Une histoire inachevée ... (Terminé) ='D

Hacki arriva dans le bureau d'une démarche certes titubante, mais assurée tout de même, s'appuya à l'encadrure de la porte et jeta un regard amusé à Seiji.
Tu ne devrais pas autant boire, mon coeur, ce n'est pas excellent aprés...
Il s'arrêta et fit un large geste de sa main libre, comme s'il englobait tout le bureau. Avec un regard de philosophe, il termina :
Tout ça, quoi...
Il se redressa et s'avança vers Seiji.
J'ai l'impression de m'être fait écraser par une troupe de Onis déchainés mais ça va déjà mieux que tout à l'heure, je crois.
Il s'assit sur le bureau, regarda avec tendresse sa compagne et se mit à jouer machinalement avec un shuriken.

Seiji lui sourit, se leva doucement et se glissa contre Hacki, avec un petit gloussement.

"Alors si tu vas mieu .. tout va mieu ..."
Elle sourit d'avantage et lui embrassa le bout des lèvres, avant de dire :

"Les Onis engagent nos semblables pour nous tuer ... Ils nous ont même dénonçer. Il faut partir d'ici Hacki ..."

Un regard inquièt se posa sur celui de Hacki.

Hacki eut un air surpris.
Partir ? Et la guilde ? Comment marchera t'elle sans moi ni mon second ?
Il se reprit, étreignit Seiji et lui souffla à l'oreille :
On doit rester, mon aimée, sinon tout coule ici, et on n'a rien autre part...
Il l'embrassa tendrement et réfléchit abondamment.

Il sélançai sous la violente averse, Oeil de Nuit sur les talons. Il arriva rapidement au repère des Onis, mais attendis un peu, pour trouver un indic. Il le trouva rapidement, un Oni tirant une jeune fille dans une ruelle, un sourire aux lèvres. Shinji le suivit, son sabre à la main. Tout se déroula en un éclair, et la fille, agée d'à peu près 15 ans, le regarda d'un air terrorisé. Elle s'allongea, les jambes écartées dévoilant son sexe, en murmurant, les larmes aux yeux:

Allez-y, je suis prête...

Shinji enleva le haut de son kimono et en recouvrit la jeune fille. Il avait enfin compris ce qu'avait subi Seiji et sa rage brûlante devint une haine glacée, sans pitié. Il l'aida à se relever et dit le plus calmement possible:

Je m'appelle Shinji, je vais t'emmener dans un coin, en sécurité...

Ayla..., murmura-t-elle. Merci...

Seiji se blottit contre Hacki

"Je ... je pense que nous devons partir de ce repaire .. pas de la citadelle, tu comprend. Ici nous sommes en danger, j'ai peur pour Sharua et ...."

Elle equartilla les yeux et se rendit compte qu'elle n'avait toujours pas annoncer a Hacki la nouvelle, alors, doucement elle dit :

"Chez les Onis .. ils .. avec les femmes .. mais celles qui étaient déja en espoir de famille .. et bien ils ne leur faisaient rien .... Je ... ils m'ont rien fais a moi .... Hacki ...."

Elle serra son etreinte contre lui, ayant peur de sa réaction.

Shinji courrait dans les ruelles sombres innondées par la pluie qui semblait ne vouloir jamais s'arrêter, Ayla dans les bras.

Ayla s'agita lors du trajet mais il la rassura du mieux qu'il put:

Ne t'en fais pas, je suis là, tu ne risque rien...

Il chantonna la chanson qu'il avait appris de Seiji, puis, lorsqu'il sentit que le jeune fille était endormie, il l'embrassa tendrement sur le front et l'abritta un peu plus de la pluie.

Il arriva devant la demeure d'Hacki, ayant évité la majorité des troupes Onis. Il tambourrina à la porte du pied, espérant un réponse rapide, car dans ces ruelles, attendre pouvoir être mortel.

