Bar RP

Moulmo trainassait sa bedaine dans le coin quand il aperçut le bâtiment tout de bois vêtu.

" Hoho, qui c'est qui va s'péter l'foie en s'fartant du rhum ? C'est Moulmo ! "

Son long nez fit un mouvement à droite. Il sentit quelque chose. Ses nasaux ne le trompaient jamais: le danger était prêt de lui. Il dégaina son dirk et se retourna vivement. Un frelon de bonne taille bourdonnait devant son pif. Trois rondelles plus tard, il entrait dans la gargote et déposait les trois morceaux sur le comptoir.

" Hola, tavernier, faites moi griller çà, j'ai une de ces faims de loup... "

A ce moment précis, une jeune femme entra dans la taverne.
Des cheveux blancs survoltaient ses épaules. Elle avait un regard glacial et portait une longue cape a capuche bleu.
Puis, après un moment d'hésitation, elle marcha calmement jusqu'au comptoir pendant que le tavernier dégouté fesait grillé de la viande.
Elle posa son bras sur le bar et dit d'un air sérieux: " Un verre d'eau tavernier ".
Avec un regard méfiant , elle se mit a regarder autour d'elle pendant que le tavernier la servait.

-Merci tavernier

A coté d'elle un homme étrange assez petit avec un long nez se goinfrait de ce qui semblait être un de ses gros frelon découpé en 3.

-Vous avez assez d'audace pour manger une chose pareille ? demanda t-elle sans exprimé le moindre dégout.

Je discuta avec ce gnome, lutin ou je ne sais quoi:

- pff je mange ce que je veux ! me dit t-il.

-et bien vous avez des gout étranges, répondit-je

Un homme entra dans la taverne, c'était un maitre guide il me semble. il vint jusqu'au bar et s'assit a une chaise de moi, pendant que je continuait a parler avec cette chose, j'entendit le tavernier lui adresser la parole. puis l'homme réagit comme si il venait de comprendre quelque chose.

Je me retourna vers lui et un sentiment de haine m'anima je ne savais pourquoi, surement mon instinct mais pourquoi lui ? je ne l'avait jamais vu.

-Bonjour, on ne se serait pas déjà vu quelque part ? lui demanda je en le dévisageant.

Enfin , entre chants guturaux et autres rots , Shagrath penetra la dans la taverne.
D'un coup d'epaule , la porte le laissa entrer ,dans un grincement dut aux charnières mal huilées,
Shagrath poussa d'un souffle une mèche de cheveux noir de jais qui lui parcourait le visage , ce qui la replaça , tombante sur son epaule.
Dans un grognement sauvage , il fit une rotation de la tête de manière à observer toutes les personnes presentes dans l'auberge , puis il leva vivement son bras droit parsemé de clous , replia son majeur , son annulaire , et dressa son index et son auriculaire , puis fit aller d'avant en arrière lentement sa tête , cela devait sûrement être la manière dont il saluait les inconnus.
Il claqua la porte derrière lui , et s'avença dans un bruit de ferraille , un bruit peut-être provenant des chaines qui pendaient de son pantlon , ou de la ferraille fixée sur ses bottes de nordique , Shagrath se gratta la barbe , puis se decida enfin à s'assoir , après cette entrée en scène remarquable

-Un bièèèèère lâcha t-il d'une voix grave sur le tavernier
Un bruit sourd de chope encrassée sur le bois pourri du comptoir conclu sa phrase

Shagrath tourna la tête et son regard se posa sur le sexe proéminent de l'homme accoudé fierement au comptoir à sa droite , puis sur la femme aux cheveux de plumes , le bas ventre de Shagrath frissona quand ce dernier parcourait du regard le corps de la femme , puis il s'arrache à cette vision pour voir plus loin un petit homme aux fortes fosses nasales qui avait encore dans son auge un frelon à peine entamé , Shagrath fit un sourire en coin , et s'exclama :
-T'es pas une lopette toi !

A peine le maitre de guilde allait me répondre que la porte claqua de nouveau. Un espèce de gothique venait de pénétrer dans la taverne. Il se la joua en remettant bien sa mèche et fit un signe de la main comme font tous ces drôles de musiciens qui criait en chantant. Puis il hocha la tête, j'imagine que c'était ça façon de dire bonjour...Tout le monde s'étaient retournés dans la pièce puis après un instant de silence, ils continuèrent leur occupations.
Il commanda une bière tout en se dirigeant vers nous, j'avais détournée mon attention un moment sur lui car il sentait la chair fraiche. Le tavernier déjà dégouté par ce que mangeait le petit lutin a coté de moi, avait l'air surpris, on peut dire que bien des gens étranges fréquentaient ce bar. Il valait mieux l'ignorer car je 'avais pas envie de me casser la tête avec un type comme lui.

