Ultime errance - Pré-recueil de Wazarnaud

Profitons de chaque moment de la vie
En leur trouvant un motif inutile
Le temps est infini
Mais pas nous c'est si futile
Il ne faut pas profiter de chaque instant
Comme si nous n'avions pas d'avenir
Il faut profiter de chaque instant
Parce que nous n'avons pas d'avenir
Oublie un instant que le monde est différent
De celui que tu veux
Fais avec pour le moment
Essaie donc de le rendre mieux
Et puis quand vient la fin de l'instant
L'instant d'éternité qui coule entre tes mains
Tu seras plus content
Ton monde t'appartient

Voici venu la fin
Il est temps d'en finir
Fini le monde fini l'humain
Il est temps de tout détruire
Moi je veux une fin du monde
Une vraie une destructrice
Moi je veux une fin du monde
En feu d'artifice
Que les volcans gerbent leur lumiére
Que la croûte terrestre se fende
Réveillée par leur bombes nucléaires
C'est la fin l'apocalyspe amére
Fin d'un monde fin de notre humanité
Génocide de la vie sur terre
Fin du monde qui n'a jamais été

Elles étaient deux les deux jumelles
Dressées toutes les deux ensembles telles
Deux montagnes dans un sombre horizon
Deux montagnes victimes d'une raison
Les deux ont été frappées
A deux instanrs différents mais
Frappées pareillement
Les deux sous les yeux de leurs amants
Pauvres jumelles pauvres victimes
Victimes de la vengeance ultime
Et à l'intérieur toi mon idéal
Enfermée dans ce feu bicéphale
Deux moments distincts
Le passé et le présent
Il n'y a plus d'avenir hein
Sans toi maintenant
Si triste si dommage
Oeuvre de la rage
C'est fini
C'était il y a longtemps
Maintenant on ne rit
Que misérablement
Toi naguére si forte
Avec ces deux jumelles
Toi ma belle
Maintenant tu es morte

Ca y'est c'est dit
Maintenant c'est fini
Ou plutôt non tout commence
On a pas tous cette chance
Tout est clair
Plus rien n'est amer
A présent nous sommes libres
Sens tu donc de ton corps chaque fibre
Vibrer de soulagement
C'est fini maintenant
Plus de questions
Plus d'interrogations
Nous sommes réunis
Et nous sommes amis

Premiére fois
Qu'on me le dit avec une telle puissance
Le vide entre toi et moi
Comblé par ces mots malgré la distance
C'est incroyable j'aurais pas pensé
Tu m'as vraiment surpris
Que tu m'aurais tant aimé
Moi aussi en voyant ma gueule je ris
C'est bizarre de se sentir aimé à ce point
Moi qui n'y ait jamais eu droit
Dommage que tu sois si loin
Tu ne peux pas voir ma joie
Et vous savez quoi je suis un salaud
Vraiment je le pense et même
Si tu m'as sorti ces tendres mots
Simplement un "Je t'aime"

Un cygne
Un signe
Au délà des nuages
Par délà les âges
Un ange
Qui rampe dans la fange
Un démon
Qui sort de prison
Tristesse infinie
Tombe dans l'oubli
Détruit le monde
Traverse l'onde
Cours petit être
Tu ne connais plus de maitre
Sinon toi même
C'est tes larmes de sang que tu séme

C'est l'automne
Sous le vent qui se léve
La nature commence son somme
Fin de la trêve
Voici venir le froid
Voici venir la pluie
Ce n'est pas une mort en soi
Quoi que si
Car chaque saison qui passe
Et une saison de moins pour vivre
Chaque mois qui s'amasse
Ne sera pas dans les livres
Tout aura simplement disparu
Et dire qu'on pense profiter
On pense avoir tout vu
Alors qu'en fait on a tout raté
Profitons de notre vie
Il n'est pas question de vivre longtemps
Si nous ne vivons pas bien ici
Vivons en en profitant vraiment

Est ce que le jour n'existe plus
Est ce que la nuit nous a définitivement emprisonnés
Est ce que vous ne savez plus
Où est la sortie de ce merdier
Sommes nous perdus
Tout simplement à jamais
Est ce dû à moi ou bien tu
As tout simplement oublié
Où sommes nous
Où sommes nous rendus
Nulle part et partout
J'en suis ému

