Histoire.

HISTOIRE:

Nous sommes en 2006, le 23 Novembre, a l'horloge de la mairie de Paris, il est 12h 38. A l'ordre du jour sur le territoire français, il y a des meurtres, des viols, des innondations et quelques chutes de neige sur les bas massifs. Un automobiliste d'un petit village de la banlieue parisienne, Frépillon, amorce un virage pour rentrer dans l'impasse du Vivelay. Il tombe des cordes, une journée banale, dans un monde banal.
Ailleurs et une journée auparavant. Il faisait 30°C, un soleil éclatant, aucune nouvelle du front. Andréa pouvait laisser son épée au foureau. Caranä a ses côté, surveillait les remparts de la cité verte avec son arc. Ils attendaient un homme qui s'apellait Garmos, il devrait être arrivé depuis bien longtemps.
Cette homme était un magicien, ou plus précisémment, un archimage, le dernier. Mais c'était aussi un boulet au pied de qui l'accompagne. Il attirait les guet-append comme un appat attire le poisson. Pourquoi des guet append ? De qui ?

Le monde avait un problème. Ce monde s'apellait Jiskul et les guerres l'avaient ravagé. Il fut partiellement détruit par les combats opposant les forces du mal et les créatures de l'alliance. Les forces du mal, contrairement aux contes pour enfant, étaient en train de gagner et n'en avaient plus que pour quelques semaines pour anéantir toute vie paisible et bonne de ce monde. La cité de Karmin, la cité verte, était le dernier des bastions de l'alliance. Et l'on pouvait déjà voir les torches des dizaine de millier de soldats ennemis approcher au loin. Un cri.
Caranä observa attentivement la lisière de la forêt et s'exclama:

Garmos !

Elle banda son arc et avec ses yeux d'elfe, visa atttentivement, régulant chaque pulsation de son être, retenant sa respiration pour stabilisé au mieux le tir. Elle décocha. La flèche fusa a travers le vent, déviant légèrement a chaque rafale et se planta au pied d'un orque a la peau verte, qui suivait Garmos d'un peu trop prêt. Celui ci grogna mais reprit sa course tout de même. La situation exigeait un second tir, car, cette fois ci, la cible était à découvert. Mais si elle ratait de nouveau, Garmos mourrait. C'est pourquoi elle se lèva et cria:

Gaar Torn !

Et l'ensemble des remparts rugit d'un fracas d'arc et de flèches étant encochés dans un vacarme assourdissant. Caranä, le visage impassible, leva le bras et l'abaissa en criant:

Cröna !

La première flèche décochée arriva en direction du groupe d'orques, une petite vingtaine en vérité et se planta dans l'abdomen du premier. La centaine de flèches suivante anéantit le groupe. Garmos arriva alors dans la cité et continua a courir jusqu'a la chapelle. Une fois dedans, il pria rapidemment et sortit pour rejoindre les remparts, où Caranä et Andréa l'attendaient. A peine arrivé, il lança, tout excité:

J'ai, j'ai trouvé ! Je connais le sort ! La prophétie disait vrai ! Je peux le faire, mais il me faut du temps.

Ses dernières paroles refroidirent l'elfe et le guerrier. Ces dernier se regardèrent et le guerrier déclara:

- Prend le temps qu'il te faut, lance le sort dans la cave du bastion, c'est le dernier endroit que l'ennemi pourra atteindre. Et dépêches toi ! Tu es la dernière chance de l'alliance !

- Oui monseigneur, nous la trouverons, nous trouverons la coupe du changement.

- Va, maudit magicien ! Dépêches toi ! Notre sort est entre tes mains ! Alors hates toi !

Sans demander son reste, le magicien courut dans les caves du bastion et commença une étrange incantation. Pendant ce temps, les lumières de l'armée noire se rapprochaient. Andréa déclara, a l'adresse de Caranä:

- Tu crois qu'il en a pour combien de temps ?

Elle ne répondit pas. Il poursuivit:

- Il y a ici toute les races bonne de Jiskul et d'ici une journée, nous n'existerons plus, tiendrons nous ? Aurons nous la chance de tout recommencer ?

- Je ne sais pas, j'ignore quel est ce sortilège qu'il a l'air de tellement apprécier et je regrette de devoir lui faire confiance. Il est fou.

- Je comprend. Avons nous un plan de bataille pour ce qui va arriver ?

- Oui. Tenir le plus longtemps les remparts, puis le bastion, puis mourir.