Il nous observait un par un, et quand il vu ce que le gnome mangeait il dit

-T'est pas une lopette toi !
le petit nabot posa sa fourchette et lui adressa la parole:

-pff Moulmo n'est pas une loppette a bah ça non ! puis ils se mit a jonglé avec des couteaux. je me décala légèrement je n'avais pas envie de me blesser. Le maitre de guilde esquissa un sourire ça l'arrangeait que je m'approche de lui !

Tout le monde se mit a rire amusé du ptit gobelin pendant que le tavernier servait les bières, c'était rare de voir un peu de bon divertissement ici.

Ainsi, même dans un établissement pourtant habitué à voir défiler moult personnes au goût gastronomique probablement dix fois plus étrange au sien, il souffrait de discrimination. C'était prévisible, pensa alors Bilibon, il était un lupin*. Un lupin doté d'un nez si long qui lui attirait l'apathie de ses interlocuteurs avant même qu'il n'aille le temps d'ouvrir la bouche. Un lupin qui a toujours faim et qui se nourrit d'insectes.

Il ruminait.

___

*Sorte de reflet négatif du lutin, le lupin le ressemble cependant en de nombreux points. Il n'a rien de féérique et présente souvent des tares physiques assez repoussante. Les factions lupines prenent souvent part au combat au service du mal.
Bon par contre il ne se trouve pas deux univers de HF pour dire la même chose à leur sujet.

hrp : bon là je dois y aller, j'interagirai davantage avec vous plus tard.

Douyn sourit, salua le nouveau venu en pliant les doigts, à l'exception du majeur et de l'auriculaire, comme cela semblait être sa coutume.
*Tant de mondes, pensa-t-il. Ce signe ne m'est pas inconnu, mais où l'ai-je vu?*

-Salutations. Aurais-je omis de me présenter à vous? Il semblerait. Sachez ceci : je me nomme Douyn.

Il s'adressait tant au gnome qu'à le demoiselle ou au nouveau venu.
Sa présentation, comme d'habitude avait été courte. Pour ne pas changer, il ne savait pas vraiment grand chose sur lui. Alors qu'il s'apprêtait à relancer la conversation, la suite sortit toute seule de sa bouche, sans qu'il pût la contrôler.

-Je suis guide. Le meneur d'entre les mondes, le passeur des histoires à conter, le bateleur de vie, l'éter...

Il s'arrêta, interloqué par la tirade qu'il avait prit soin d'interrompre avant qu'elle ne tourne en logorrhée. Il prit enfin conscience d'un léger soucis

*Et merde, me serais-je perdu?*

À cette idée, un profond sentiment d'angoisse le saisit. Il resserra sa main sur sa chopine, griffa le comptoir de bois et se rassit. Un peu perdu dans ses pensées. Un peu taciturne. Un peu nostalgique d'il-ne-savait-quoi...

Pendant que je regardais le lutin faire des acrobaties avec ses couteaux près du matre de guilde. Celui-ci nous adressa la parole pour se presenter et je me retourna aussitot. Je l'avait completement oublier.

-Salutations. Aurais-je omis de me présenter à vous? Il semblerait. Sachez ceci : je me nomme Douyn.

Douyin hein ? pensai-je , je n'avais jamais entendu un tel nom et pourtant, mon sentiment de haine ne fesait qu'augmentait quand il ouvrait la bouche. Pourquoi ? son odeur, oui son odeur s'en était peut etre la cause. Il continua son récit. Tandis que je finissait mon verre d'eau.

-Je suis guide. Le meneur d'entre les mondes, le passeur des histoires à conter, le bateleur de vie, l'éter...

Subitement pour une raion que j'ignore, il s'arreta dans son élan. il ressairra sa main sur sa chopine et griffa le bar avec ses doitgs, l'air perdu. Il sentait l'angoisse.
Tout d'un coup, le lupin se mit a hurler de douleur.

-Que se passe t'il ? demanda-je l'air agitée. Je me retourna et la, surprise. Il s'était ouvert la main en jonglant, le bruit qu'avait fait doyin l'avait desequilibrés pendant quelque instants puis l'accident était arrivé les couteaux étaient tombés par terre, parmi un , du sang était inscrit dessus.... je, je... A la vue du sang.....