Je changerai le monde
Je changerai des vies
Que la mienne soit féconde
Demain comme aujourd'hui
Hier j'ai pensé
Que j'avais ce pouvoir autrefois
Ai-je encore la volonté
Ou est ce que ce n'était pas moi
Je peux tout changer
Je le peux
Je peux vous aimer
Je peux vous rendre heureux
Je veux vous aider à présent
Que vous le méritiez ou non
C'est à moi maintenant
De vous sortir de cette prison

Et elle s'en va
Loin loin de sa vie
Loin de tout ça
Loin de son drame
Ma pauvre amie
Où est passée ton âme

Pauvre petite fille abandonnée
Peut être déjà oubliée
Et pourtant tant pleurée autrefois
Et moi qui n'oublie pas
Ce poéme c'est du futur
Pour l'instant respire l'air pur

Pauvre fillette incomprise
Triste vie triste mine
C'est la mort qui t'a prise
Et c'est toi qu'on incrimine
Sois heureuse et vis
Tu verras c'est mieux ainsi

Aujourd'hui les anges meurent
Sous les ponts sans aucune lueur
Plus de lumiére plus de joie
Plus que drame et désarroi
Les anges meurent et succédent
Aux apparitions laides
Que nous offrent nos démons
Au sein de nos maisons
Les anges sont morts
Laissant place au sort
A la tristesse et à la mélancolie
Sous un ciel toujours plus gris
Les anges se sont fait tuer
Aujourd'hui la gloire disparait
Le monde est fini
Et moi aussi

Peut être qu'à force de le dire on y croit
Peut être qu'à force d'y croire ça devient réalité
Peut être qu'il n'y a plus de vérité
Sinon celle que je crée moi
Celle qui dit qui je suis
Celle qui dit qui tu es
Celle qui dit aussi
Qu'il n'y a plus de réalité
Sinon celle que je connait
Celle là même qui me tue
Qui m'agresse le soir dans la rue
Qui enterre mon passé

V pour Vendetta
Amour des idées
Louange à toi
Et enfin vous voilà vengés
Rares hommes de bonne foi
Ils défendent leurs idées
Et meurent en les défendant

Passer toute une vie
A décrire la douleur
A donner une couleur
Qu'il en soit ainsi
Toute une existence
A créer puis détruire
Car tout empire
N'est pas aussi immense
Que celui de la bêtise
Car rien n'est plus puissant
Que le facteur temps
C'est lui qui l'a démise
Mortels je vous défie
Ma volonté contre la vôtre
Tout le monde s'y vautre
C'est fini la survie

Simplement merci
Merci pour ton soutien
C'est ça qu'elle m'a dit
A moi l'homme de bien

Merci pour ton aide
Merci pour tes paroles
Maintenant tu ne cédes
Plus dans cette sombre geôle

Moi qui pourtant doutais
Doutais de moi même
Me voilà rassuré
Ecrivant ce poéme

Par la force de la volonté
Ce qui n'allait plus
Je l'ai changé
Me voilà bien ému

Mon amie pauvre victime
Enfin tu revis
Quand tu renonces au crime
Qui aurait attenté à ta vie

L'homme sans passé
Te voilà enfin
Banni à jamais
D'une éventuelle fin
As tu encore un avenir ?
Homme sans passé
Que vas tu devenir ?
Sinon un attristé
Homme sans passé
Qui es tu vraiment ?
Même toi tu ne sais
Ce qui a été avant
Toi homme du passé
Homme sans futur
Toi qui a renoncé
A cette imposture
Qui seras tu demain ?
Sans passé sans histoire
Sans même entre tes mains
Des morceaux de mémoire

Le gros nez rouge
Imbibé de larmes
Plus rien de bouge
Même plus ses armes
Il a tant distribué
Sa joie et son amour
Que maintenant abandonné
Il est fini pour toujours
Parce qu'il a trop donné
Parce qu'il n'en a plus pour lui
Il ne veut plus jouer
Sa sombre comédie
Fini le temps du rire
Epoque révolue
C'est la peur qu'il inspire
Notre clown déchu
Pauvre artiste pauvre poéte
Ta place n'est plus sur la piste
Maintenant tu ne fais plus la fête
Pauvre clown triste

