La quête pour le Sang

Nuit après nuit, jour après jour, nous campions, puis reprenions notre route. Le train-train habituel des mercenaires. Cela ne semblait pas plaire énormément à la baronne. Au long du chemin, je commençai à tailler une bavette avec elle. J'appris énormément sur son passé, et sur son futur, qui pour moi n'avait pas d'avenir. Un jour, je remarquai qu'elle était passablement agitée, ce qui énervait particulièrement mes hommes.

Qu'avez-vous, princesse? Vous ne tenez pas en place aujourd'hui. Rassurez-vous, nous arrivons dans un lieu "civilisé".

Un petit village apparut au détour d'un chemin sillonant la forêt dans laquelle nous cavalions depuis deux jours. Un village de fermiers, de rustres, mais d'honnêtes hommes. Hélas pour la demoiselle derrière moi, il n'y avait ici ni château ni grande maison.

Désirez-vous rester ici, ou préférez vous venir avec nous? Je vais vous dire certaine chose, avant que vous ne fassiez votre choix: premièrement, si vous restez avec nous, changez votre fusil d'épaule. Vous serez considérée comme membre du clan, donc comme un homme. Je vous apprendrai à vous défendre, et vous aiderai un temps, mais ce ne sera pas éternel. Deuxièmement: j'ai écouté attentivement tout ce que vous m'avez dit, et je pense que le futur que votre père vous réserve ne vous convient pas. Je sens en vous une force de caractère trop grande pour ne faire que vous marrie et éléver les mômes de votre mari. Troisèmement: nous nous dirigeons depuis cinq jours vers le Sud, car nous partons en croisade. Cela pourrait vous aider à trouver votre vraie nature.

Je m'adressai ensuite à mes hommes.

Nous ne nous arrêterons qu'un seul jour dans ce village, car nous devons faire marche sur la Turquie, et aller casser de l'hérétique. Il y a un port à un jour d'ici, nous y prendrons un navire et nous dirigerons, en passant par Venise, vers la Grèce. De là, les Sarrasins seront à notre portée.

Ceux qui m'avaient écouté crièrent de joie. Ils réveillèrent les autres et leur expliquèrent la bonne nouvelle.

Voilà princesse, faite votre choix en connaissance de cause. Sachez une dernière chose: si vous décidez de nous suivre, il faudra vous plier à nos lois. Il y en a huit. Demandez à Sylvain qu'il vous les rappelles. Je suis curieuse de voir s'il s'en souviens lui-même...

[hrp] P.S. : les huit lois sont arrivées... Vive "The Postman"[/hrp]

Mandorallen se tenait sur une colline. Son harnois scintillais au soleil et il pouvait sentir Les muscles de borag jouer entre ses cuisses. Le chval voulait courir. Borag était le cheval le plus rapide des royaumes. Le roi en avait cadeau en nommant Mandorallen Sergent, chef de patrouille, et archer de cavalerie lourde d'élite.

En bas de la colline un petit village bien ordinaire se tenait. Il y avait toute fois quelque chose qui clochait. Il y avait beaucoup de chevaux et la foire n'était pas encore commencer. Mandorallen fit signe a ses 20 hommes de le suivre et il déscendirent la colline au grand gallop. Les gens se tassaient en voyant la patrouille arriver. On pouvait les reconnaitres de loin avec leur étendard de scorpion. Le détachement du scorpion étaient les meilleurs archer du roi.

Ils entrèrent dans le village et se dirigèrent vers l'auberge. Mandorallen fit signe a ses hommes de se poster devant la porte.