Plume se baissa aussitot et calmemant elle pris le couteau et resta la sans bougé... Un sentiment d'angoisse planait dans l'air.

Alors que le regard de Shagrath était plongé dans l'analyse des aventages mamaires de la jeune femme on cheveux blancs de soie ,
Il fut stopé dans son analyse quand elle se baissa pour ramasser le couteau que ce gnome quelque peu viril avait fait tomber .
Shagrath se leva , il comprit que la situation allait potentiellement tourner en ces "massacres de taverne" qu'il aimait tant , il fixait son regard sur la jeune femme , qui semblait trembler à la vue de tout ce sang ,
etant donné que rien ne se produisait , Shagrath se rassit , aux cotés du maitre guide Douyn , que venait d'achever sa presentation.
Douyn lui avait parut un homme très respectable malgré son entrejambe moulante .
Shagrath lui adressa une tape sur l'epaule en signe de fraternité .

-Enchanté mon gars , pour ma part , je me nomme Shagrath , un nordique en quète d'hémoglobine et de sensations.
Affirma t-il au maitre Douyn , ainci qu'a la jeune femme et qu'au lupin mourant.
Il se gratta la barbe , se demandant si cette description suffirait à ses interlocuteurs , il n'avait pas usé d'autant de metaphores que le maitre guide , il risquait encore d'être prit pour un rustre.

Plume était resté la, a regarder ce couteau plein de sang. Puis, elle entendit le gothique se lever, croyait-il qu'elle allait se battre , ou réagir violament ? Finalement,il se rasseya sur son tabouret, surement ennuyer qu'il ne se passe pas quelque chose. Il décida alors de se présenter a son tour:

-Enchanté mon gars , pour ma part , je me nomme Shagrath , un nordique en quête d'hémoglobine et de sensations.

il était probablement entré dans la taverne en espérant qu'un combat ai lieu. Plume finit par tourner la tete, est ce que le gobelin allait bien ?
Non apparemment, le tavernier l'avait emmené dans sa cuisine, surement pour le soigner ou alors...le cuisiner ? Elle se leva, se remit a sa place avec le couteau en main, puis lécha la partie ensanglanté. Le lupin absent, c'était son tour de se présentée.

-Bonjour, je me nomme Plume. Je suis chasseur de prime et je suis venue ici pour me reposer un peu. Mais....

Elle se tourna vers Shagrath, un sourire au coin, Plume lança d'un coup sec et rapide le couteau a quelque centimètres de ces parties.

-Ce que Je déteste le plus ce sont les pervers.

hrp: C'est drole, ce forum était mort jusqua present. je suis contente qu'il reprenne du poil de la bete iil suffisait juste de trouver comment continuer ce que moulmo avait posté. ^^ /hrp

Shagrath parut choqué par une telle accusation sans fondements , ce dernier était pourtant passé maître dans l'art du voyeurisme en toute discrétion

-Comment pouvez vous tenir de tels propos ? Pour ma part , je ne me sens pas concerné .

Shagrath se leva , fit le tour de la salle du regard , et comme il ne debusaquait aucun urinoir , il decida d'uriner dans un coin umide de la taverne.

-

Hrp : Ouaip , le forum n'est pas mort , juste au ralenti...et aussi , j'suis metalleux , pas gothique

Par un temps de pluvieux une silhouette encapuchonné avançait d'un pas trainant en direction d'une lueur bienveillante: une auberge.
Enfin un endroit ou je pourrais me reposer au calme et au chaud avant de continuer ma route se dit t'il.
Mais petit a petit en s'approchant de l'auberge un brouhaha s'intensifia et lui appris que l'auberge étais bondé . Un rapide coup d'œil en entrant confirma ses craintes: il ne vit aucune place disponible . Et n'ayant pas vraiment envie de se frotter a tous ses énergumène pour dénicher une place il allât s'adosser au comptoir d'une manière a pouvoir voir toute la salle et commandât une chope d'hydromel.