Hacki eut un air légérement surpris, puis éclata d'un petit rire argentin, sincére.
Eh ben ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?
Il enfonça son nez dans sa chevelure odorante, souriant comme un béni.
Maintenant c'est vrai, ce que tu dis : on devrait pas rester ici. J'ai d'autres planques, ma chérie, dans la citadelle, simplement c'était celle là la plus sûre...
Il s'enleva d'entre ses bras et la prit par la main.
Prépare tes affaires, on déménagera dés que Shinji sera de retour. Tu sais pas où il est passé, au fait ?

Seiji atrapa doucement Sharua et le colla contre elle, prit le necessaire puis se mit en route vers la salle d'a coté, quand des tambourinements parvinrent a ses oreilles.

"Hacki depechons nous ..."

Elle prit son sabre et regarda par la fenetre, et y aperçut Shinji, tapant contre la porte. Elle descendit en trombe et ouvrit a Shinji, un sourire rassuré sur les lèvres. Ele jeta un regarda a la jeune fille et soupira.

"Nous devons partir d'ici .. Vite."

Elle remonta les escaliers, suivie de Shinji, puis le petit groupe s'enguagea par les toits a la suite de Hacki qui les menaient vers un autre repère ...

Aprés quelques minutes de marche rapide, main dans celle de sa compagne, Hacki ouvrit d'un coup d'épaule la porte délabrée d'une grande maison non moins délabrée. Il sortit une torche et l'alluma avec son briquet à amadou.
Bienvenue dans notre nouveau chez nous, les amis.
Il entra avec prudence et alluma une grosse lampe à huile qui pendait au plafond. La salle s'illumina. Les meubles renversés et brisés trempaient dans un liquide noirâtre et poisseux. Cà et là, des tâches de sang constellaient les murs, comme si les gens avaient été éclatés contre les murs. Hacki frémit et fixa ses compagnons.
Mais ce n'est pas ici exactement que nous allons vivre, nous descendons dans la cave.
Il les conduit tous à une petite porte semblant branlante, mais qui s'ouvrit avec une facilité étonnante sous la douce poigne du ninja. Il descendirent un escalier en colimaçon et ils arrivérent dans une vaste salle aménagée avec plusieurs lits, un bureau, une grande table et même une armoire et quelques chaises. Hacki laissa ses congénértes plantés là et alla éteindre la lampe à huile du haut, et refermer la porte alors qu'une bande de Onis arrivaient au con de la rue, heureusement sans le voir, pui il redescendit, ferma avec soin la porte de la cave et s'assit sur un lit, attendant que quelqu'un dise quelque chose.

Seiji regarda l'endroit d'un oeil critique.

"Simpathique."

Elle s'assit sur un lit avec Sharua et lui caressa les cheveux.

"Je vais faire de quoi manger, installez-vous."

Son visage était paisible et décontracté, elle fredonna cet air, puis entreprit de faire de la cuisine froide. Elle alla ensuite s'occuper de son fils, ignorant le reste de la petite troupe. Elle souriait, tout en habillant le petit garçon et en le couchant. Elle se coucha ensuite sur le lit et se blotti contre son enfant, d'un air protecteur et maternel.

Hacki regarda sa compagne et son fils avec une tendresse non dissimulée, puis il soupira profondément. Il se tourna vers Shinji avec un air malicieux et, avec un soupir théâtral, objecta :
Bon, ben on n'a plus qu'à dormir ensemble, alors...
Il éclata de rire et se reprit :
Mais non je plaisantais, installe toi où tu veux, moi je prend ce lit là bas, je suis vanné...
Il désigna un lit dans un coin de la salle. Il s'emmitoufla dans les couvertures et, dans un baillement colossal, proposa à Shinji :
Si tu veux, tu peux dire à ton chien de monter la garde et...
L'instant d'aprés, des ronflements sonores se firent entendre. Hacki dormait avec un sourire de bienheureux, à présent.