- Aubergiste! s'exclama t-il de sa voix grave et profonde qui en avait fondre plus d'une.
- Vous, espèce de jeune fou de batard des bas quartier que me veut-tu encore? dit l'aubergiste sur un ton insultant mais avec un sourire qui lui traversa le visage d'une oreille a l'autre.
- Ramak, espèce de vieux débile, on ne tas pas encore arrêter pour avoir la langue trop pendu. Depuis le temps j'aurais cru te retrouver avec six pouce d'acier entre les côtes. lui rétorqua le jeune mandorallen en riant.
- Que veut tu mon jeune il faut croire que je suis trop rapide pour tes p'tits camarades en vêtements métalliques. Qu'est-ce que je peut faire pour toi mon ami? demanda alors le dénommer Ramak.
- J'ai vu en arrivant qu'il y avait un grand nombre de chevaux dehors. Je sais très bien que la foire n'est que l saison prochaine. Je me suis donc dit que c'était peut être des croisé. J'aimerais parler a leur chef. Le roi m'a demander, si jamais l'on voyait des croisé, de se joindre a eux. Crois tu que tu peut faire en sorte de me mettre en contact avec leur chef. Je serai dans la chambre numéro 13 mon vieux. Au pire, mes hommes sont dehors.
- Mais bien sur sergent. dit Ramak encore en riant. Je vais voir ce que je peut faire pour toi. Tient, dit-il en tendant une chope de bière et une clé a Mandorallen, C'est moi qui offre.
- Merci mon vieux. À la prochaine.

Mandorallen se retourna donc et parit, chope et clé en main, s'installer dans s chambre habituelle. En arrivant il enleva son armure, acotat son épée longue sur le table de chevet et cacha son épée courte dans un placard non loin de la porte. Il rangea son arc dans l'armoire et vérifia que tout était facile d'accès. Ne sachant jamais ce qui peut arriver, il s'assure toujours que toutes ses armes soit a porter de main.

Il s'étendit alors sur son lit et attendit que le sommeil vienne prendre possession de son corp. Il savait que ces hommes se chargerais de tout en son absence. Les scorpions étaient discipliné et bien entrainer. Les meilleurs.

Cela faisait depuis le lever du jour que je m'attardais à ce petit village. Ce qui me paraissait le plus étrange était le fait de voir beaucoup de cavalier en cette heure. Je me dis que probablement beaucoup d'homme d'armes cherchait à rejoindre la croisade. Je finis tranquillement le petit déjeuner que Ramak m'avais servit puis me retourner vers mon compagnon.

- Je vais aller porter ces deux plateau aux écuyers mon ami. Je suis de retour dans quelques instants.

-Très bien Cyrus.

Je me lever, pris soin d'enlever les miettes de pain qui étaient tombés sur mon surcot puis me je me dirigeai vers la sortie. Alors que je quittais l'auberge, je pus aperçevoir un autre groupe de cavaliers s'approcher et à leur tête se tenait une femme qui ma foi, me parassait plutôt bien. J'allai donc porter le plateau de nourriture aux deux jeunes garçons qui nous suivait depuis Lyon.

Merci mon seigneur, lâcha timidement le petit blondinet.

Je tapottai sa tête de ma main droite et lui sourit. Je retournai me poster devant l'auberge attendant l'arrivée des cavaliers. À vrai dire, leur groupe m'intriguait et je voulais savoir la raison de cette attroupement.

J'entrai dans le village et me dirigeai vers l'église. Les gens paraissaient impressionné par ma prestence et mon armure, surtout. C'était sans doute la première fois aussi qu'ils voyaient un Chevalier de l'Ordre Saint entrer dans leur bourg.
Arrivé devant une écurie, je quittai mon cheval, le laissant au bons soins du palefrenier. J'entrai dans l'église, tête nue en signe de respect.

-Mon père, pourrais-je parler aux fidèles lors de la prochaine messe. Une nouvelle croisade contre les Infidèles se prépare, et nous avons besoin d'homme. Je pense que votre ville s'est trouvée à l'abri jusqu'à maintenant, et nous pensons qu'il serait juste d'y demander des guerriers.
-Bien sûr, me répondit le curé. Pour une aussi bonne cause que la vôtre, n'importe qui pourrait prêcher dans mon humble église. Et qu'allez vous reconcquérir cette fois?
-Certains des croisés prétendent avoir vu une coupe, pleine du Sang du Christ, semblable à celle du Graal, mais celle-là bien réel, sans vouloir offenser notre bon roi. Nous partons la rechercher, et nous en profiterons pour tenter de reconcquérir Jérusalem.

Le dimanche, je pris la parole devant les fidèles.