Dehors, le vent soufflait, balayant tout être qui avait le courage -ou la témérité?- de l'affronter. Un souffle glacial pénétra dans l'auberge bondée, faisant tressaillir quelques voyageurs attablés, mais cela n'interrompit guère les conversations.
Une silhouette féline s'introduisit sans bruit dans l'établissement. Prestement, elle se réfugia dans un coin sombre, près du comptoir. Elle détestait l'atmosphère bruyante de cette taverne mais qu'y pouvait-elle? C'était cela ou combattre vainement les éléments déchainés... Son corps était entièrement dissimulé sous une ample cape noire trempée, fermée par une grossière broche en forme de plume. La large capuche était rabattue sur son visage, tel que l'on ne pouvait deviner l'identité de cette mystérieuse silhouette, ni même s'il s'agissait d'une femme ou d'un homme.
Soudain, elle se raidit. Du sang... Son estomac se contracta. Elle se courba sous la douleur. Elle se retint au comptoir, plantant ses ongles vermeils dans le bois poli. Sa vision se troublait...

" Quelque chose ne va pas ? "
Il avait crié. Immédiatement, le silence se fit dans la taverne. Tous dévisagèrent Morgoth et la silhouette courbée devant lui.
- Que tu sois fou ou téméraire, ne t’approche pas ! cria Aiedail.
Mais elle n’avait pas ouvert la bouche. Ses mots avaient résonné directement dans l’esprit de Morgoth.

Lanrill était dehors. Un vent, dévastateur, l'empêchait de s'envoler. si elle s'y essayait, aucun doute que ces ailes diaphanes s'en retrouveraient froissés. Voir irrémédiablement abîmées. Elle se résigna donc à marcher jusqu'à la baptise qu'elle jugeait, de loin, être une auberge. Elle arriva laborieusement à la porte.

Une lumière dorée sortait par les fenêtres, pourtant, malgré les ombres qu'on voyait depuis l'extérieur, il régnait un silence inquiétant, seulement troublé par les mugissements du vent. Après une brève hésitation, Lanrill entra.

Tout ce qui auraient voulu regarder vers la porte à cet instant auraient vu une fille d'à peut prés 13 ans, pourtant elle en avaient 60. Elle avait de longs cheveux blancs, dont elle avait fait un chignon sur l'arrière du crâne, puis le reste de ces cheveux en pendaient, qui en mèches raides, qui en mèches bouclées, qui en tresses fines, jusqu'à ces reins Sa peau était très pâle, et ces yeux étaient si claires qu'ils en paraissait de cristal. Elle portait une robe courte, noire, lacée sur les côtés. La dessous, un short noire. elle portait des mitaines, des guêtres et des chaussures noires. à sa taille, elle portait une sacoche d'où dépassait une flute à bec. Elle portait, par dessus tout ca, une cape à capuchon qui la préservait moyennement du froid. sous cette cape, on pouvait voire dépasser des ailes diaphanes, mauves et bleus nuit, légèrement luisantes, rabattus le long de son dos.

Lanrill jaugea la situation.

Une femme à l'allure étrange se tordait de douleur sous le regard interrogateur et aviné de la plupart des clients. Seul un homme s'inquiétait de sa santé, pour l'instant. Lanrill s'approcha de l'homme.

-Que se passe-t-il ?

Elle attendit la réponse.

Son esprit devenu confus à cause de la douleur, Aiedail prit un temps avant d'apercevoir la gamine derrière l'homme. Non... ce n'était pas une gamine ordinaire. Elle dégageait une aura particulière. Étrange.
-Que se passe-t-il ? demanda la jeune fille.
Encore une curieuse, songea Aiedail. Doucement, elle se releva. L'odeur corporelle de l'homme masquait sans peine les effluves du sang. Son esprit s'éclaircissait... Malgré son état confus, elle ne s'était pas trompée: la gamine semblait avoir beaucoup vécu... Parce qu'elle avait vu mille horreurs? ou bien parce qu'elle n'était pas une enfant, contrairement aux apparences? Bah! Tout cela ne la concernait nullement.
Rapidement, elle examina la situation: tous les clients (enfin une grande majorité) la dévisageaient. Et dire qu'elle voulait être discrète... Soupirant, elle rabattit sa capuche en arrière, dévoilant une partie de son visage. Car un masque blanc en dissimulait la moitié gauche. D'un geste vif, elle remonta son écharpe noire, de façon à ne plus sentir le sang.
Comme un signal, tous les ivrognes, curieux et autres clients se remirent à parler, boire et chanter bruyamment. Aiedail se tourna vers la fillette. Cette dernière l'intriguait...
- Qui es-tu? Ou plutôt, qu'es-tu?
Comme pour Morgoth, les mots résonnèrent directement dans son esprit.

