Rêve, Ô Lucion!

[hrp] Je part du fait qu'un peu de temps passe. [/hrp]

La journée avait relativement bien commencée, Chris n'avait ni vu ni entendu des Classe C en mal de sang ou de Classe B lui faisant de la concurrence. Plus que tout, il y avait un peu de gibier, en périphérie de [hrp] on est où, un peu près ? [/hrp]. Évidemment, il était vital d'avoir de la réserve de vivre en ces temps sombres, mais il était plus prudent de savoir subsister par ses seuls sens cynégétiques et la maîtrise de son arme silencieuse.
Le hasard porta bientôt ses pas dans la banlieue de la ville, d'où Brillant balaya les environs d'un regard circulaire. Rien d'anormal : des bâtiments aux façades décrépies et l'habituel odeur de peur flottait dans toutes surfaces plus au moins habitées...
Après avoir soigneusement effacé ses traces et s'être assuré de ne pas avoir attiré l'attention, il entreprit de s'éloigner de la région urbaine.

Mais des bruissements maladroits ne tardèrent pas avertir Christian que quelqu'un approchait. Des pas très maladroits. Il observa méthodiquement la zone avec sa lunette pour s'apercevoir qu'un homme boitant un peu plus jeune que lui tentait de se dissimuler. Il ne savait visiblement pas comment faire, songea amèrement le chasseur.

Après s'être approché de lui, il nota d'abord la présence d'un chat puis lança à son intéressé :
-Si tu cherches à ne pas te faire remarquer, commence pas arrêter d'utiliser des mots polysyllabiques.

Lucion leva le regard vers l'homme qui lui parlait et le remercia du conseil d'un gromelement incompréhensible.
-Merci, mais moi, tout ce que je désire, c'est de trouver un moyen de retourner dans les égoûts.
Il s'appuya sur sa canne, déposa la chaton et tendit la main.
-Je m'appelle Lucion, mais certains m'appellent Kant, comme vous préférez.

Brillant observa un long moment son interlocuteur, sa taille était la seule chose qu'il avait en commun avec les "bons" citoyens du gouvernement C. Il pouvait facilement l'abandonner et tuer le chat, c'est bon le chat, songea-t-il aussi. Si qui que ce soit, à part un "A" (bien que la probabilité était minime), le voyait avec lui, il serait forcé de le quitter ou de l'abattre, à mains nues.
Son expérience lui hurlait de le fuir au plus vite, son instinct de survie aussi. Mais l'éthique en décida autrement :

-Mouais, moi c'est Chris. Je ne peux pas te faire retourner dans ton refuge... des C font des petites razzias par ici. Il faudrait se renseigner et c'est trop dangereux de faire du bruit dans ce coin.
Relax, à une cinquantaine de kilomètres au Nord, je connais un camp de classe A, tu ne retrouveras peut être pas tes petites copains tout de suite... mais les intellectuels que je connais on le même air ahuri que toi.
J'ai... je possède deux/trois trucs que je n'aurais pas voulu montrer à qui que ce soit. A commencer par ce fusil d'avant C...
Mais pour le voyage, j'ai un scooter. Bah... il fait du bruit et il est vieux ; on se fera peut être remarquer... Par contre ce sera toujours mieux que d'échapper à pied à des Classes C qui se déplace plus vite en marchant que toi quand tu cours.

L'aventure lui tendait les bras... une vague de mélancolie submergea Brillant. Il avait presque oublié ce que c'était de parcourir le pays avec des armoires à glaces au cerveau atrophié aux trousses. Par contre... si ça venait à mal tourner...

-Il faudra être fort, Lucion. D'ailleurs c'est marrant comme nom Lucion. J'aime bien... J'imagine que tu n'es pas sorti souvent dehors. Le monde est dur, très dur... Il faudra bien m'écouter.
Ah oui ; gardes le chat, je n'ai pas tant de bouffes que ça...

-HRP dsl pour le retard vraiment, pour l'histoire ça remonte un peu avant que Lucion entende du bruit HRP-

Silvain trainait dans les ruelles sombres de la ville, tentant de marcher de la façon la plus naturelle possible, ce qui, en l'occurance, était relativement difficile quand on prenait en compte le fait que sa jambe droite était transpercée par un objet sale, pointu et înfame. Comment avait il pu atterir là, Silvain l'ignorait. Non pas qu'il ne savait comment le maudit objet était arrivé dans sa jambe, mais simplement qu'il ne comprenait pas les circonstances qui avaient poussé une maudite personne à le lui planter dans la jambe. Où du moins, même s'il en connaissait les dites circonstances, il se bornait à refuser d'y croire, c'étai impossible, ça ne pouvait pas lui arriver, à tout le monde sauf à lui, pas maintenant... Seulement, il le savait, et tout au fond de lui une petite voix lui répétait:

-Faut pas t'en vouloir, c'est pas ta faute, c'est même normal que ça t'arrive, à ton age tu sais... t'es trop vieux maintenant.