-Amis chrétiens, nous repartons en croisade. Certains de nos soldats disent avoir vu une coupe, semblable à celle du Graal, aux mains des Infidèles. De plus, le tombeau de notre bine-aimé Seigneur le Christ est encore entre leur mains impures. Nous nous devons d'aller là-bas, et de reprendre ce qui appartient à notre peuple. Le Pape, béni soit-il, m'a donné son autorisation pour passer recruter 2000 hommes dans les villes que je trouverais sur mon chemin. Vous en êtes, alors rejoignez-nous. La gloire et la richesse attendent ceux qui partent. Lorsque vous reviendrez, vous serez sacrés chevaliers par Sa Sainteté. Vos enfants pourront étudier l'écriture et la lecture, ainsi que les mathématiques et la religion. Pensez à eux, et à votre avenir. Actuellement, je réside à l'auberge du Poisson de Feu, je vous invite à m'y rejoindre à partir de demain, car aujourd'hui est jour du Seigneur, afin de vous inscrire sur les listes. Vous recevrez 50 écus d'avances. Au retour, vous pourrez garder tout ce que vous aurez pris. A vous de vous arranger pour en avoir le plus possible.
A présent, je laisse la parole au Père Dürd'oreye. Merci de votre patience et de votre écoute.

Après ce petit discours, je rentrai à l'aubrege. Le tavernier, un certain Ramak, m'accosta.

-Dame, un homme vous attend dans la chambre treize. Il dit vouloir se joindre à vous.
-Pas aujourd'hui mon brave, c'est jour de fête. Le Seigneur se repose et moi je m'amuse. TOURNEE GENERALE.

Je lançai une bourse d'or à Ramak et lui dit:

Paye des tournées générales jusqu'à épuisement des hommes ou de la bourse.

Je me félicitai intérieurement d'avoir été voir le Pape. En bon homme d'Eglise, ses bourses étaient toujours bien remplies.

Le sergent Mandorallen avait bien dormis. Il était tout frais et dispos. Il se leva, passa son harnois et enfila ses deux épées. Il ne pris pas son arc qu'il laissa dans son armoire. Il descendit alors au niveau de la taverne.
Les gens avait lai de bien s'amusé et de nouvelle personnes étaient arriver. Il y avait entre autre, une femme d'une beauté surprenante. Très belle, elle portait toute fois une armure, c'est plutôt rare disont.
- Ramak, qui est cette superbe créature? Dit mandoralllen en lencant un regard à la nouvelle venus.
- Heumm, c'est le chef de la bande que vous voulez voir sergent.
- OH! Mon dieu me pardonne, mais je n'ai jamais vu une aussi belle femme a la tête d'un groupe de guerrier. Si tu lui a dit que je voulait la voir, pourquoi n'est elle pas venu?
- Elle a dit que c'était le jour du seigneur, que vous vous reposiez et qu'elle s'amusait.
- Bien dans ce cas, je serai dans le coin la bas. Paye une tourné a mes hommes et amène moi une bière s'il te plais bien.
- Je vous emmene ca dans quelque instant.
Mandorallen alla s'asseoir dans un petit coin sombre de la taverne, son visage était cacher par l'ombre et il avait l'air encore plus imposant qu'à son habitude. Ramak lui amena une chope en disant que le sergent ne devait rien. Le tout était offert.

J’avais repris place dans l’auberge. J’attendais le meilleur moment pour me renseigner sur cette cavalière et je crois que j’avais trouvé. Alors qu’un de ses hommes la quittait en direction d’une autre table, je m’approchai.

-Salutations ma Dame, je suis Cyrus Bellemare, chevalier du Temple. J’ai cru comprendre que vous recherchiez nombreux alliés pour votre route et mon compagnon et moi-même serions prêts à vous suivre. Nous avons quitté Lyon il y a de cela nombreuses lunes et nous faisions route vers Damas. Je me demandais donc si notre aide vous serais utile.


Nous avions quitté Lyon et je ne me souvenais plus combien de temps nous avions chevauchés au travers de l’europe. Notre premier but était d’atteindre Damas et de rejoindre les templiers déjà présents mais je voyais dans ce groupe un meilleur moyen et un moyen certes plus sûr pour s’y rendre.