Seiji se leva du lit et ramena les couvertures de Hacki jusque sous son cou, en embrassant son front, avant de retourner au pres de Sharua et de faire le même geste.

"Shinji .. amène la jeune fille ici."

Il s'executa, et Seiji entreprit de soulager les blessures de la femme. Elle se tourna ensuite vers Shinji et lui embrassa la joue.

"Je prend le tour de garde après toi."

Elle sourit, puis alla se blottir contre Sharua, toujours avec cet air protecteur.

Shinji la regarda calmement et dit à l'attention de tous:

Je monte la garde, mais je vous demanderez de ne pas vous lever de la nuit. J'ai tendance à ne pas faire la différence, quand je guette...

Sur ce, il s'assit et s'adossa au mur, puis ferma les yeux, sentant peu à peu les moindres souffles d'air dans la pièce.

Seiji finit par se reveiller, er regarda tout autour d'elle. C'était calme, même Sharua dormait dans ses bras, ce qui lui tira le coin des levres en un sourire.
Elle se leva doucement et sétira, puis atrapa son sabre.
Elle se faufila le long des escaliers, souriant a Shinji qui la regarda d'un air interrogateur, puis grimpa dans la maison souillée de sang. Elle regarda la ou elle avait posé son pied, se baissa et toucha le sang plus ou moins sec de ses doigts, un frisson parcouru tout son être, mais ce qui attira son attention fut du sang tomber au sol, les gouttes lourdes et apteuses s'écraser au sol, elle leva les yeux et, soudain, une ombre tomba au sol : c'était lui, le cauchemar, celui qu'elle avait tué, mais qui était bel et bien vivant, cet amant qu'elle avait du assassiné sans remord, afin de garder cette liberté et surtout une part de butin qu'il revendiquait. La Haine, ce fut le sentiment qu'elle ressenti lorsque son regard croisa le sien.

"Tiens Seiji .. j'ai vu que tu m'avais quitté, encore une fois je dirai ... m'enfin, c'est très malpoli de fuir ainsi, surtout que je t'avais offert des appartemants de luxe ...
- En effet, mais ils devaient l'etre trop pour moi ... qu'est-ce tu me veux donc ..
- Toi, tout simplement. Je veux que tu me supplie de te garder en vie, après avoir delicatement pris ce que tu porte en ton sein et en avoir fais mon diciple.
- Espece de ..
- Chut ma Jolie, des Jurons d'un si joli visage sont très regretables. Allez, Viens, tu sais, je t'ai pardonné pour cette faute de ta part ... aujourd'hui, je suis tout puissant. Il ne me manque plus que ton ame a mon service ...
- Je serais prete a .. me sacrifier plutot que de te voir tuer ma ... mon clan."

Elle serra son sabre entre ses mains, tandis que l'autre en face affichait un rictus. Il ne bougeait pas, par contre, une multitude de pas se firent entendre au dehors. Seiji préfera attirer son ennemi hors de l'endroit, elle s'agrippa au plafond et sorti se la maison, suivie de près.Comme un insecte entre les mains d'un géant, elle courut sur les maisons, souhaitant fort que Hacki et Shinji la retrouve, et protègent les petits.
Elle finit par se faufiler dans une demeure et eu le temps de se rendre compte que c'était celle ou elle avait trouvé le diamant : l'endroit avait été réhabité depuis, elle s'arreta dans la salle ou l'espece de bassin d'eau chaude gisait. Elle s'assit au bord, posa son arme devant elle et joignit ses mains afin de prier, tout en attendant Zunikai qui rodait tout près.

