La Nayade, princesse des eaux.

La fièvre lui brulait même les timpans pendant son inconscience, et c'est surrement cela qui l'eveilla. Elle ouvrit doucement les yeux et, au reveil, elle pu apercevoir les decors des alentours qui n'étaint pas ceux de d'habitude puis enfin un individu du sexe masculin assis devant son bureau. Elle cligna des yeux, afin de reprendre ses esprits, bien que la fièvre lui odronnait de retomber dans l'inconsience. Elle laissa sa tête retomber en arrière, sentant l'accoudoir du divan la retenir.

"Et bien ma Chère Amie .. quelle bonne rencontre n'est-ce pas ... Vous devriez vous lever pour voir la Nayade couler, c'est un tres beau spectacle oh mais, que suis-je stupide, vous ne pouvez vous lever. Ne bougez donc pas, je m'approche."

Il se leva, traina une chaise sur son parquet et la posa devant le divan et plongea son regard dans celui de la femme.

"C'est preque jouissif de voir la femme qui m'échappe depuis des années ligotée devant moi, sur mon navire, et surtout, tres inférieure a moi, très. Nous allons directement a SulanQu, la-bas, j'aurais plaisir a marquer au fer un "P" sur le bras de tes matelots, et de t'enfermer dans une prison ou, car je ne veux pas voir l'une des plus belles prises de ce monde pourir, vous recevrez une education digne d'une grande dame ... avec un peu de chance, je convainqurai le Roi que vous n'etes pas la descendante de la Read. "

Il se rapprocha d'avantage d'elle, passa sa main dans les boucles rousses de la femme puis embrassa doucement son front puis, avec un sourire penchant sur le pervers, il se dirigea vers la porte quand il fut arreté par les murmures de Claudia.

"Que ... quel sera la lune ce ... soir ?
- Il semblerait que nous auront une nuit noire, sans lune, vous 'navez pas peur du noir au moins .."

Il sortit de la cabine en ricannant tantdis qu'a sa disparition, Claudia sourit doucement et ricanna a son tour, intérieurement.

Marc, quand à lui, avait été jeté, seul -ou du moins le croyait il- dans une cale particuliérement humide. En fait, ses pieds trampaient dans l'eau. Entouré par les rats qui couinaient et se battaient dans le silence de sa torpeur, Marc attendait. Il ne se trouvait même plus la force de réfléchir. Tout à coup, il entendit une voix, de l'autre côté d'une grille qu'il n'avait pas remarquée dans la pénombre.
Une âme perdue... Encore... Pauvre petit qui va mourir au milieu des rats...
Le jeune homme sursauta, se redressa, se cognant la tête par la même occasion au plafond bas.
Qui êtes vous ?
La voix susurra :
Qu'est ce que ça peut faire ? Tout comme toi, ici, nous ne sommes plus rien... Ou du moins rien d'important...
Soudain, la voix se tut et renifla bruyamment l'air.
La malédiction est sur ce navire... Je la sens... Dis moi petit, nous sommes quel jour ?
Le bosco fouilla dans ses souvenirs. Il ne s'attendait pas à ce qu'on lui demande une telle chose... Il lu iannonça le jour, et l'année.
Oh ? Déjà...
La voix inspira et reprit :
Ils vont avoir une surprise, les autres ploucs qui nous ont pris, c'est moi qui te l'dit...
Marc se rapprocha des barreaux. Une odeur répugnante se dégageait de l'autre côté.
Pourquoi ?
La présnece de l'autre côté se recula de l'autre côté de la cellule, s'éloignant de la grille.
Tu verras... Ou tu mourras, tout dépend... Laisse moi dormir maintenant, c'est la seule chose qu'il me reste avec le râgout que tu vas bientôt avoir le plaisir de goûter...
Et Marc resta seul dans le noir...