Elle venait de loin, très loin. Ce monde inconnu l'intriguait au plus haut point. Elle se demandait ou elle avait bien pût tomber.
Le meilleur endroit pour se renseigner, dit-on, est toujours la taverne du coin. Elle entra. Avant de continuer cette histoire, il
nous faut bien sur décrire le personnage. la jeune femme qui venait de rentrer était grande et mince, la peau d'un noir de jais, de
longs cheveux blanc ondulés cascadant jusqu'à ses pieds. Elle était vêtue entièrement de noir, de confortable vêtements de
voyage peu élégants mais très pratiques. Ses yeux verts jaugèrent la salle, et indifférente au vacarme ambiant elle alla s'asseoir
à une table près du feu.

- Tavernier, je voudrai une bière je vous prie.

Depuis maintenant plusieurs jours le rôdeur, aux allures mystérieuses , était en marche. Il était un noble voyageur en quête de renouveau constant. Comme un besoins de voir du neuf régulièrement.

Ses pieds commençait à fatiguer et les pattes de son chien, plutôt loup, aussi... il espérait que ce soir il ne dormirai pas dehors.

_Avec un peu de chance on trouvera une auberge, ou bien des paysans à qui je demanderai lit et couverts pour une nuit. En échange de quelques pièces ...

La marche continua à travers les bois de la région. Il ne connaissait pas les lieux mais il se fiera à son instinct et à celui de son camarade. Comme d'habitude.
La région était belle: de grands arbres semblant toucher les cimes, parsemais le chemin de racines. Les montagnes aux capuchons blanc brillaient encore des restes de rayons de soleil. Un bruit d'eau se faisait entendre un peu plus loin, accompagné de la douce mélodie du vent sur les feuillages.
Le crépuscule et la douceur du soir se faisait également sentir, les extrémités du visage commençaient à picoter ....

_Wouf !!
_Tu vois quelque chose Loki ?

Et du bout de sa truffe le loup montra la lueur au loin.

_Bon chien, lui souria t'il.

A quelques centaines de mètres une auberge aux lueurs chaleureuse apparaissait, une fumée blanche sortait de la cheminée.

_Et bien rentrons, Loki ....

Il ouvrît la porte et dès les premières odeurs il a pu tirer quelques conclusions. Une odeur de bouc traînaillais dans la salle, surement l'état des autres voyageurs, pensa t'il. Cela lui rappela que lui aussi ne s'était pas lavé depuis quelques jours, mise à part les quelques cascades. Mais aux premiers abords son odeur n'était pas si forte, comparée aux autres. Il souria légèrement et continua à avancer tranquillement.
Quelques pas plus tard d'autres senteurs vinrent se mêler mais celles ci nettement plus agréables. L'odeur de bière, d'hydromel et de plats entrains de cuir. Du ragoût se demanda t'il ? On verra bien ...
Il scruta également les visages présent ici. Il y avait de tous: du vieux barbare rabougri à la jolie demoiselle armée surement jusqu'aux dents.
Loki, son chien, le suivait au pas laissant son museau renifler l'air.

_Salut à toi tavernier, je vais te prendre gîte et couvert pour la nuit. Apporte également de l'eau pour mon chien. Je te remercie.


Ils se dirigèrent tous deux près d'une tablée vide pour pouvoir s'y installer et attendre ce dont il avait demandé.

L'aubergiste, un homme robuste, dont les bras semblaient des bûches et les jambes des troncs, prépara la commande que lui avait demandé le nouveau client. Décidément, il en avait vu, des gens. Des gens de passages armés de leurs bagages, mais aussi des soldats, des chasseurs, des rôdeurs, des magicien... Ce bar semblait être à la croisée de tout. Il avait même servie de esprits, des loups-garous, des trolls, des trucs bizarres et, bien que tout cela ne l'avait pas enrichi sur le plan financier du terme, il se sentait riche de rencontre.

C'est donc avec le sourire qu'il aborda l'inconnu.

-Salut à toi, étranger. Que nous vaut cette visite? D'où viens-tu? Je te préviens d'avance, ici, on paye en histoire...

Ce n'était sans doute pas sa meilleure introduction, mais il en était malgré tout content. Il s'essuya les mains sur le tablier de cuir qui lui ceignait la taille, et siffla Plume. Plume était un scribe, mais pas n'importe lequel. Il scribouillait à la vitesse de la parole. Pas un mot ne lui échappait. Tous les livres qui étaient présents dans la salle rustique avaient été écrit par son habile main. Et celle de ce nouveau voyageur le serait probablement aussi.

