Histoire

Lettre du 25 juillet 1148 :

"Ma douce compagne,

Nous sommes hier arrivés face à Damas, cette ville d'hérétiques, que nous n'allons pas tarder à raser comme toutes les autres, au nom de Dieu. J'ai tout de même peine à croire que nous allons détruire si belle ville. De là où je suis, je vois ses murailles scintillantes miroiter sous le soleil, et je peux même entr'apercevoir de temps en temps les gardes musulmans qui nous surveillent. Ils sont en état d'alerte, de toute évidence. Ils ont dû recevoir les rapports comme quoi nous sommes 200 000. S'ils savaient... Depuis notre départ de Paris il y a un an, plus des trois quarts des troupes ont fui. Ils en avaient assez de suivre un roi qui ne semblait même pas connaitre la destination finale de notre expédition. Nous étions partis vers Jérusalem au départ, comme prévu, rejoint les troupes germaniques, comme prévu, mais tout a commencé à dégénérer chez les byzantins. Nos rois respectifs ont discuté longuement et Louis VII est sorti du château des merveilles la tête haute, mais on pouvait lire la fureur dans ses yeux. Et pui il nous a redirigé vers Damas, détruisant quelques villages sur son passage. Cette ville là ne se laissera pas raser comme les autres, j'ai bien peur. D'autant que nous ne sommes plus tant que ça. Toutefois, nous sommes en position d'assiégeants, et ça fait toujours plaisir. D'ici, je vois un régiment qui part en directon de la ville, soulevant des nuages de poussiére. C'est un spectacle qui pourrait être beau s'il n'était pas aussi dramatique. Ils courrent à leur mort, les pauvres. Tout comme moi bientôt. D'ailleurs, j'aperçois déjà le capitaine qui vient chercher de la chair à canon. Il choisit au hasard de ce qu'il trouve. Il ne m'a pas encore vu, donc je continue à écrire. Je n'ai pas envie de mourir, même si c'est au nom de Dieu. Tous les matins, nous avons droit à la messe par un prêtre consacré par le pape lui même, dans une tente toute aussi consacrée. Moi qui n'ai jamais beaucoup cru en une force supérieure, me voilà à écouter leurs sermons... Je n'ai encore rien connu d'aussi ennuyeux qu'une messe. On est debouts et le prêtre parle en postillonnant sur les premiers rangs pendant des heures interminables. Quand on a fini, le capitaine nous attend à la sortie, et choisit les futurs sacrifiés à mesure qu'ils passent. Généralement il va chercher dans les premiers et les derniers sortis. Mais hier Jean, qui était avec moi au milieude la file, a été choisi. A ce qu'il parait, il est mort en héros. Je ne sais pas je ne l'ai pas vu. C'est un survivant qui me l'a dit. Il avait le bras salement entamé par une épée et une jambe gangrenée. Il a du ramper jusqu'au camp, du coup, la plaie s'est vite infectée. Il est mort ce matin pendant qu'on lisait le psaume. Avec Jean, j'ai perdu un ami cher, le seul qui jouait honnêtement aux dés avec moi, et qui arrivait à me faire rire et sourire. J'en pleure encore.
Ca y'est le capitaine m'a choisi. J'espérais m'être bien caché derriére cette toile de tente, mais apparemment ce n'était pas suffisant. "Je voudrais terminer ma lettre". J'ai dit ça comme les derniéres volontés d'un condamné. Le capitaine m'a adressé un sourire triste et compréhensif, mais il m'a quand même rabroué. Il attend que je finisse. Ne pas trop le faire attendre. J'y vais. Adieu, ma belle, ma douce. Souviens toi de moi comme celui qui s'est battu pour t'offrir une jolie villa dans le Sud avec sa paie de mercenaire.
Je t'embrasse,
Georges."

Lettre du 24 juillet 1148 :