Mandorallen était toujours assis à s petite table. Il regardait tout le monde qui s'amusaient. Il se leva alors et se dirigea vers la femme qui dirigeais le groupe de cavaliers. Arriver à elle il dit:
- Pardonnez moi gente dame, d'interrompre votre conversation, mais j'aimerais, si possible pour vous, lorsque vous aurez terminé avec ce brave templier, m'accorder quelque minutes de votre précieux temps. Je vous en remercie d'avance si vous acceptez gente damoiselle. Si jamais vous refusé par contre, Vous m'en verrez bien triste, mais telle seras votre choix. Je me plierai donc a ce choix qu'est le vôtre comme le gentil homme que je suis, et vous verrai demain.
Mandorallen se retourna sur ce et alla se rasseoir a sa table. Dans la vie il faut savoir ce que l'on veut, et le sergent des scorpions, sais ce qu'il veut. Il attendis donc de voir si la jolie femme accepterais de le rencontré plus tôt que prévu.

Soudain l'homme mal élevé qui avait tenté d'embrassé cette "princesse" se retrouva dans une mauvaise posture. Une hache était sous sa gorge, prête à lui coupé.

Bouge, et t'es mort...
Le guerrier regarda la princesse et lui demanda:

Je le tue...ça me tante.Dit-il avec froideur.

Je senti que la princesse voyait ce que je désirais, elle me regardait avec pitié.
J’attendrais votre réponse Madame.

Il regarda alors l'impolie ivre:

Pourquoi je pose des questions...

D'un geste rapide, presque inhumain, Warrior lui trancha la gorge! Tout le monde le regardait à présent. Le sang avait giclé sur le mur.

Quoi, la fête est finie?

Il sorti alors sans un mot, et senti tous les regards se poser sur lui.

Mandorallen avait vi la scène, il ne pouvait pas, rien faire. Il était quand même de service. Il sortit alors et alla parler a son second.
- Caporal Ibn, Prévenez le autorité de la ville que l'homme qui vient tout juste de sortir en a tué un autre de sang froid. Il ne pourront pas dire que nous n'avons rien fait, et nous ne mouillerons pas dans cette affaire. Allez, exécution!
- Oui sergent! Dit le caporal.
Ibn partit pour la caserne habritant le corps de sécurité de la ville et mandorallen retourna s'asseoir a l'intérieur.
- Les autres. Vous pouvez aller vous reposez.

[HS]désolé du message,escusé[/HS]

Je commençai sérieusement à m'énerver. L'alcool semblait avoir très mauvais effet sur mes hommes, et sur d'autres aussi. Je m'excusai auprès du jeune Bellemare (fort bel homme entre parenthèse) et rejoignit Sylvain.

Bravo, tu as réussi. J'ignore pourquoi, mais j'ai l'impression que tu as déjà pratiquer ce sport avant... Maintenant, second test: tu vas devoir aller lui parler, lui rendre son objet (de la manière que tu veux) et lui poser un maximum de questions -- intelligentes, s'il te plaît. Je crois qu'il veut se joindre à nous, et je pense que cela pourrait être utile d'avoir quelques soldats en plus. Prévient le qu'il devra se plier à nos lois, dis-je en m'en allant.
J'allai vers la baronne, qui me semblait fort énervée.

J'ai vu ce que vous avez fait, et je trouve cela impressionnant. Peu de femme sont capable de faire fuire un homme seulement du regard. Tu es de ma race, princesse. Sois la bienvenue chez les Amazones, Soeur. Un jour, nous réunirons nos troupes, et nous chevaucherons fièrement jusqu'à Camaalot. Nous prêterons serment à Arthur et siégerons à la table ronde. Je t'enraînerai personnellement, dès que nous seront sortit de cette ville de fou, ce qu ej compte faire dès demain soir.

Je la laissai à son étonnement et sortit. Le jeune croisé me suivait.

Désolé, mais nous ne passerons peut-être pas par Damas. Notre itinéraire nous conduit à Venise, mais j'aimerais que vous veniez avec. Je vous déconseille néanmoins de me suivre mainteant: Warrior vient de ne tuer qu'un seul homme, donc il est dans ses bons jours. Mais même dans ce cas, il est relativement dangereux, et même moi ai souvent du mal à le calmer.

