en rendit compte que trop tard. Au dernier russe à terre, il lanca un commentaire à son compagnon.

Hendrix : T'as vu comment ils visent comme des pieds! Ahaha... Hey !! Toubib !! Oh le boulet que je suis !

Smith : Hend... Hend.. Argh.. Help ...

Paniqué, le soldat se releva et courrut vers Smith à terre et agonisant. Il ouvrit un com-link avec le reste du groupe.

Hendrix : Toubib à terre ! Je répete ! Smith s'est prit une balle ! Il est vivant mais mal en point !
Bon sang mon gars ! Reste avec moi ! Ecoute ma voix !
Les gars, faut le mettre à couvert. Couvrez moi !

Portant sur ces épaules Smith, Hendrix se leva d'un coup sec. Il entama une course folle vers la broussaille de derrière les arbres. Quelques balles vinrent s'exploser près du duo en plein mouvement. Mais le détachement fesait tout pour qu'il ne soit pas embêter.

Hendrix : Cours cours ! T'arrete pas ! T'y es presque !

Se motivant personnellement, Hendrix mettait toute son énergie dans sa course et dans le mouvement de ses jambes. L'adrénaline était si forte que la douleur de ses blessures avait totalement disparu. Ce qui était également le cas de sa nouvelle. Un balle vint lui raper le molet superficiellement. Le choc le fit chanceler et trébucher. S'écroulant comme une énorme masse, Hendrix eut la respiration coupée quelques instants.

*Non non ! Releve toi ! T'y es presque !*

N'écoutant que sa volonté sans faille, il se redressa et sprinta de plus belle. Une fois passé les arbres, il étala délicatement le toubib.

Hendrix : Hey vieux ! Me fait pas ce coup là ! Ta fille, elle compte sur toi ! Ouvre tes yeux et parle moi !

Le caporal n'avait suivi que de sommaires cours de medecine. Il n'avait pas apprit a retirer une balle d'un corps mais avait déja vu faire. Est-ce que ca allait sufir ?

Hendrix : Y a-t-il quelqu'un qui se sent toubib dans l'âme pour m'assister ?