La nuit était déja tombée depuis une demi heure au moins, et le souper avait été servie a tous l'equipage et les prisonniers, la fièvre de Claudia ne s'était pas attenuée, si bien que lorsque son soupirant revint, elle n'eu pas le loisir de l'ecouter s'esclaffer et manger. Elle repensa aux paroles de l'homme a la peau de bois puis elle sourit, il était enfin arrivé, le moment d'etre un monstre, et aucun homme apres ça la desirerait, mais la pensée que son bateau était coulé la troubla d'avantage, elle pensa a toutes les façons possibles de le ramener puis, sachant que de toutes manières, elle ne risquerait pas de mourir noyée, elle était a present maudite, et son bateau, elle irait le chercher par tous les moyens, même si elle devait faire couler le monde entier avec.
Elle leva les yeux vers les vitres et la seule source de lumière venant du bougeoir posé sur le bureau, puis elle se rendit compte que la fièvre était enfin tombée, et qu'une force étrange emanait de son propre corps, elle eu soudainement tres faim.

"Et bien ... c'est ainsi que vous traitez votre future femme ? Je n'ai pas d'arme de toutes façons ...
- Il suffit Claudia, je sais tres bien que même sans mains ni jambes, vous arriveriez a me tuer. C'est bien tenté. Mais il est vrai que j'ai a vous traiter en .. être humain ? Allez mangez moi ça."


Il demanda a un serviteur de la nourrir, puis il l'ignora completement, se plongeant dans la lecture de rapports. Claudia se replongeait dans des pensées quand elle sentit les cordes se serrer contre sa peau. Elle regarda vivement les cordages et equartilla les yeux quand elle se rendit compte que ce n'était pas les cordages qui se resserraient, mais sa peau qui se changeait en ecorce, puis les cordages cedèrrent, sans qu'elle ne senta une douleur. Elle se leva, et regarda ses propres vetements se charger de mousse et de feuillages, comme si tout son etre se recouvrait d'un bouclier. Elle marcha, ses talons claquant toujours sur le plancher, mais cette fois-ci accompagné de la plainte sombre du bois. Le commodor jeta un regard en biais, remarquant un mouvement puis equartilla les yeux devant la silhouette arrivant vers lui, il deguaina directement son sabre mais claudia ne craignait plus les coups, ses yeux autrefois verts s'étaient changés en noir, avec pour seule lueure une pupille rouge, comme les etres des legendes racontés par les marins completement ivres contre un verre en plus. L'homme offrait de nombreuses entailles au monstre en face de lui mais la terreur lui envahit le visage lorsqu'il reconnaissa les vetements, bien que camoufflés. Claudia l'atrapa par le bras armé, et se contenta de l'attacher sur le bureau, retirant tout objet pouvant le liberrer puis elle sortit de la pièce, completement indifferente a ce qu'elle faisait et quelle impression elle donnait. Elle traversa les couloirs, ecrasant au passage les quelques gardes sur son chemin, plus elle avançaitn plus la furie grandissait en elle, si bien qu'elle ne controlait pratiquement plus ses gestes. Elle arriva enfin aux cales, et prit soin de ne liberer que les membres de son equipage et les pirates qui étaient ligotés, puis elle leur ordonna de retrouver tous les autres membres, et de se battre. Elle monta ensuite sur le pont, et se rendit compte que sa propre apparence avait apeuré ses marins, si bien que l'hesitation se lisait dans leur yeux. Elle monta au gouvernail, le prit entre ses mains dont les doigts de bois craquaient, et fit faire un demi tour au navire, afin de le ramener sur leur chemin et se faire remonter la Nayade. Autour d'elle, la bataille faisiat déja rage, et les prisonniers sortaient par dizaines de leur goele ...