-Et que ce repas t'apporte fortune et aventure, voyageur! Préviens-moi quand tu souhaites te reposer, j'irai préparer ta chambre.

Et Roger retourna derrière son comptoir...

Malgré la carrure bûcheronne de l'aubergiste son amabilité et son accueil furent d'envergure à sa corpulence.

-Salut à toi, étranger. Que nous vaut cette visite? D'où viens-tu? Je te préviens d'avance, ici, on paye en histoire...

_Ma visite dépend du hasard de mes pas ... Je suis un voyageur et je viens de partout, dit il en décrochant un sourire. Si c'est des histoires que tu veux, je t'en ferai vivre avec plaisir .
Des mers de l'ouest, aux montagnes du nord passant par les déserts du sud et les lacs de l'est mes récits sont multiples et riches.

Puis tout à coup un homme, les yeux remplis d'histoires, fît son arrivée à la tablée. Plume qu'il s'appelait.

-Et que ce repas t'apporte fortune et aventure, voyageur! Préviens-moi quand tu souhaites te reposer, j'irai préparer ta chambre. Lui fît le solide gaillard.

_Merci à toi tavernier.
Et toi cher script ? Quels récits veux tu entendre ? Quelles sont les contrées encore inexplorées pour toi ? Je te les ferai découvrir à travers mes mots.
Quelles sont les aventures que tu souhaite rédigés ? Les rencontres que j'ai eu avec de nombreux peuples ou bien encore les multiples créatures de chaque continent ? Ou encore des rencontres épiques et guerroyantes ? Profite je suis ton homme.

Le rôdeur décrocha un chaleureux sourire nostalgique.

Enju entra dans le bar.
Bien qu'elle fasse son possible pour ne pas le laisser paraître, cet endroit l'effrayait.
Elle tâchait tant bien que mal de se dissimuler sous sa longue cape bleue nuit, mais on distinguait tout de même sa cascade de cheveux blonds, incroyablement longs.
Sa peau était blanche, et ses grands yeux bleus lançaoent autour d'elle des regards peu assurés.
Elle ne semblait pas vieille, pas plus de 17 ans, et, celà sautait eux yeux, elle était perdue.

Le tavernier de cet endroit miteux avait l'habitude de ce genre de client. Aventuriers débutants, premiers pas dans le vrais monde, ...
Il savait ce qu'il y avait à faire : tandis que Plume s'occupait de noter ce que lui narrait un étrange rôdeur, Roger s'approcha de la demoiselle, avenant.

-Bienvenue, donzelle. Vous vous perdez dans d'étranges endroit, mais je vous avoue que mes clients noctambules seront ravis d'avoir du sang frais.

Devant l'air apeuré de la demoiselle, il s'empressa d'ajouter

-Je rigole, bien sûr. Les vampires ne circulent pas au grand jour, et depuis la Convention des États Membres, ils sont interdits de sang humain.

Il fit taire la dernière anecdote à ce propos qui lui vint à l'esprit et reprit.

-Je suis Roger. Humble tavernier, mais Dyonisos en ma taverne, Bacchus de mes caves, et véritable Liber Pater du liquide. Tout ce que vous pourriez souhaiter ingurgiter - tant que cela reste légal - je dois pouvoir vous le trouver. Alors, aventurière en harbe, que prendrez-vous?

Et de lui décocher son plus beau sourire, espérant la mettre aussi à l'aise que possible...

Quand l'homme s'était approché d'elle, Enju avait été tentée de s'enfuir à toutes jambes... Mais pour aller où ?
Elle était donc restée, jusqu'à l'entendre parler de vampires ! Son sang s'était alors glacé !
Mon dieu, mais où était-elle tombée ?!
Heureusement, il ne s’agissait que d’une plaisanterie, et à en juger de l’empressement que l’homme mit à la rassurer, il n’avait pas voulu l’effrayer.
Il s’était présenté, et elle l’avait détaillé. Il ne semblait pas méchant après tout, au contraire, encouragée par son allure avenante, elle lui sourit à son tour, timide.
Ayant remarqué que tout le monde semblait aimer s’abreuver ici, elle ne voulu pas attirer l’attention sur elle.

- Un verre d’eau ce sera parfait, s’il vous plait… Murmura-t-elle d’une voix incertaine.

Et remarquant qu'elle ne s'était pas présentée, elle interpella l'homme qui s'éloignait déjà.

- Je m'appelle Enju