Hacki fut alerté par la voix dans sa tête.
Seiji ! Elle est en danger !
Le ninja se leva en un clin d'oeil, et alla chercher son fils, qu'il installa dans son lit et qu'il recouvrit paternellement avec la couverture. Il ne prit pas la peine de chercher Shinji, arracha presque le katana de Seiryu du mur et surgit au dehors, suivant la piste de sa compagne qu'il avait repéré de suite. Elle n'avait pas pris le soin de cacher ses traces, et elle n'était pas seule. Un rictus enragé sur le visage, il courut le long des toits, se fiant autant aux traces qu'à son instinct et qu'à son épée qui lui soufflait de temps à autre :
Elle est par là, oui. Atten un peu à gauche là. Non pas ici, continue tout droit !
Il aboutit à une vaste demeure, qu'il connaissait déjà. Elle était encerclée par des Onis mais aussi par ceux de sa race. Hacki prit un moment pour se repasser mentalement la disposition des appartements dans la maison où il avait trouvé Seiji nue pour la premiére fois, où il en était tombé éperdumment amoureux, où il avait décidé de trahir ses amis, où...
Arrête de suite, Hacki !
C'était la voix de Seiryu qui résonnait dans son crâne.
Vas y maintenant ! N'oublie pas qu'elle n'est pas la seule que tu dois sauver !
Hacki se faufila sur le toit et trouva la cheminée. Il s'introduit dans la sombre demeure.

Shinji surveillais Sharua et Ayla lorsque des bruits retentirent, en haut. Il dégainna lentement, se leva et se prepara au combat. Deux ninja entrèrent et l'un d'eux leva les mains en signe de paix:

Du calme, nous sommes là pour protéger le petit, nous n'allons pas t'attaq...

La fin de sa phrase se finit dans une gerbe de sang. Le second dégaina et dit précipitament:

Pourquoi tu nous attaque? On vient t'aider...

Hacki-san n'a pas eu le temps de prévenir qui que ce soit et il ne m'a pas parlé de vous... C'est suffisant pour moi...

Idiot, tu serais mort sans souffrance..., siffla-t-il en lançant deux shuriken.

Shinji les dévia, mais l'autre était déjà sur lui, enchaînant pied et poing pour l'empêcher d'attaquer. Il tomba subitement, Oeil de Nuit sor le dos, la gorge déchiquettée.

[hrp]Seiryu[/hrp]

Hacki continuait à bondir sous les ordres de Seiryu lorsque celui-ci lui demanda de s'arrêter. Le maître ninja s'executa, intrigué.

Si tu es doué, tu pourras la sauver... Là, on est trop lent. Je vais t'enseigner un de mes jutsu, il te sera utile. Ferme les yeux, concentre toi sur l'image de Seiji, sur son parfum, le goût de sa peau... Tu ne dois avoir qu'elle en tête. Puis imagine toi que les vents te mènent à elle. Libère toute ton âme et ton amour dans les vents, je sais que je ne me suis pas trompé de successeur...

[hrp]Waza, je te laisse le plaisir de faire agir Hacki... ^^ Techniquement, je l'ai fait dans l'optique où il réussissait...[/hrp]

Hacki s'éxécuta. Presque aussitôt, il perçut la présence de Seiji. Il se précipita dans la bâtisse avec une rapidité décuplée par la détresse. Aprés un dernier coude, il arriva enfin à l'atrium. Devant, agenouillée et en position de priére, Seiji se dressait. Hacki se précipita à son côté. et lui souffla à l'oreille :
Vite Seiji, il faut partir ! Ils encerclent la maison !
Il tira son katna en entendant des coups sourds à la porte. Il supplia de nouveau Seiji :
Vite, mon amour ! N'oublie pas que tu n'es pas seule !

Seiji leva les yeux vers Hacki, puis chuchotta :
"Il arrive ... Zunikai ... "
Aussitot qu'elle eu dis cela, le semi-demon entra dans la salle. Son apparence était simple a distinguer : des cheveux noirs ramenés en arrière, deux cornes de petite taille sur la tête, la peau tanée, le regard sombre d'yeux noirs, plutot de grande taille.
Le Dénommé Zunikai fixa Hacki.

"Et bien Seiji, tu as invité quelqun .... C'est drole que tu ai choisis cet endroit, c'est ici même que tu a voulu me tuer. J'ignore toujours la vraie raison ... mais cela m'importe peu, il est temps a toi de mourir ici."