Pourtant, tout en continuant à boitiller ridiculement, et ayant fermement décidé à ignorer, et la petite voix dans sa tête qui résonnait et les meurtrissures qui le rendaient fou de douleur, à la jambe ainsi qu'a l'épaule, il avançait d'un pas décidé au travers des ruelles, toutes de plus en plus petites et de plus en plus sombre. Jusqu'au moment où, s'arrétant net, il comprit qu'il ne pourrait aller plus loin, pas sans récuperer un peu de force. Un long grognement sourd sortit de son ventre, il n'avait pas manger grand chose de la journée, et il ne tenait pas particulièrement à se qu'il s'écroule sur place, si cela était possible.
Ce fut en s'asseillant momentanément sur ce qui dut un être un jour un muret, qu'il le vit. Ce "le" sur lequel toutes ses pensées ce focalisait n'était autre qu'un minuscule reptile, un lésard. C'était très petit mais ça ferait l'affaire, il avait besoin de manger et cette "chose" devrait lui suffire.
Une fois qu'il eu prit sa décision, il n'eu plus qu'a se convaincre lui même que la bestiole (car il ne se souvenait plus de son nom) ne viendrait pas le voir directement pour se faire bouffer et que le meilleure moyen de pouvoir le manger, c'était d'aller le chercher soi-même. Reniant donc l'appelle de ses jambes et celui de son derrière, qu'il maudissait d'avoir atterit ici et de ne plus vouloir repartir, il se releva et tout en prenant soin de faire le moins de bruit possible malgrès l'espèce de lance qui li traversait la jambe, s'approcha de sa proie.
D'habitude, la chasse était pour lui une activitée stimulante qui en plus de lui permettre de se nourrir, lui procurait une sensation grisante de supérioritée. Il adorait sentir les secousses de ses proies lorqu'il lui arrivait de les degommer à main nues. Mais cette fois ci, cela n'était pas stimulant, devoir jouer sa survie sur un stupide rampant de 10cm, ça n'avait rien de supériorisant... De plus, il se demandait réellement si tel animal pouvait se manger cru,sa peau jaunatre et rugueuse, elle n'avait rien d'appétissante. Il allat même jusqu'a ce demander si le jeu en vallait la chandèle.
Pourtant, dans un cri de rage, il se jetta face contre terre, les mains droits sur le lézard (le nom lui revenait), ayant dieu sait comment oublié momantanément l'épave qui lui servait de jambe droite, il fut réellement surpris lorsque, dans son splendide saut, sa jambe heurta un tas de briques, et que la douleur lui arracha un second cri, bien plus puissant que le premier. Le lézard c'était enfui, ces chances de survivre avec lui. Il était seul, face contre terre, affamé, bléssé et criant de rage.

Ce fut seulement quelques secondes plus tard que, refermant la bouche, il se souvint de sa situation et se maudit d'avoir crié. On avait beau dire, la stupidité devenait parfois une vraie tarre. Il n'aurrait pas dut crié, c'était certain, maintenant "ils" allaient venir, il commençait déja à entendre des exclamations de surpries et des voies rauques qui sortirent d'entres les toits. De très loin, un rire sadique sortit d'une des ruelles, semblant se répercuter entre les murs, Silvain regarda à chaque coins de la rue, certain que ce rire était partout et nulle part à la fois. Cependant, lorsqu'il prit fin, il savait ce qu'il avait à faire, la poursuite devait lors et déja avoir commencé et il décida de jouer le tout pour le tout. Il souleva donc son pied meurtri, et se mit à courir, sur un pied. Bien sur, son equilibre était plus que troublé, mais chancelant sur ses premier pas, il réussit vite à reprendre les choses en mains, et sa course effrénée avec le temps commença. Au loin, résonnait encore le rire, qui cette fois semblait plus proche, c'était un son sinistre, celui de son trépas.
Après quelques mêtres, il vit la première silhouette apparaitre, le temps qu'elle passe devant lui, et il venait déja de passer dans une ruelle sur sa droite, ratant son poursuivant in-extremis. Soulagé, il continua sa course, il était difficile de se déplacer avec quelque chose d'aussi encombrant que son pied, mais il tentait de faire avec en contournant les ruelles trop encombrés. Il passat sur une grande allée, et encore une fois, tomba sur quelqun, face à lui. Le temps de se retourner, et déjà une autre silhouette se dressait de l'autre coté, il devait passer, il savait que si il s'arretait, il ne pourrait plus continuer. Alors, se jetant sur son adversaire le plus proche (et surtout le plus maigrichon des deux), il tenta de passer en force heurtant son adversaire de plein fuet et le faisant chaviré. Celui-ci, n'ayant pas vu le coup venir, eu juste le temps de riposté d'un coup asséné au cote qui, dut à sond éséquilibre, finit dans la jambe ncore valide de Silvain. Il s'empecha d'hurler, et une fois encore, ignora la douleur pour avancer à une allure beaucoup plus soutenu que précédement, vers une nouvelle ruelle.

Après avoir enchainée quatres étroites rues sans rencntrer ames qui vives, Silvain se crut sortit d'affaire. C'était faux, les voies se rapprochaient inexorablement, et au bout d'un moment, il tomba sur un cul de sac. Débousolé, perdu et dégoutté, Silvain s'assit et attendit, il n'avait plus rien à faire, et cette ruelle ne menait nulle part, où pourrait-il aller?? Il se jugea stupide de laisser une impasse décidé de son sort, quand on savait qu'il ne sagissait qe de stupides briques empilées les une ssur les autres. Mais en était-ce seulement, il regarda de plus près la preuve de son echec et perçut avec surprise qu'en réalitée, il y avait, caché par une palissade en bois, un espace vide, ridicule petit espace à peine asser grand pour faire passer un homme de s carrure. Derrière lui, les voies se rapprochaient encore et encore, et bientôt ils arriveraient, après avoir pris une grande inspiraton, il assena un coup sec dans la palissade, ce qui fit craqué le vieux bois mort dans lequel elle avait été batie. Il renouvela ses coups, jusqu'a ce qu'ele soit asser endomagé pour qu'il passe enfin. Seulement, au moment de passer son pied droit à l'exterieur, il heurta le reste de la palissade, qu'il n'avait pas pris soin de terminée. Son piedx était coincé. Il apperçut la première silhouette au loin, rametant tous les autres. Et tirant avec obcsession sur son pied, contre une planche en bois qui refusait de ceder, il finit par en sortir au pris d'un grand cri de rage, de douleur et d'effort, et non sans mal. Après cela, il finit par atterir, à genou trop meurtri pour continuer son parcours. Ce fut lorsqu'il crut que sa dernière heure allait sonner que, tendant son coup vers l'avant, il apperçut deux silhouettes, deux gus qu'il ne connaissait pas et qui avient bien l'air surpris de le voir. Sur son visage, s'afficha un sourire mauvais.