Je m'approchai de lui, et, lui faisant signe d'approcher, lui laissai un baiser sur la joue. Je lui lançai un regard taquin avant de m'enfuir. Lui aussi était mainteant assez étonné (et heureux, je l'espérais) pour me lâcher les basques. Je déambulai un peu dans la ville pour trouver le Guerrier Sanguinaire, en espérant qu'il ne ferait pas trop de dégât.

Lorsque le lendemain j'eus la surprise (agréable) de trouver Warrior dans sa chambre, je décidai de partir avec toute notre petite troupe.

Sachez que nous faisons route maintenant sur Venise, que nous y prendront le bateau afin de nous rendre à Byzance. De là, nous joindrons la ville ou le Sang est censé se trouver, puis, avec les vivants, Jérusalem et le tombeau du Christ. Vous serez riche à votre retour chez vous. Je vous apprend aussi qu'à partir de notre débarquement en Babylonie, la moindre trahison -- j'entends tuer un compagnon, le voler, attaquer son honneur, ou tout autre acte de vilénie contre un ou plusieurs membre de la bande -- sera punie de mort. Une fois en terre hostile, c'est tous contre l'ennemi. Il y a assez de richesse pour que chacun prenne largement sa part...
Sylvain,vient m'aider, dis-je plus bas.

Ce n'était en fait qu'un prétexte pour qu'il approche.

Alors, à tu réussi ton second test? Qu'as-tu appris sur notre homme?

Warrior regardait la cheftaine, il aimait beaucoup son caractère. Le guerrier avait vu la scène avec la baronne. Cette femme était unique, mais un guerrier comme lui ne montrait jamais ses émotions, il garda alors son visage de marbre habituel, qui semblait plutôt agressif.

Ne me dis pas que je suis tombé amoureux... Dit-il dans sa tête.

Ben... il s'appelle Mandorallen, mais ça j'imagine que vous le saviez déjà. J'espérait faire de l'humour et me laisser ainsi le temps de me rémémorer en détail tous les évènements de la vaille mais apparement ça ne plus pas à la Dame car elle me jeta l'un de ces regards noirs dont elle seule avait le secret. Je repris mon sérieux aussitôt et lui narrai les évènement de la veille.
Le guerrier était assis dans son coin, ne semblant pas s'être rendu compte de la disparition de son bien. Je venais de sortir voir les chevaux (afin d'étayer mon excuse) et j'en avais profiter pour observer discrètement ses réactions, caché derrière une fenêtre terne. Ensuite, après avoir été chargé de ma seconde mission, je m'étais raproché de lui, lui donnant une excuse stupide mais crédible expliquant ma longue présence auprès de vous. Je repris alors la conversation où l'on l'avait laissée et j'appris qu'il était en fait de sang royal, ce qui expliquait le don de cette magnifique monture de nom de Borag. Il était désormais à la tête de 20 hommes mais ses intentions n'étaient pas vraiment pures en ces temps de croisades. Il s'intéressait plus à l'argent des infidèles qu'à leur conversion et semblait considérer la coupe, objet de notre quète, comme étant un bien lui revenant de droit pour ses exploits militaires. Il avait en effet sauvé la vie au fils du roi, son cousin, alors que celui-ci était sur le point de se faire submerger par les Arabes à la frontière espagnole. En fait il n'avait fait qu'emporter son cousin sur son cheval, loin de la bataille pendant que ses troupes se chargeaient des infidèles (du moins, c'est comme cela que je le compris à travers les sens cachés de ses paroles car il n'aurait jamais avoué pareille chose). Mais le fait qu'il se joigne à nous pouvait être une bonne chose car son orgueil n'avait d'égal me sembla-t-il que sa hagne de se venger des Arabes qui lui avaient couté une longue estafilade sur la joue lors d'un guet-apens quelques années plus tôt. Mais, à mon avis, sa présence ne nous sera profitable, enfin, je veux dire.. ne vous sera profitable, que jusqu'à l'entrée en terre sainte car, là, il risque de se conduire en traître et de se débrouiller pour s'enrichir à vos dépends, filant à l'anglaise une fois un butin satisfaisant (et peut-être le Graal aussi) amassé. Je pense que l'on ne peut compter sur lui que pour le début de cette aventure, tant que nous risquons de lui apporter quelque chose. Mais de toute façon, c'est à vous de juger et d'agir comme bon vous semble, vos actions étant de toute façon bénéfiques quoi que vous fassiez (à mes yeux du moins).