Il ricanna puis deguaina deux longs sabres puis regarda Hacki.

"Tu veux peu être mourir avant ...?"
Un sourire entendu appuyait sa question.

Hacki s'accorda un petit sourire malicieux...
Mmmmh... C'est négociable. Tu veux quoi comme pierre tombale ?
Sur ce il se jeta sur Zunikai avec hargne. Alors c'était lui qui avait martyrisé sa bien aimée, c'était lui qui, dans ses sombres quartiers, avait ordonné l'engrossement de malheureuses humaines. C'était lui, toujours lui. Il abbattit avec force un premier coup, qui fut paré avec habileté. Il envoya un second coup, qui intercepta une attaque du démon. plusieurs passes d'armes passérent, sans que personne ne passe la défense de l'autre. Quand Hacki comprit qu'il allait avoir un peu plus de mal que prévu pour achever son adversaire, il fit appel à Seiryu.
Aide moi !
La voix lui répondit :
Il se défend bien, mais il est droitier. Porte plus tes attques sur sa gauche et il risque d'avoir des problémes d'ici peu. Je m'occupe de ses acolytes.
En effet, ses acolytes avançaient, menaçants, vers Seiji. Soudain, ils s'arrêtérent net, l'air ébahi, puis terrorisé. Ils fuirent en courant vers l'autre côté.
Illusion ? interrogea Hacki.
Oui, et trés efficace, apparemment... lui répondit malicieusement Seiryu.
Pendant ce temps, les passes d'armes s'intensifiaient. C'est à peine si Zunikai avait remarqué la fuite de ses alliés. Hacki suivait le conseil de Seiryu, et en effet, trés vite le bras gauche de son ennemi commença à ramollir ses mouvements, et des entaillades commencérent à apparaitre. Hacki faisait également les frais de sa politique d'attaque : des éraflures sur sa tunique commençait à perler du sang vermeil. Et Zunikai continuait à attaquer de sa main droite et à se défendre -tant bien que mal- de sa main gauche. Enfin, le démon parvint à désarmer Hacki...

Seiji était assise devant l'eau, elle avait cessé de prier, et une main était posé sur son ventre. Elle se releva, Hacki était desarmé.
L'endroit changea, les ancienne tapisseries étaient sur les murs, et elle se voyait, elle-même, couchée contre le marbre, a moitiée nue. Zunikai entra par la fenetre, et sourit a la femme.
"Et bien Seiji, il y a des rumeurs dans la ville comme quoi des démons auraient détruits les viles au Nord .. Je t'ai trouvé ceci ma belle."
Il s'aprocha d'elle et lui passa une amulette au cou. Elle sourit et il l'embrassa.
La scène changea a nouveau, Seiji se tenait assise devant le boudoir, le sabre devant elle. Son amant entra, une bourse pleine de bijoux en main, il s'empressa de la poser et d'embrasser le cou de la ninja tout en caressant ses cheveux. Elle se leva et lui fit face, le regard froid.
"C'était bien ? tu t'es bien amusé avec cette courtisane ? "

Il ne prit pas la peine de lui répondre, et elle se dirigea vers le sac de bijoux.
"Ou est la bourse que je t'ai confié ? Ou est MON butin ?"

L'homme s'aprocha.
"Et bien .. je l'ai utilisé .. nous n'en avions pas besoin ... on peux se contenter de mon butin ...
- Zunikai, tu ne comprend donc pas, il n'y a pas de "nous", nous ne sommes ni fiançés, ni même cohequipiers, je ne t'apartiens pas, et tu n'as pas a decider de mes besoins ni de la destinée de Mon butin.
- Tu n'as pas a me parler ainsi sale ..."

Il l'atrapa par le cou, puis la relacha, conscient qu'il se laissait emporté par la colère. Seiji suffoqua et se détourna ; elle posa son regard sur son sabre, l'atrapa après avoir reprit du souffle, s'abatit sur l'homme et lui pointa la lame sur l'estomac.
"Tu as voulu me voler ma vie. Je te vole la tienne."