-Salut

Les voies étaient plus proches que jamais, et les autres seraient bientôt là. Tentant de ramper vers les deux bohnommes, qu'il décrivit comme un maigrichon et un en bonne forme, il compris que le vent allait tourner et ne voulait manquer ça pour rien au monde. Tout cela allait être très drole.

Un homme déboula soudainement dans l'étroite ruelle qui formait le pourtour du quartier. C'était un "C", à ne pas en douter ; musculature démesurément grande et regard bovin. Un choix se fit rapidement un passage jusqu'au bulbe de Chris, il pouvait éviter les ennuyeux en gagnant la forêt (milieu dans lequel il était fort à l'aise) ou rester avec le gamin et tenir un semblant d'engagement.

-Reste derrière moi, Lucion, il n'y a aucune raison d'avoir peur : si ces gens avaient des armes à feu, ils serraient déjà en train de tirer. Le fait que j'aie un fusil d'assaut nous donne donc un léger avantage.

Plusieurs autres silhouettes au gabarit "Classe C" arrivèrent en trombe en direction du premier homme visiblement souffrant.Il devait s'agir là d'une stupide guerre d' "honneur" ou un viril rixe propre au "citoyen modèle" du pays. Une demi dizaine de Classe C, plus jeune que le colosse souffrant, s'approchèrent de ce dernier sans même faire attention au chasseur et au Classe A dix mètres plus loin à peine.

-Bon, part déjà par là-bas (dit-il, en agitant son bras libre vers le Nord), je tire dans le tas et je te rejoins... à moins que tu n'aies une meilleure idée ? ...

Lucion avait peur. C'était très clair. Mais pourtant, un calme régnait dans son esprit. Il ne savait pas pourquoi. Sans doute une sorte de prémonition. Une loyauté qu'il n'avait lue que dans de vieux romans courtois.
-Je reste. Tu as une arme pour moi?
Le chaton sauta au sol et se réfugia derrière ses jambes maigres, qui pour une fois, ne tremblaient pas...

-Désolé, petit, mais je n'ai pas vraiment l'habitude de partager, tu vois ?... Observe plutôt et réagi en conséquence... Regarde : on dirait que le vieux par terre va tenter quelque chose.

Silvain était là...
"Là", cela signifiait assis par terre, dans une allée malpropre. Il sentait la sueur et le sang, mélangée à une accre odeur d'égout non loin d'ici, ce dont il se fichait pas mal. Il n'avait pas bougé depuis le moment où les voies ne s'étaient que trop raprochées et il était maintenat entouré par quatres silhouettes baraquées. Ces quatres membres honorabls de la classe C, jeunes abrutis taillés dans le granit en forme d'armoire normandes, s'étaient directement jetés sur lui et ce, sans même remarqué les deux autres guss qui étaient dérrière. Il s'en foutait, il était fatigué et seul cela comptait. Il le savait, son parcours avait tenu du miracle: il avait survécu àune première attaque de leur mpart, c'était enfui, et après avoir longtemps survécu, il c'était échoué là, sur ce sol gras et boueux. Comble du comble, il ne voulait surtout pas se relever. Pourquoi faire??, dans quel but?? A quoi bon?? Il avait trop utiliser aussi bien ses muscles que son cerveau attrophié et voulait se reposer où en finir.

Pour l'instant, les quatres abrutis qui lui servait de suite mortuaire étaient tous en train de le regarder d'un air de triomphe et de défi, tout en se jetant chacun des coups d'oeils d'un air entendu, sans même savoir pourquoi... Seulement, il le savait, il savait que l'un des quatres était devenu le chef de la bande, et que si il avait quelque chose à craindre, c'était de lui. Personne ne bougerait tant qu'il n'en aurait pas donner l'ordre, et pour l'instant il semblait bien décider à savourer sa victoire.

S'ennuyant à mourir, et cela à cause de la tournure que prenait les évènement, Silvain commença à regarder au hasard, cherchant une source de distraction. Après quelques secondes de recherches vaines, il finit par faire le point sur sa situation, et à regarder de plus près ses blessures. Sa jambes collante et poisseuse de sang fut sa seule source de contemplation. Il n'avait prit le temps de la regarder depuis qu'on avait enfoncé cette salo***** de truc en fer en plein milieu. Oscultant son membre mutilé de plus près, il devina que la plaie devait être plutôt grave, sinon il n'aurait pas aussi mal, il entrevit aussi le point d'entré et le point de sortie de ce qu'il finit par penser être un morceau de vieux lampadaire. La chose était pourtant pliée de façon biscornue de sorte que seule la partie à l'intérieur de sa jambe était droite. Il ne savait pas vraiment quoi faire, la chose était là, bien enfoncée dans sa jambe, et lui faisait un mal fou dès qu'il tentait de marcher un temps soit peu correctement.

Elevant le yeux après ce qui lui parut une étérnité, il fut légèrement surpris de se retrouver toujours face aux mêmes bonhommes devant lui, eux debout, lui assis. Reportant son attention plus encore sur le chef de groupe, il crut déceler quelques notes d'ennui dans son regard. Ce type (car il avait encore oublié son nom) avait beau être du genre lent et patient, il y avait une limite, et même lui devait savoir que si il attendait encore trop longtemps l'un de la bande finirait par assomer cette larve humaine qui trainait fébrilement le long de la rue, par manque de patiente. Il décida donc qu'il était temps de tenter quelque chose.
Prenant une grande respiration, et aggrippant à deux mains la chose grise et mattalique qui lui transperçait la jambe, il eu un instant d'hésitation et tira un coup sec sur ce maudit lampadaire. Il manqua son premer coup, la chose était poisseuse et ses mains humides par la sueur et le sang glissaient sur ce dont il se servait de manche. Il retenta l'expérience, puis une fois encore, et encore... Il le savait, il devait avoir l'air pathétique.