La porte de la geôle de Marc fut défoncée d'un seul coup. Il se dormait, et la violence du coup le révéilla aussi sûrement que si on l'avait jeté à l'eau. D'ailleurs, c'en était presque ça, puisque sa cellule était passablement envahie par l'eau. Un soldat de la garde royale entra, entouré de trois autres, et le pointa du bout de son fusil.
Suis nous !
Marc s'éxécuta, et nota au passage qu'une étrange agitation régnait sur la bateau. Des pas résonnaient sur le pont. Pointé par le fusil, il avança, mains en l'air. La baïonette le titillait de temps en temps.
Vous pourriez m'expliquer ce qui se passe ?
Un homme lui expliqua sans aménité :
Ta "copine" est devenue folle, et toi tu vas nous aider à la calmer...
Marc blêmit. Il s'arrêta net mais la pointe du couteau acéré dans son dos le força à avancer. Il arrivérent sur le pont. Les autre prisonniers avaient sauté à la mer, pour la plupart, certains s'étaient réfugiés à la proue du navire, d'autres entouraient à présent Claudia, que Marc ne reconnut pas tout de suite... Apparemment, les trois hommes étaient les derniers gardes restants sur le bateau. Arrivé devant la capitaine Read, un des hommes, entourés des autres et de Marc bien tenu, posérent un ultimatum à la femme :
Garde tes chiens à tes côtés pour l'instant, femme ! Ecoute moi bien ! Pars de ce navire avec les prisonniers, ou sinon...
Marc entendit le fusil se charger derriére lui...

Claudia se tourna et fixa les trois hommes entourant Marc, et malgres la situation, son expression ne changeait pas. Elle changea d'appuis, puis, le coin de sa bouche se courbant, elle eclata du même rire qu'elle offrait dans les situations dont l'ironie l'amusait réellement. Elle s'avança, laissant le seul son de ses cuissardes sur le bois briser le silence provoqué par le fusil chargé. Puis, se rapellant l'ultimatum des hommes desesperés, elle dit enfin :

"Soit, je partirai ... mais n'oublions pas que c'est vous qui etes venus me chercher. Et n'oublions pas non plus que MON Navire a été coulé, c'est pourquoi vous devez payer votre faute. Tirez, mais soyez assuré que cet homme deviendra maudit je le suis, et que sa vengeance pourrait etre pire que la mienne ..."

Elle se retourna, laissant deliberement les hommes reflechir et reprit de façon indifferente son genocide.

Marc avait les larmes aux yeux, il gémit un petit :
Non...
Le coup de feu retentit. Mais ce ne fut pas Marc qui tomba, mais son oppresseur, atteint mortellement d'un coup de pistolet de la part d'un ancien prisonnier. Marc tomba dans les pommes sans plus attendre, se rendant comtpe à peine de la situation. Les prisonniers se jetérent sur les gardes restants, qui furent vite submergés sous le nombre. Leurs corps furent avidement déchiquetés par des dizaines d'ongles sales ayant trop longtemps laissés à l'abandon, et des cuilléres aiguisés sur les menottes...
La débâcle terminée, un prisonnier, un ancien marin de la Nayade, hurla à la victoire :
Vive la capitaine Read ! Tous avec elle !
Bien que circonspects, tous les marins approchérent, virent Claudia et, aprés un moment d'hésitation, s'inclinérent devant elle avant d'aller reprendre les commandes du navire. Marc fut amené auprés de sa supérieure, où il resta, gisant, pendant un certain temps, avant d'ouvrir un oeil, de voir Claudia et de demander d'une voix rauque :
Je suis mort ?

Claudia se pencha d'avantage sur Marc, mais assez loin pour lui laisser le temps de reprendre ses esprits et de l'air.

"Je crains que nous ne soyons pas dans l'autre monde, quoi que ça y ressemble fortement" Declara-t-elle avec un sourire étrange sur son visage ravagé par les traits du bois.

"Levez vous Monsieur. nous partons chercher la Nayade, et j'ignore comment je vais pouvoir la recuperer ..."
En s'adressant a toute l'assemblé "Donc si quelqun a une idée, aussi improbable qu'elle puisse etre, qu'il l'a dise. En attendant j'ia un sort interessant a adresser a un certains Commodor."