"Chére maman,
Les occidentaux sont arrivés ce matin devant les portes de la citadelle de Damas. Moi, j'étais de garde à ce moment là. J'ai vu l'énorme nuage de poussiére qu'ils soulevaient. A ce qu'il parait ils sont plus de deux cent mille. Ca me fait peur, mais de ce que j'ai vu, ils n'ont du envoyer qu'une partie de leur armée. Ils doivent penser que Damas tombera vite, mais j'ai bien peur qu'ils se trompent. Nous nous battrons jusqu'au bout, au nom de Allah ! Tout à l'heure, ils ont envoyé un petit contingent de troupe. Nous les avons décimé du haut de nos murailles avec nos arcs et nos javelots. Avant, leur roi en personne s'était présenté devant les portes, armé d'un simple drapeau blanc, pour nous proposer de nous rendre. Ils ont rêvé. Ils ont tué mes deux fréres déjà. Je les vengerai comme il se doit. Ils ont tout de même réussi à emporter avec eux lors de leur assaut quelques de mes collégues. Aziz a succombé sous mes yeux il y a quelques minutes. Avant de mourir, il a adressé une priére à Allah. Il aura sa place au paradis, il aura combattu pour défendre sa patrie et ses idées, au nom d'Allah. Il a également demandé de tes nouvelles, en me tenant la main. C'est ça qui me fait t'écrire maintenant. Quoi qu'il en soit, il veillera sur toi et mes soeurs, de là où il est à présent. Nous étions sa seule famille, je crois, depuis qu'il s'était installé seul prés de chez nous. Je me demande quand même quelle était son histoire... Nous ne saurons sans doute jamais. Je vais l'enterrer quand j'aurai fini ma garde, au pied des murailles, avec tout son équipement. Il est là, sous mes yeux, étalé par terre pitoyablement. Quel dommage, quel gâchis... Pour l'instant, je vois une colonne d'armure s'pprocher d'ici. Je vais devoir te laisser au profit de mon arc. Je vengerai Aziz aussi. Plus ce Djihad avance, plus j'ai la haine des européens. Je les tuerai en défendant cette citadelle. Damas ne tombera pas, je le jure sur le Coran, au nom d'Allah !
Je t'embrasse, ainsi que mes soeurs. Je reviendrai au pays quand la guerre sera finie.
Abdoullah."

Article sur les Croisades.

Voici un court résumé de toute les croisades:

Itinéraires des croisades
Les huit croisades, de Pierre l'Ermite (1096) à Saint-Louis (1270), s'étendent sur près de deux siècles de notre histoire.

Protagonistes, itinéraires, principaux faits
Pour chaque croisade, sont indiquées en cartouche ses principaux chefs, les participants et les évènements. Les tracés montrent les peuples concernés, la diversité des itinéraires.

Rhodes, Byzance, Tunis, Jérusalem
Ces lieux, plus chargés d'histoire sont accompagnés d'explications.

Les 17 rois de Jérusalem
Un cartouche donne la liste des 17 rois de Jérusalem, de 1101 (Beaudoin Ier) à 1286 (Henri II) rappelant ainsi que la présence franque à Jérusalem et sur les lieux saints s'étend sur près de deux siècles.

Les trois principaux ordres de chevalerie
Ce sont les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, les Templiers et les Chevaliers Teutoniques. Ils sont présentés dans un autre cartouche avec leur croix respectives et un aperçu de leur histoire : fondation, uniforme, sièges successifs ainsi que la continuité jusqu'à nos jours, matérialisée par l'ordre Souverain de Malte, nom actuel des Hospitaliers.

Iconographie complémentaire et héraldique
Le sceau du Temple est reproduit au-dessus des armes des rois de Jérusalem. Sur le plan héraldique, la carte présente aussi les armes des principaux pays protagonistes (on remarquera que celles de la France et du Portugal figurent sous leur forme archaïque) qui était celle de l'époque, ainsi que celles du Saint Empire et du Saint Siège. Enfin, les noms des principales dynasties arabes figurent sur leurs lieux de pouvoir.

Met au moins un petit résumé, tu sais bien qu'un lien ça fait ennuie toujours...

Maieuh... Je m'en occupe demain si je me réveille à temps (La fête ce soir avec les amis X_x)

Ben je sais pas pour toi, mais je suis toujours fracassé du jour de l'an moi...

Moi c'est fracassé presque chaue jour, mais maintenant c'est sans la drogue et l'alcool xD

Ah les résolutions 2k7...

Bon d'accord...

Lettre du 25 juillet 1148 :