Baignant dans son sang, il continuait de tenter d'extraire la chose en lui. Cependant, son 4eme essai se soldat par un terrible echec qui, en plus de lui arracher un cri de douleur, le fit rouler légèrement sur le coté. Ces trémoussements avaient finit par faire sourire le visage devenu impassible du chef du groupe, et bientôt toute la bande le montrait du doigt en se tordant de rire. Continuant avec détermination sa besogne, Silvain comprit alors que son erreur résidait ailleurs, le problême ne venait pas d'une force défaillante, pas simplement. Il prit donc, au lieu de se saisir du morceau droit dépassant de sa jambe, une partie de l'etrange à la forme plus arrondie, et continua à tirer. Cette fois-ci, la chose toujours plantée dans sa jambe fit par d'un resistance plus réduite, cependant elle continuait à rester en place. Derrière lui, les rires étaient toujours présents, et plus il tentait de s'en tirer pitoyablement, plus ils augmentaient. Et puis, prenant son arme toujours à deux mains, il continua de tirer, mais par à coup, une fois... deux fois, trois fois.... A la troisième fois, et dans un cri de rage, la chose quitta son corp, se relevant aussitôt après avoir sortit cette monstruosité, il commença son offensive.

Le premier des quatres idiots qui fut touché, encore à moitié hilare et n'ayant même pas remarqué que sa victime s'était relevée récut le coup en plein tête, un coup d'une chose grise et solide qui s'écrasa violemment sur son crane et qui le fit tomber, le bohnomme finit face contre terre. Tenant toujours sa chose biscornue dans sa main, et soutenant son propre poid quasiment grace à son seul pied gauche, et tentant de na pas glisser dans la marre de sang qu'il avait lui même provoqué, Silvain comprit que les ries avaient céssés, remplacés par des cris de rage, il décida de se lancer dans un la bataille, avec lui aussi, un cri bestial entre les dents. Trop abasourdi par sa propre douleur, le combat venait de commencer et déja il frappait dans le vide, au hasard, son étrange outil cognant contre des cranes, des jambes... Il se fichait de savoir s'il allait vivre où mourir, perdre ou gagner, il savait bien qu'il n'avait plus la moindre chance, à 1 contre 4, il se battait simplement pour l'honneur, l'honneur mais aussi pour se défouler un peu. Cependant, après avoir donné quelques coups endirection d'un des 3 personnages encore debout, les deux autre sne profitèrent pour le frapper dans le dos. Surpris, Silvain stoppa net ses attaques, ce qui permis à son ennemi de face de lui envoyer un violent coup dans les côtes.

Tendit qu'on le rouait de coup, Il tentait tant bien que mal de parer et d'encaisser sans broncher, seulement, prisonnier au milieu de ses brutes, il avait du mal à rester éveiller et sa vision se brouillait, il allait mourir, il le savait...

Une fois de plus atterré par la stupidité des "C", Brillant se ressaisit rapidement et pu ajuster à loisir ses cibles.
"L'ennemi de mon ennemi est mon ami" : bien qu'il connaissait bien la nature belliqueuse de la Classe C, Chris voyait que la rixe devant lui n'avait rien d'un viril jeu de pugilat. Après avoir soigneusement vérifier l'état de son silencieux et aligné les cibles des trois abrutis debout, il les descendit, une à une, comme il l'avait souvent fait pour se nourrir. Sauf que pour rien au monde il n'avalerait du "C"...

Il s'enquit ensuite de la mort effective de ses ennemis, se tourna vers son compagnon pâle qui devait voir autant de sang pou la première fois de sa vie et lui lâcha :

-Alors, Lucion... Qu'est-ce qu'on fait du vieux lion boiteux ? Dépêche... ce serait ennuyeux que d'autres arrivent...

Les quelques pensées trainant dans l'espace vide de Silvain, qu'on appelait communément "tête", ou "poix chiche" lui semblait quelques peut confuses. Il se rappelait vaguement de douleur consécutives qu'il avait reçut, du gout du sang dans sa bouche, de la sensation innomable de brulure à chaque coup qu'il avait prit, puis soudainement, quand tout avait bien faillit s'eteindre, le son dettonnant d'une chose lourde et puissante, le reste de ses agresseurs et de leur cervelles eclaboussant son visage, plusieurs rales de rage se muant en cris d'agonies, et puis tout s'arretta.

Tout?? Non, quelque chose était encore présent dans son esprit, une note légère, mais persistante, un son répétitif, celui des battements de son coeur. Puis, au fur et à mesure, cette étrange sensation d'eveil prenant le dessus, il sentit vaguement son visage entrer en contact avec un liquide froid...
De l'eau, au moins avait t'il encore asser consciente des choses pour réfléchir un minimum, il ne savait pas d'ou venait cette pensé, mais il était certain que ce liquide était de l'eau, au moins le gout était différent de celui du sang trainant encore dans sa bouche. Après avoir vaguement pris conscience qu'il n'était pas mort, ce qui lui prit quand même un peu de temps histoire de faire le rapprochement entre l'eau qu'on lui avait versé sur la tronche et le fait que ça nécéssitait d'etre vivant, il chercha à ouvrir les yeux, ce qu'il fit lentement, avec précaution, comme par peur de voir ce qui ce trouvait de l'autre coté.