Elle les quitta, le regard brilant et un rictus de rage sur les lèvres, annonçant un esprit tourmenté par des idées toutes aussi ignobles les unes que els autres a offrir a l'homme qui avait, malgré tout, detruit leur bien le plus précieux.

Arrivée a la cabine du commodor, elle le trouva toujours ligoté, surveillé de pres par les grincements de la table sous son poid. Elle sourit franchement et tandis qu'elle s'aprochait de lui, il lui cracha au visage avec une mine moqueuse. Elle lui répondit par la même expression, puis chercha tout objet pouvant servir a la torture que sa folie lui indiquait ...

Marc secoua la tête à plusieurs reprises pour bien se réveiller. Il eut à peine le temps d'apercevoir la capitaine entrer dans la cabine du comodore du coin de l'oeil. Il se leva douloureusement et jeta un coup d'oeil circulaire aux autre marins. Puis il se dirigea doucement vers la cabine dans laquelle était entrée Claudia. Lorsqu'il la vit brandir fiérement un couteau, en entrant, et en voyant le comodore fermement ligoté, il comprit. Ne sachant trop que faire, il se contenta de souffler doucement :
Claudia... Non, ce n'est pas une bonne idée, Claudia...
Il espérait la calmer avant qu'elle ne tue le royaliste.
Il peut nous être utile...
Il fixa avec un regard froid le gradé et lut la peur dans les yeux de celui-ci mais aussi la détermination. Le tuer ne servait que la vengeance, rien de plus. Il regrda Claudia et lui dit clairement :
Il y a des choses qui lui feront regretter la mort... Gardons le au frais, il nous renseignera, et puis il constituera un bon souffre douleur...

Claudia se retourna et fixa de façon terrible le Bosco qui essayait de la resonner.

"On ne doit jamais avoir de pitié, cela ne fera qu'atiser la vengeance de la victime. Je n'ai eu aucune pitié envers vous tout a l'heure .. n'en ayez pas pour cet homme qui aurait eu le plaisir de faire de vous un etre encore plus bas que les roches sans vie."

Elle se retourna, enfonça la lame dans la table juste a coté du visage de l'homme puis elle invita Marc a s'approcher.

"C'est pourquoi je vous laisse le privilège .. si on peut apeller ça comme ça, de choisir le sort pour cet homme."

Elle se retira ensuite vers une baignoire encore chaude, et, en retirant avec du mal ses vetements, elle se plongea dans l'eau, tournant dos aux hommes occupant la pièce et, tandis que son corps de plongeait entièrement dans l'eau, des fleurs fleurissèrent sur ses cheveux et la couleur de peau normale a Claudia reprit place, et ses formes feminines redevinrent humaines. Elle agita sa tignasse de feu et se livra completement a l'eau, tout en chantonnant un air entrainant.

Marc resta coi. Il pouvait imaginer mille choses à infliger à cet homme, cet homme que détestait à présent sa capitaine. Il avait entre ses mains le sort d'un homme. Et pas de n'importe lequel. Marc avait déjà tué, à la pointe de son sabre, masi jaamis il ne s'était retrouvé dans une telle situation. Quelle idée d'être intervenu ! Il ne savait plus que faire. Il se pencha sur le prisonnier et le toisa longuement. Puis il récupéra le couteau planté à côté de la face du gradé et se mit à jouer machinalement avec. Tout à coup, il lança sa main en avant. Une éraflure sanglante sur la joue de sa victime. Puis il lui cracha au visage.
Ca te rend presque plus beau, ordure.
Il s'éloigna un peu et le regarda longuement et particuliérzmeent méchamment.
Si tu tiens à ta bonne santé, autant mentale que physique, je te conseille de répondre à mes questions du mieux que tu peux. Autant te dire qu'une réponse qui ne me convient pas te verra infliger une souffrance telle que tu n'en as jamais connu de ta vie... Mais qui, malheureusement pour toi, ne sera jamais mortelle...
Il laissa un temps de suspension et reprit :
Comment saviez vous que nous allions passer par là ?
Le comodore releva la tête, le défia du regard et se tut. Marc soupira.
Tant pis pour toi.
Le bosco ouvrit la porte et siffla. Un marin arriva. Le jeune homme lui expliqua :
Beaucoup de marins se plaignent de ne pas pouvoir tirer leur coup à bord, faute d'occasions...
Il désigna le royaliste.
Voilà une occasion en or. Que tous ceux qui veulent en profitent, mais gardez le quand même en état de parler, hein ?
Le marin ne répondit pas. Il bavait déjà avec avidité en regardant l'homme. Enfin, le marin saisit le malheureux par le col et les sortit sur le pont, encadré des cris d'horreur de la victime :
Non ! Vous ne pouvez pas me faire ça ! C'est inhumain ! Je vous dirai tout !
Marc ricana.
Trop tard...
Puis il ferma la porte et se retrouva seul avec Claudia.
Désolé de vous avoir tutoyé tout à l'heure... Vous allez mieux ?