Et qu'as-tu fais de son couteau?

Simplement remis à sa place alors qu'il allait porter sa chope à ses lèvre, ça m'a semblé si simple que je n'en reviens pas...

La discussion fut rapide, bousculée par tout les évènements qui se passait dans la taverne c'est pourquoi je décidai de rejoindre Tornak, mon camarade.

- Plutôt étrange comme groupe en croisade. Je n'ai pas l'impression d'être en face de gens se battant pour dieu. Seulement leur chef semblait y porter un intérêt tandis que les autres semblent la suivre pour le butin.

- Évidemment, j'ai observé de loin chacun des membres du groupe et ma foi, ils ont l'air tous aussi stupide ces guerriers. Il y a je dirais trois exeptions au groupe.

Tornak pointa de son regard, la ¨princesse¨, Sylvain et naturellement la chef du groupe.

- Ces trois là semblent porter plus d'attention à l'importance de leur mission.

- Écoute Tornak, la chef du groupe m'a raconté qu'il rejoingnait Vénise sans toute fois me dire ses intentions. Je crois qu'elle veut prendre le bateau pour attendre l'autre côté du fleuve. Une chose dont il faudra se méfier si nous les suivons; ce ¨Warrior¨ est un homme sans retenu, il tue quand cela lui plait.

- Très bien Cyrus. Je crois que nous devrions les suivres jusqu'à Venise et ensuite nous n'avons qu'à partir rejoindre Damas de notre côté.

Sur ces dernières paroles, je me levai et, encouragent Tornak de me suivre, nous quittâmes l'auberge en direction des écuries. Nos écuyers nous y attendaient avec nos montures.

- C'est ici que s'arrête votre quête mes amis. Là où nous partons, c'est beaucoup trop dangereux pour des gamins de votre âge, veuilliez m'excuser.

- Mon seigneur, dit le petit blondinet en baissant la tête, nous avons suivit votre périple depuis Lyon et peut importe le danger, nous vous suivrons jusqu'au bout.

Je ne pouvais vraiment refusé, ils avaient tout deux tant donnés.

-Très bien, alors préparer les montures, je veux qu'elles soient prête avant que leur groupe quitte le village.

Mandorallen s'était levé peut après la rencontre sa rencontre avec un des hommes du groupe de cavaliers. Il alla chercher son arc et ses derniers bien personnelle et rassembla ses hommes. Il rattrapèrent le groupe d'aventuriers et interpella la chef du groupe. La jolie femme se fit réticente au début et le menaca quelque peu avant de finalement accepté de lui accordé quelque minutes.
Mandorallen commenca alors.
- Je suis vraiment navré de vous importuné encore une fois. Mais j'aimerais discutaillez avec vous un peu. La première des choses que j'aimerais vous dire est, ne demandez plus a vos hommes de me volé mes biens personnel et ensuite, que votre compagnon ici présent, dit -il en pointant du doigt l'homme avec qui il avait discuté dans la taverne, pourrais gober n'importe quelle histoire. Si vous acceptez que nous vous tenions compagnie, au moins jusqu'à la sortie de ce royaume, je vous expliquerais ce que je veut dire par mes dernier propos. Nous vous fournirions également, moi et mes hommes, une escorte à travers ce petit comté.

Mandorallen se frotta alors le visage ce qui fit disparaître la cicatrice qu'il avait sur la joux, il cligna aussi des yeux quelque fois et ces derniers redevinrent de leur couleurs naturel, gris profond. Il attendit alors la réponse de la chef de la troupe, espérant qu'elle comprendrais bien ses intentions qui sont très loin d'être mauvaise.