Une fois les yeux ouverts, l'image qu'il avait devant lui était bien moins effrayante que ce qu'il c'était imaginé. Il avait devant lui, le visage d'un des deux bonhommes de tout à l'heure, un des deux "pas classes C". L'image était quelque peu flou mais Silvain put quand même reconnaitre celui qu'il avait qualifier comme "Petit Jeune avec sa Canne en Bois". Le second visage juste derrière devait surement appartenir à son sauveur, où du moins son sauveur était dans ses main, un grand machin gris en forme de tube. Silvain avait entendu parler de ses engins qui pouvait vous détruire avant même que vous arriviez devant celui qui le portait, et ceux quel que soit sa force physique. Silvain n'y avait pas crut lorsqu'on le lui en avait parlé, il avait simplement affirmé qu'un combat ça se gagnait avec des muscles, pas avec un petit tube de mer** en métal. Aujourd'huis il avait une dette enver ce vieux tube en fer, et il ne l'oublierait pas, il suffisait qu'il regarde par terre pour constater les dégats que pouvait causer cette chose, et elle semblait efficace quand on voyait qu'a elle seule elle pouvait désinguer tout un clan de classes C.

Les images qui pendant un temps étaient devenues nettes reccomencèrent à se floutter, il voyait bien ces deux visages devant lui, mais ce demandait ce qu'ils pouvaient attendre de lui, Une offrande?? Un service?? Il n'avait ni l'un ni l'autre et n'avait nullement l'envie de s'être sauver de cette bande de petites racailles pour finir en esclave pour deux non-membres de sa classe. Les deux visages étaient toujours là, semblant attendre une réaction de sa part, et il se demanda s'il devait dire quelque chose, il réfléchit aux choses à dire quand ce genre de situation se présentaient, mais il ne connaissait personne qui lui avait expliqué comment se tenir auprès de deux étrangers de votre "pas Classe" qui vous avaient sauvés la vie, à première vue s'il c'était amusé à demandé cela à quelqun, on lui aurrait surement répondut de peter la gueu** à ses deux abrutis, et que la prochaine fois, ils iraient se foutrent ailleurs que dans les pattes d'un C, s'il y aurait une prochaine fois.

Cependant il ne jugeait pas la réponse comme approprié, surtout qand on savait que tous ceux qui aurait fait de la sorte se seraient surement retrouvés comme ses quatres agresseurs, en bouillie humaine.Après une longue attente, il finit donc par demander:

_Quoi, vous voulez ma photo??

L'instinct de Brillant ne l'avait pas trop agité, ni ce Classe C convalescent et encore moins le petit Classe A boiteux pourrait le mettre en danger. D'autant plus que recharger virilement son arme lui était très rassurant. Il jaugea du regard l'armoire à glace brisée que lui et Lucion avait sauvé d'un lynchage fort peu enviable. Mais néanmoins, un souci persistait :

-Bravo, champion, et maintenant on fait quoi de cet abruti impotent ?

Il laissa l'homme pâle réfléchir tout seul, Chris cacha les corps sous des détritus et retourna la terre là où il y avait de l'hémoglobine. Le nouvel force de l'ordre n'était pas très compétente lorsqu'il s'agissait d'employer la police scientifique.

-Bon tu te décides, Lucion ? Au pire des cas, je peux partir tout seul... Je te signale que la carlingue qui te fera avancer plus efficacement est très bien cachée.... Alors ?

-On ne peut quand même pas le laisser crever là, ils n'en feront qu'une bouchée... Dans son état, il ne vaut pas mieux que nous.

Déjà, de vieilles lectures sur des grands hommes du passé lui revinrent en mémoire... s'il se souvenait bien, ils avaient fait changer l'ordre des choses... Il se prit à rêver.
Il se voyait bien un béret sur la tête, en train de rire avec ses amis, en buvant un verre et les idiots de Classe C dominés. Puis il vit leur colère, et sut qu'il ne serait jamais de taille. Une autre vision lui vint alors, celle d'un monde égalitaire, où tout le monde vivrait en p...

-Eh Lucion? Tu rêvasses ou quoi?

Lucion se reprit en main

-Chris, ne pouvons nous pas l'emmener? Au moins jusqu'à ce qu'il aille mieux, de toute façon, nous ne craignons pas grand chose, vu son état...

Les quelques paroles qu'avaient échangés les deux acolites "Pas C", avaient été quelques peu flou dans l'esprit convalescent de Silvain, mais il avait pourtant compris quelques morceau de phrase, qu'il remachait dans son esprit, histoire de s'en assurer du sens. Il cherchait encore qui le "Bohnomme au Pistolet" (c'était surement le nom de la chose grise) désignait lorsqu'il parlait d'"abruti impotent", ce qui devait, logiquement ne pas être un compliment, et il ce demanda si cette personne comptait riposter un jour. Lui, il aurait été soufflé par la rage si quelqun c'était juste laisser croire qu'il aurait voulu insinuer que s'il l'on avait pensé que l'on pouvait se moquer de la sorte (où un truc comme ça)... Enfin bref, si on avait oser parler de lui avec ces mots, il se serait fait une joie de massacrer à coup poing dans la poire le trouble fête, quand bien même ne savait t'il pas ce que cela voulait dire.

Après réfléxion, et quand bien même le deuxième bohnomme ne répondit pas à l'insulte, il eut beaucoup de mal à comprendre qu'il n'y avait personne d'autre autour d'eux, et que l'insulte lui était donc directement adressée. Cependant, il préférait croire qu'il c'était trompé, que le deuxième bohnomme, Lucion (il avait retenu son prénom au bout de 3/4 fois, il était très fier), se sentait trop faible où trop peureux pour répondre, où même que le premier (dont le nom lui avait échappé, faute d'avoir entendu et retenu l'un plus que l'aute) s'adressait plutôt aux cadavres. D'ailleur c'était possible, ça arrivait souvent que quelqun insulte, ces grouphs ( le grognement qu'il voulut pousser intérieurement devint audible, à son insue) de cadavres, surtout quand ceux ci vous avaient dégommés la jambe à coup de chose mettalique.