"Ma douce compagne,

Nous sommes hier arrivés face à Damas, cette ville d'hérétiques, que nous n'allons pas tarder à raser comme toutes les autres, au nom de Dieu. J'ai tout de même peine à croire que nous allons détruire si belle ville. De là où je suis, je vois ses murailles scintillantes miroiter sous le soleil, et je peux même entr'apercevoir de temps en temps les gardes musulmans qui nous surveillent. Ils sont en état d'alerte, de toute évidence. Ils ont dû recevoir les rapports comme quoi nous sommes 200 000. S'ils savaient... Depuis notre départ de Paris il y a un an, plus des trois quarts des troupes ont fui. Ils en avaient assez de suivre un roi qui ne semblait même pas connaitre la destination finale de notre expédition. Nous étions partis vers Jérusalem au départ, comme prévu, rejoint les troupes germaniques, comme prévu, mais tout a commencé à dégénérer chez les byzantins. Nos rois respectifs ont discuté longuement et Louis VII est sorti du château des merveilles la tête haute, mais on pouvait lire la fureur dans ses yeux. Et pui il nous a redirigé vers Damas, détruisant quelques villages sur son passage. Cette ville là ne se laissera pas raser comme les autres, j'ai bien peur. D'autant que nous ne sommes plus tant que ça. Toutefois, nous sommes en position d'assiégeants, et ça fait toujours plaisir. D'ici, je vois un régiment qui part en directon de la ville, soulevant des nuages de poussiére. C'est un spectacle qui pourrait être beau s'il n'était pas aussi dramatique. Ils courrent à leur mort, les pauvres. Tout comme moi bientôt. D'ailleurs, j'aperçois déjà le capitaine qui vient chercher de la chair à canon. Il choisit au hasard de ce qu'il trouve. Il ne m'a pas encore vu, donc je continue à écrire. Je n'ai pas envie de mourir, même si c'est au nom de Dieu. Tous les matins, nous avons droit à la messe par un prêtre consacré par le pape lui même, dans une tente toute aussi consacrée. Moi qui n'ai jamais beaucoup cru en une force supérieure, me voilà à écouter leurs sermons... Je n'ai encore rien connu d'aussi ennuyeux qu'une messe. On est debouts et le prêtre parle en postillonnant sur les premiers rangs pendant des heures interminables. Quand on a fini, le capitaine nous attend à la sortie, et choisit les futurs sacrifiés à mesure qu'ils passent. Généralement il va chercher dans les premiers et les derniers sortis. Mais hier Jean, qui était avec moi au milieude la file, a été choisi. A ce qu'il parait, il est mort en héros. Je ne sais pas je ne l'ai pas vu. C'est un survivant qui me l'a dit. Il avait le bras salement entamé par une épée et une jambe gangrenée. Il a du ramper jusqu'au camp, du coup, la plaie s'est vite infectée. Il est mort ce matin pendant qu'on lisait le psaume. Avec Jean, j'ai perdu un ami cher, le seul qui jouait honnêtement aux dés avec moi, et qui arrivait à me faire rire et sourire. J'en pleure encore.
Ca y'est le capitaine m'a choisi. J'espérais m'être bien caché derriére cette toile de tente, mais apparemment ce n'était pas suffisant. "Je voudrais terminer ma lettre". J'ai dit ça comme les derniéres volontés d'un condamné. Le capitaine m'a adressé un sourire triste et compréhensif, mais il m'a quand même rabroué. Il attend que je finisse. Ne pas trop le faire attendre. J'y vais. Adieu, ma belle, ma douce. Souviens toi de moi comme celui qui s'est battu pour t'offrir une jolie villa dans le Sud avec sa paie de mercenaire.
Je t'embrasse,
Georges."

Lettre du 24 juillet 1148 :

"Chére maman,
Les occidentaux sont arrivés ce matin devant les portes de la citadelle de Damas. Moi, j'étais de garde à ce moment là. J'ai vu l'énorme nuage de poussiére qu'ils soulevaient. A ce qu'il parait ils sont plus de deux cent mille. Ca me fait peur, mais de ce que j'ai vu, ils n'ont du envoyer qu'une partie de leur armée. Ils doivent penser que Damas tombera vite, mais j'ai bien peur qu'ils se trompent. Nous nous battrons jusqu'au bout, au nom de Allah ! Tout à l'heure, ils ont envoyé un petit contingent de troupe. Nous les avons décimé du haut de nos murailles avec nos arcs et nos javelots. Avant, leur roi en personne s'était présenté devant les portes, armé d'un simple drapeau blanc, pour nous proposer de nous rendre. Ils ont rêvé. Ils ont tué mes deux fréres déjà. Je les vengerai comme il se doit. Ils ont tout de même réussi à emporter avec eux lors de leur assaut quelques de mes collégues. Aziz a succombé sous mes yeux il y a quelques minutes. Avant de mourir, il a adressé une priére à Allah. Il aura sa place au paradis, il aura combattu pour défendre sa patrie et ses idées, au nom d'Allah. Il a également demandé de tes nouvelles, en me tenant la main. C'est ça qui me fait t'écrire maintenant. Quoi qu'il en soit, il veillera sur toi et mes soeurs, de là où il est à présent. Nous étions sa seule famille, je crois, depuis qu'il s'était installé seul prés de chez nous. Je me demande quand même quelle était son histoire... Nous ne saurons sans doute jamais. Je vais l'enterrer quand j'aurai fini ma garde, au pied des murailles, avec tout son équipement. Il est là, sous mes yeux, étalé par terre pitoyablement. Quel dommage, quel gâchis... Pour l'instant, je vois une colonne d'armure s'pprocher d'ici. Je vais devoir te laisser au profit de mon arc. Je vengerai Aziz aussi. Plus ce Djihad avance, plus j'ai la haine des européens. Je les tuerai en défendant cette citadelle. Damas ne tombera pas, je le jure sur le Coran, au nom d'Allah !
Je t'embrasse, ainsi que mes soeurs. Je reviendrai au pays quand la guerre sera finie.
Abdoullah."