Elle eu a peine le temps de percevoir le regard de l'homme briller et de perdre peu a peu son éclat, sa tunique était maculée de sang, et l'homme était au sol, les yeux clos. Il était donc vivant ...

La scène se brouilla completement, et la ninja ouvrit les yeux, elle regarda Zunikai sourire devant la faiblesse de Hacki, elle se faufila vers eux rapidement, et s'afaissa contre le sol, le poid de la lame du semi-démon sur la sienne lui pesant sur les bras. Elle ne regarda pas Hacki, mais cette courte diversion laissa le temps au ninja d'atraper sa lame et de reprendre le combat.

[Seiryu]

Hacki faiblissait, tout comme son adversaire. Seiryu lui dit, dans le secret de son esprit:

Il y a peut-être quelque chose... En cas de danger, répète ces mots: "Retrouver l'ami, tuer le traître, sauver l'aimée"... Mais tu le ressentiras après, donc ne l'utilise qu'en dernier recours....

[hrp]Waza, y'a pas que Ombre qui peut revenir n'importe quand... ^^ [/hrp]

Hacki s'embrasa de rage. Peut être pr un fabuleux effet de lumiére, ses yeux devinrent rougeoyants. Il découvrit ses dents en un rictus avant d'éclater :
WAZAAAAAAAAAA !
Il se jeta sur le demi-démon, pensant à ce que lui avait dit Seiryu. Le démon, prit au dépourvu, para malhabilement le katana, qui vint s'enfoncer dans son pôumon gauche avec aisance. Hacki afficha son exhulatation alors que le sang jaillisait. Son adversaire eut l'air d'abord surpris, puis prit un rictus haineux, altéré par la souffrance.
Nous... nous... reverrons, petit... ninja...
Sur ce le demi-démon disparut dans une gerbe d'étincelles qui aveugla Hacki. Déséquilibré, il tomba à la renverse. Sa tête heurta durement le sol et il sombra dans l'inconscience...

Seiji était face contre sol, les larmes roulaient sur ses joues. Une viabration se fit sentir dans le sol, elle leva legèrement les yeux pour voir Hacki allongé. Elle passa une main sur ses yeux et son visage puis se releva doucement et se dirigea vers lui, posa sa main sur son cou pour voir si son coeur battait toujours, puis écouta sa respiration, puis elle le tira vers le divan, leva ses jambes sur le siège, pour que le sang revienne au cerveau. Elle posa ensuite un coussin sous sa tête et lui embrassa le front. On entendait les pas des Onis arriver. La Ninja prit son sabre, le bout de celui-ci grinçant contre le marbre du sol.
Elle se mit en position, atendant ses adversaires.
Il ne tardèrent pas, et l'un d'eux se jeta sur la jeune femme qui, animée par on ne sait quel mélange d'émotions, esquiva aisemment l'attaque du démon en sautant sur sa lame qu'il abatait, puis en sautant sur le dos du monstre, afin de le transperçer par la t'aqque du démon de derrière.

*Un de moins ..*

Elle atterit au sol avec légèreté et abbatit ainsi sa lame contre quatres autres adversaires, quand un monstre la projeta au sol, ce qui la fit suffoquer. Il marcha lentement vers elle et enfonça sans reflechir sa lame dans l'épaule gauche de la femme qui s'en mordit les lèvres, afin d'éviter de crier. L'Onis la regarda avec un grand sourire et commença a arrcher le bas de sa tunique afin de la violer. Elle eu juste le temps d'atraper un shuriken et de lui envoyer en plein gorge : le démon s'afaissa et tomba au sol, se vidant completement de son sang.
La ninja ne retira pas la lame qui traversait son épaule, mais se tourna sur le coté, se blotissant contre elle-même, n'ayant plus la force que de pleurer.