Après cette même réflexion, il regarda succesivement trois choses. Son regard commença par sonder les corps défait de ses agresseurs, s'attardant un peu plus sur la tête littéralement explosée du chef de bande. Il alla ensuite chercher du regard l'ancienne raison de sa principale douleur, et ce qui fut , durant ce bref massacre, son arme potentiel : La chose tordu était toujours entre une de ses mains, à sa grande surprise, et portait quelques sequelles de la bataille, là où l'arme avait heurté un corps ennemi. Enfin, terminant de sonder ses quelques souvenirs, son regard finit sa course sur sa jambe, qu'il dévisagea longuement. Il luyi fallut quelques temps pour faire le rapprochement, mais après quelques secondes de contemplations, et de constatation, dans laquelle il remarqua sa plaie pansée, lavée et soignée, mieux que n'importe lequel des "guérisseurs" qu'il connaissait l'aurait fait, il comprit qu'on l'un des deux avait réussi à réparer la carossserie (il ne savait pas d'ou venait cette expression, mais il l'aimait bien...). Se disant, grace à son magnifique et extraordinaire cerveau, qu'on ne pouvait pas, et tirer au pistolet, et touchée une jambe toute pleine de sang, il commença à se dire qu'il avait eu en vérité deux sauveurs, et remercia tout ce qu'il pouvait invoquer (c'est à dire pas grand chose à part la chance) d'être tombé sur Lucion et Christ (oui, ça devait être Christ, où un truc dans le genre...) à qui il était très redevable.

Après avoir intérieurement machoné quelques phrases sorties de la bouche de ses deux sauveurs, il commença à comprendre qu'il était question de son relatif départ, on le traitait comme un bagage à main, lui, qui avait combattut vaillament pour sa survie, au moins le plus jeune des deux semblait avoir l'air compatissant, il devait plaider sa cause...
Se retenant d'exploser de rage, il revit une fois de plus sa jambe, et jugea qu'il aurrait très bien put être littéralement dépecé et transformé en un bagage à main dans le cas où ces deux gars là ne s'étaient pas pointés. C'est donc avec une asser grande reserve, qu'il demanda:

-Euh, personnellement... Je pense que je serais très content si je pouvais vous accompagner, je pex rester utile, j'ai...
Il rechercha dans son esprit quelque chose qu'il avait sur lui et qui pourrait bien interesser ces deux grosses têtes.
-... Des briques, c'est bien les briques non??
Après avoir jugé ses propres cmmmentaires comme très peu satisfaisant, il se demanda s'il n'avait pas meilleur moyen que de supplier qu'on le prenne contre ses jolies briques qu'il avait trouvé par terre. Il se ressaisit et se souvnt de quelque chose, qu'on aurrait dut lui apprendre il y a bien longtemps:
-Euh en fait, merci... pour la jambe... et les trois gros bohnommes... C'est comme ça qu'on dit??

Il ne s'était pas rappeler avoir utiliser une formule de politesse depuis sa naissance, mais les temps changent, et lui aussi, et il était un gens comme les autres, si ça pouvait l'aider à éviter de se faire tuer, il était partant.
Toujours assis, il semblait attendre une réactionde la part des deux autres.

-Mmf, commença par lâcher Brillant.

Cela faisait un moment qu'il n'avait plus fréquenté grand monde de vivant et de conscient, s'il pouvait se permettre de considérer les Classe C comme doté d'une quelconque raison.
Mais ce gamin, si inexpérimenté que l'on pouvait croire qu'il avait dix ans de moins que lui, ce gamin, donc, le faisait penser à son entourage durant son enfance, lorsque son pays (la France, auparavant) était encore gouverné par des gens plus au moins compétents. Alors que ce légendaire coup d'état par la force brute avait eu lieu, Christian avait continué à vivre dans un semblant de civilisation dans un refuge A...

Là-bas, on lui avait inculqué comme valeurs le respect, agir avec conscience, la réflexion mais surtout la compassion et l'entraide. Comme c'était loin. Car après, sa capture et la mort de sa fiancé l'avait radicalement changé...

Elle... Elle aurait guidé autant Lucion que la Classe C.

Mais c'était aussi pour cela qu'elle était morte...

Valait-il mieux avoir une vie risquée (par extension ; courte) et heureuse ou une vie de rumination longue et fade ?

-Ok, finit par rétorquer le chasseur, elle peut venir la bête blessée... mais à deux conditions !

-Lesquelles ?

-C'est toi qui ira le promener, même s'il pleut, et c'est toi qui videra sa caisse. Bon... on se tire, vous n'avez qu'à me suivre, les deux estropiers.

-Très bien maîtreChris, répondit Lucion avec autant d'ironie que possible.

Il aida le Classe C à se relever et tous trois se mirent en route vers la planque de Chris, guidés par celui-ci.

Après avoir quitté l'agglomération urbaine, l'insolite groupe parcourut quelques kilomètres de terres sauvages qui s'étaient faites bien plus nombreuses à l'avènement des classe C.
Ils entrèrent dans une forêt touffues et humide sur leurs gardes ; les prédateurs sauvages comme les ours ou les loups n'avaient pas manqué de se faire eux aussi plus abondants.
Chris stoppa ses deux compagnons et ouvrit une trappe dont l'embrasure menait à l'un de ses refuges. Après que tous y étaient entrés, Brillant alluma quelques chandelles. La lumière vacillante éclairait une cache d'objets hétéroclites ; du fameux scooter fatigué à diverses armes à feu d'antan en passant par des livres et des outils de chasse.

-Voilà, commença le chasseur, c'est ici tous ce que j'ai pu sauver de notre ancien système : des cartes, une moto pourrie, des flingues poussiéreux, des bouquins.
Tiens, Lucion, c'est un 9 millimètres, son unique chargeur est plein et à l'intérieur. Je t'apprendrai à te défendre un peu. Quant à toi, Grand-Gros, porte la moto, il faut qu'on continue au Nord, pour trouver un abri sûr au petit.
On va marcher tranquillement : c'est à moins de cent kilomètres. Il ne faudra utiliser le scoot' qu'en cas de coup dur.
En avant !