Dans l'ombre d'un conifére
Trône avec un air fier
Le roi des bois
Ses gardes aux abois
Gardent le majestueux monarque
Disposés dans tout le parc
Le silence de la forêt
Est la cour de l'aimé
Un souffle de vent
Joue avec une branche
D'un regard impressionnant
Le roi la rend étanche
A l'attaque de l'air
Le roi est fier
Ses sujets sont heureux
Mais il se fait vieux

Essoufflé fatigué crevé
Malheur que le monde est beau
Même si tout cela est vrai
Et je suis un salaud
Et je n'en peux plus de t'aimer
J'en créve encore et encore
Rien n'est si aisé
Que de partir alors
Loin toujours plus loin
L'au délà m'est ouvert
Et je ne vaux plus rien
Rien de plus qu'un souvenir amer

A toi
A toi mon amie
A toi ma patrie
A toi l'ennemi
A toi vieux débris
Je le dis : Waza !
Merci à vous
Sans plus d'ajout

Les ailes maculées de sang
L'ange s'avance en haletant
Epée sortie du fourreau
Une autre plantée dans le dos
La sueur perlant sur son front
Tout parcouru de frissons
Mais il fait fi de sa douleur
Pour se battre encore
Il met tout son coeur
Même si bientôt il sera mort
A toi fier héros
Je te salue bien bas
Même si mes mots
N'aideront pas ton bras
Mais bats toi encore
Liberté toujours
Tout livré à ton sort
Tu vois ton dernier jour
Mais tu meures digne et droit
Car telle était ta voie

Une nuit blanche
Pour mes idées noires
Quand le soir je me penche
Sur mon brin d'espoir
Quand dans la pénombre
Rôdent mes sombres démons
Voilant d'une grande ombre
Mes restes de raison
Quand mon esprit s'égare
Au fil des pensées
C'est le grand départ
Pour ma vie passée
Et quand enfin la nuit se finit
Mes yeux toujours ouverts
Contemplent l'infini
Bien que je suis encore sur terre

Toujours ces mêmes idées
Toujours ce même visage
Qui revient à travers les âges
Encore et encore me hanter
Depuis que je l'ai perdue
Ma vie basculée et cynique
A pris un sens psychotique
Mais seul moi l'ai vu
Et dés que je vois des cheveux blonds
Je la vois elle l'impératrice
Donnée en piétre sacrifice
A l'être humain félon
Depuis ce jour maudit
Sombre et triste à la fois
Me voilà seul roi
De ma mort et de ma vie

J'ai vendu mon âme
J'ai marché dans la nuit
J'ai ravivé la flamme
Et sombré dans l'oubli
J'ai détruit mes préceptes
J'ai couru dans le froid
J'ai tenu des propos ineptes
Tout ça à cause de toi

J'ai transformé ma vie
J'ai adhéré à l'amour
J'ai changé mon esprit
Je me suis rendu sourd
J'ai contemplé les étoiles
J'ai repris confiance en moi
J'ai oublié que j'avais mal
Et tout ça à cause de toi

J'ai accepté mon sort
Et toujours je me suis relevé
Quand déçu je me suis cru mort
J'ai rouvert des yeux ravivés
Et quand tout fut fini
Je n'ai jamais abandonné
J'ai encore pour le mieux agi
Mais tout ça pour finir blasé

Mais bon dieu que je t'aime
Peut être plus que moi-même
Mon coeur amour de ma vie
Mon soleil chére amie
Je ne pourrai vivre sans toi
Du moins ne connaitrais-je plus la joie
Et si tu étais gouine
Je me travestirai
Rien que pôur que nous nous aimions encore
La voilà ma blessure assassine
Celle que j'aime que j'aimerai
Peut être jusqu'à ma mort
Rends toi compte chére amie
Le voilà mon sacrifice
Gravé d'un "Ci-gît
Un Arnaud bis"