Andréa ne répondit pas, il savait bien cela. La nuit tomba et les torches se firent plus intense, les armes de sièges étaient visible et effrayante de par leur nombre. Une centaine de catapulte et tour de siège étaient tirés par de gigantesque trolls noirs, seulement moitié moins grand que les tours elle même... L'armée ennemi s'arrêta et déboisa la forêt voisine pour faire du feu. Ils attaquèrent a l'aube.

La pierre tomba au milieu des orques, roulant sur une vingtaine de mètres, en écrasant plus d'une cinquantaine. Le trébuchet rechargea et recommença l'opération, un troll noir tomba, entraînant la tour de siège et écrasant un régiment de cavaliers démoniaque. Les ingénieurs nains étaient très efficaces, leurs armes de siège précise, mais cela n'offrait malheureusement aucun répis a l'alliance, car autant de morts étaient remplacé par le double de vivants. Alors la première catapulte tira, ce n'était pas une pierre, mais une centaine de fiole explosive. Elle percutèrent les rempart dans lesquels de nombreux trous apparurent. Les magiciens de l'alliance, toute races confondue, ripostèrent contre cette évidente menace et détruisirent certains stock defiole, ce qui fit des trous énorme dans l'armée ennemie, envoyant des morceaux de cadavre valser un peu partout dans les cieux.
Mais l'assaut ne s'arrêta pas pour autant et tout espoir était vain, les premières tour de sièges arrivèrent a porter de tir des archers, qui tuèrent deux ou trois trolls noirs, mais une tour de siège réussit a passer et déversa la mort sur les remparts.
Caranä hurla aux archers:

Au bastion !

Puis elle s'adressa a Andréa:

Reviens moi vivant.

Il acquiésca et hurla a ses hommes:

On couvre les archers ! Attaquez l'ennemi !

Sur ce, il chargea un orc qui le couvrit de sang noir. Les quelques centaines de guerrier en firent autant. Dix minutes plus tard, alors que la matinée était presque terminée, les soldats se replièrent en désordre au bastion. Les archers et magiciens du bastion continuant leur oeuvre. Caranä attendit que le dernier soit rentrer pour s'assoir auprès des portes et pleurer, Andréa n'était pas rentré.
Elle courut a la cave et aperçut l'archimage entre deux tonneaux de bières. Laissant e côté la situation comique de la chose, elle le regarda. Celui ci était plongé dans une transe a un mètre du sol, une étrange boule de lumière bleue devant lui. Un éspèce de chant sortait de la boule auquel répondait l'archimage par des couinements inhumains...
Laissant tombé, elle ressortit pour continuer a diriger ce qu'il restait de l'armée, s'apercevant que l'ennemi était arrivé aux portes avec le bélier. Sans réfléchir, elle décocha une flèche et tua le porteur actuel du bélier. Mais... ce faisant, elle se fit atteindre par une flèche de représaille, une flèche empennée de poison. Un poison qui tue rapidemment. Elle s'adossa à la muraille, ouvrit la bouche et ne dit plus mot.

Le reste des soldats de l'alliance se réfugièrent a la cave, non loin du magicien en transe. Un soldat s'approcha et examina la scène, pui se dit qu'il ne valait mieux pas s'approcher d'avantage. Les orques commencèrent a tambourriner sur la porte, leurs hurlement emplissant la cave d'une musique sinistre. Alors que les quinze soldats qui restaient luttaient pour garder la porte fermée, Garmos déclara, dans sa transe. Venez toucher la boule bleue pour votre salut. Ne comprennant pas, aucun ne bougea, mais au bout d'un moment, la porte craqua et certain furent projetés en avant. L'un d'entre eux s'avança plus et toucha la boule, il disparut. Au même moment, la porte céda et les orques arrosèrent la zone de flèches. Quelques hommes tombèrent, d'autres touchèrent la boule. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il n'y eut plus que Garmos en vie, la boule bleue disparut et il déclara, d'un air las:

Vous êtes morts...

La flèche lui transperça le crâne.


Un éclair dans le ciel, l'automobiliste écrase l'embrayage et le frein, dérappe sur l'eau et rentre dans un arbre. Il décède sur le champ. La créature qui vient d'arriver comme par magie n'est pas humaine et elle n'est pas seule non plus. Les créatures ouvrirent les yeux, étonnés de se retrouver sur cette terre aussi solide que de la pierre, grise avec des tâches de peinture blanche.