Silvain c'était jusque là contenter de suivre ces deux acolites, sans trop se poser de questions. Il était bien trop heureux de ne pas avoir eu à se débarasser de ses briques, grâce auxquelles il avait essayer d'entammer une peu reluisante transaction afin de pouvoir participer à "cette peite randonnéee" à laquelle il était finalement convié. C'était pourtant lui qui avait proposé ces fameuses briques, mais après mure réfléxion, il était certain qu'il avait peut être encore quelque chose à faire avec. Il suivait donc les deux autres, sans se presser, d'un air nonchalent ( si ... mais ça voulait dire quoi ce mot déjà?). Bref il suivait Chris et Lucion, ce premier semblant leur indiquer la route à suivre, sans un bruit de peur qu'on se remette à parler de son problême de briques.
Pourtant, le sujet n'étant pas abordé pendant tout le voyage, il cmmenca à se demander si il était vraiment de les donner un jour, où si ce pigeon avait même oublier le paiement. Il se reprit, c'était mauvais, ça n'était pas même bon du tout, on ne devait pas traiter ses sauveurs comme ça, mais quand même, de la à oublier des briques, il fallait le dire, ce dernier n'était pas trés malin. Riant intérieurement il commença à se demander, avec il est vrai, un peu (beaucoup) de vanitée, s'il n'était pas le plus intelligent du groupe.
Il aurait voulu sifflotter, lorsqu'ils entraient dans la forêt, mais il avait peur, encore peur pour ses jolies briques, il aurrait put assomer Chris, si celui ci lui avait demandé de les lui donner, mais il ne l'aurait pas voulu, ni lui, ni Lucion, ni même Chris, ne l'aurait laissé se faire assomer. Ce n'était pas du tout comme ça que l'on traitait ses sauveurs. Il continuait à suivre, marchant lentement et tranquillement (ce mot par contre, il le connaissait et en était sur, un mot compliqué 4 syllabe lui avait maintes fois dit son père, quatre de trop!!) et s'aidant de la chose métallique, qu'il avait tordu, afin qu'elle prenne la forme d'un rateau mais sans le morceau au bout, comme d'un baton de randonnée. Il était tellement heureux de se dégourdir les jambes, qu'il en avait quasiment oublié la raison de cette petite promenade en forêt, car c'était bien la forêt. Cette même promenade aurait été idéale si, il ne l'oubliait pas, cette vilaine guibole ne lui faisait pas autant mal, à certains moments la douleur était forte, puis il l'oubliait, et puis elle redevenait forte, puis il l'oubliait à nouveau, et cela tout au long du voyage. Il aurrait même put oublier avec qui il était, si il n'avait pas ses étranges camarades aussi étranges.
Car si des trois, Chris n'était pas le plus intelligent;, il était du moins le plus étrange. Il ne connaissait personne aussi musclé que lui, employé des mots aussi compliqué que ceux qui sortaient de sa bouche. Il se demandait même, comme il utilisait les mots les plus compliqués, et qu'en même temps il était costaud et qu'il tuait des gens, si il n'était pas A, ou pasC. Procedant par élmination, il déduit que n'ayant le profil de ni l'un ni l'autre, il devait être B, il pensait que c'était ça la lettre du milieu. C'est sur, les classes B sont les plus étranges. Autre chose qu'il le perturbait chez Chris, c'était l'idée de les envoyer se promener en forêt, il n'y avait rien à faire en forêt, et il ne pensait pas qu'une balade s'imposait. Ce qui le surprenait le plus dans l'attittue de Chris, c'était surement ses expressions, comme le fait de parler d'une bête bléssée, alors qu'il n'en voyait aucune.
Lucion aussi était étrange, moins que Chris, mais quand même un peu. Lui par contre, c'étai sur, était intelligent. Il savait réparé les jambes, il... il... En vérité, dut aux thermes qu'il employait, Silvain ne comprenait jamais rien de ce que faisait où disait Lucion. Mais une chose chez lui était aussi étrange que Chris, là où n'importe qui l'aurrait patauger dans son age, Lucion et Chris l'avait aidé. Lucion avait même agit... gentilment avec lui, lui serrant la ain, l'aidant à se relever... Il avait quelque chose en lui... d'étrange, c'était le mot. Lui, c'était sans nul doute un A.
A...B,C cela le fit rire, de se rappeler ce que c'était que l'alphabet, et aussi d'avoir trouvé une concoden... un truc, qui faisait que... bah voilà quoi!

Avant même de s'en rendre compte, il c'était retrouvé dans une drôle de salle, Chris devait y habiter. Conclusion qui fit mal à la tête de notre classe C. Il offrit un pistolet à Lucion, et lui demanda de porter une grosse chose toute bizarre, avec deux roues et un guidon. Enfin, il y allait avoir du travail pour lui. Préssé par l'orgueil de pouvoir montrer sa force, il oublia même que Chris l'avai appelé "Grand-Gros", et s'empressa de se saisir de l'objet, de sortir de la pièces, de faire une vingtaines de mètres, l'objet sur l'épaule. Se rendant compte de son erreur, il rattrappa les deux autres encore dans la cabane, au trot, non sans bruit de la part de l'appareil qu'il transportait. S'arrétant à demi éssouflé par la bétise qu'il avait commise, il demande, enfin sur qu'on ne lui parlerait plus de briques:

-Euh, je vous suis, par ce que j'ai pas du tout d'idée sur où on va...

Il sourit, et le deux autres sourirent aussi de sa bétise, il en fut heureux

Lucion tremblait, il entendit Chris sortir son arme de son holster et demander le silence à la grosse brute.
Il se décida à suivre son exemple et tint fermement son arme, en priant pour ne pas avoir à s'en servir.

Puis une idée lui vint.
-Fermez les yeux, chuchota-t-il aux deux autres. Ne les ouvrez qu'après que la lumière soit "allumée".
Il déposa tous les champignons sur le sol, ferma les yeux puis y mit le feu.
Un petit crépitement se fit entendre, puis un autre, légèrement plus rapide et plus gros.
Il ouvrit les yeux.

Comme il l'avait prévu, les champignons sur le sol avaient flambé et illuminé, mais leur combustion avait entraîné celle du mètre carré tout autour. Il en résultait une énorme source de lumière, à laquelle les trois fuyards s'étaient progressivement habitués à travers leurs paupières, ce qui n'était pas le cas de ...leur poursuivant.

Trois hommes de haute taille et de forte carrure. Très fort carrure. Lucion pensa immédiatement à ces ogres des contes que les adultes lisent aux enfants pour les endormir. Par chance ébloui, ils avaient perdu une ou deux secondes.

Aussi rapidement que possible, Lucion leva son arme, ferma les yeux et tira. Iil priait pour que Chris en face autant, car lui, il ne raterait certainement pas sa cible, ce que Lucion n'osait vérifier.

Pétrifié, il était pétrifié par la trouille.

Il était une chose que les deux compagnons de Chris avait l'air d'avoir oublié. Certes le baroudeur avait montré un aperçu de la puissance des armes qu'on fabriquait avant près de la ville, mais la force de la détonation semblait avoir un peu pris au dépourvu le grand gros et le boiteux. Surtout dans un espace aussi confiné que le petit réseau de galerie qu'il avait découvert puis aménagé il y a quelques années de cela.

*BLAM* *BLAM* *BLAM* *BLAM* *BLAM*
-Ho !
*BLAM**BLAM**BLAM*
-Ils sont morts ! Arrête !
*BLAM**BLAM*
-CESSE LE FEU !!!
-Ah... oh ! Désolé...
-Les munitions sont précieuses, gamin. Ne l'oublie jamais... Moi par chance je suis tombé sur un stand de tir désaffecté il y a quelque année... Mais même lorsqu'on a autant de balles à disposition, il faut savoir les conserver, comme tout le reste, d'ailleurs !
Mais c'est quelque chose que j'essayerais de t'inculquer en cours de route. Hein, bizut ? Alors oublie tes algorithmes de pi et essaye d'apprendre à te servir d'un flingue, pour commencer !

Sur les doctes indications du Classe B, la procession reprit sa route, à l'exception notable du Classe C qui se tapotait les oreilles en supputant dieu sait quelle niaiseries en gémissant... Lorsque ce genre d'individu était livré à l'inconnu après avoir passé toute sa vie au sein d'une société invariablement primitive était toujours amusant à observer.
Brillant réfléchissait rapidemment tout en indiquant un nouvel itinéraire à ses amis : des C trainaient dans le coin, il était dangereux de continuer sur une voie si restreinte, du moment qu'ils auront besoin de recharger, ce ne sera pas le boiteux ni le blessé qui saurait l'aider à un corps-à-corps contre les autres brutes, et lui tout seul ne faisait pas le poids...

-Bon... hum, on va sortir des galeries par cette échelle que tu as devant toi, Si.... Siv... euh... Grand-Gros. Écoute moi bien : tu vas allez... hey ! Oui ce sont des champignons !.... Écoute moi, maintenant !
Il y a peut-être des méchants bonhomme, à la surface... Non, j'ai dis peut-être... Oui... voilà... Alors toi, oui... non... toi !! Tu vas monter... oui... mais non... eux ils ne seront pas méchant avec toi... Tu es leur ami, tu sais...
Bref... si il y a des monsieurs comme toi en haut - oui non, enfin toi on sait que tu es différent... - tu fais comme avant... avant de nous avoir rencontré... tu faisais comment, avant, pour les saluer, tes amis ?

Sur ce Silvain se livra à une indescriptible et puéril gesticulation qui avait néanmoins le mérite de déployer beaucoup de force et d'énergie.

-Ok... j'ai... j'ai compris l'idée. Tu fais ça... et ensuite tu les fais venir en bas. Nous on sera caché, Lucion et moi. Oui... Ca-ché.... Voilà... Comme à cache-cache... t'as tout compris.
Donc une fois que vous êtes en bas, quand je dis "Silvain" - oui c'est ton nom.. c'est justement pour ça que je... ah... laisse tomber - bref, quand je dis "Silvain", toi tu te baisses et moi je descends tous les monsieurs que tu as fais venir en bas.
S'il n'y a personne en haut, tu nous le dis simplement et on continue notre chemin tranquille...
Bon t'as compris ?

Chris était monté.

Lucion, caché en bas, dans l'obscurité, attendait. Comme souvent, son esprit pris la direction...

Il rêvassa. Il vit du sang, et en eut le gout ferreux dans la bouche, il vit les trois classes C étendu un peu plus loin, et Sylvain qu'ils envoyaient seul au pilori. Car s'il foirait, nul besoin de savoir ce qu'ils feraient de lui.
Il voulait rentrer chez lui.

*Non !*
Sa propre voix résonna dans sa tête tant et si bien qu'elle lui fit presque mal au crâne. S'il rentrait, non seulement il devrait rester caché, et il dépérirait de la lumière du jour comme le subirent les Anciens, il finirait presque aveugle et plein d'arthrite à cause de l'humidité... Ce n'étais pas ça, sa vie!
Il se voyait déjà (hrp : je m'voyais déjà, en haut de l'afficheuh) rentré chez lui et leur expliquer comment c'était dehors. Que le monde était beau, même si dégradé par ces classes C qui n'en prenaient pas soin.

Il se voyait changer le monde...

Puis il reprit un bref instant : *pas sans eux, je n'y arriverai pas*
Il jeta un oeil à Chris, concentré sur la cible qui pouvait descendre. Il avait quelque chose de très rassurant, cet homme.

...

Le bruit du silence mit un temps avant de parvenir à ses oreilles et qu'il ne se rende compte qu'il n'y avait rien.

Pas un bruit.

...

Il attendait.