Claudia leva une jambe en dehors de l'eau puis bougea ses orteils engourgis, ricannant aux gouttes glissant le long de son corps puis elle la ramena dans l'eau. Un long moment de silence s'en suivit, cassé de temps a autres par les clapotis de l'eau, puis elle eclata d'un rire franc.

"C'est un bien simpathique sort que vous lui avez reservé, je m'incline, je n'y aurais pas pensé. Lorsque nous aurons retrouvé la Nayade, je m'assurerais de vous en recompenser. Mais j'ai peur de l'état du Navire lorsque nous le retrouverons .. si nous le retrouvons. Si je n'étais pas la seule sur ce navire a etre completement maudite ... nous pourrions plonger le recuprere, jusqu'au fond des mers s'il le faut, car nous manquerions de rien ... Vous savez Marc, si nous ne retrouvons pas la Nayade, je vous laisserai ce navire, et j'irai vivre au fond des mers, avec mon Navire .. mais rutout, j'emmenerai cette ordure avec moi."

Elle soupira, le poid de la nuit retombant sur ses épaules et la fatigue du a cette depense excessive de force l'empecher de bouger.

"Et puis .. c'est de ma faut si nous en somme la. Si je l'avais épousé il y a des années de ça, voila que nous serions tous dans de meilleure conditions ... je l'espère du moins."

Elle agita sa main, faisant signe au jeune homme d'aprocher

"Versez moi de l'eau, et puis, vous sentez la mort a plein nez, venez donc vous laver ensuite."

Elle ne dit rien de plus, mais renversa sa tête en arrière, attendant l'eau que le jeune homme devait lui apporter.

Marc s'éxécuta sans mot dire. Il était étonné, car amais il n'avait vu Claudia boire de l'eau.
Vous êtes libre, vous savez. Si vous l'aviez épousé, notre sort aurait peut être été meilleur, dans le cas où nous serions devenue ce que nous somems aujourd'hui, mais quel aurait été le vôtre ?
Il la regarda droit dans les yeux.
Vous avez autant le droit à la liberté que nous, et encore plus, en tant que capitaine. Votre sacrifice n'aurait servi à rien. Nous ne pourrions pas profiter de votre présence qui nous tonifie, qui nous stimule. S'il faut, je ne serai même pas pirate...
Il se leva et soupira. Il aurait voulu lui poser mille questions sur la malédiction, mais sa conscience lui intimait de se taire. Il était plus dans son interêt de discuter de choses banales avec la capitaine.
Vous tenez vraiment à récupérer la Nayade ? Avec le navire que nous avons là, et en se pressant un peu, on peut avoir le navire marchand qui constituait notre cible. si on va chercher la Nayade, on dit adieu au butin, d'autant qu'on a aucun moyen de la récupérer, vous savez...
Il se tut et regarda sa capitaine.
Bon... Si vous voulez que je me lave il faudrait que vous sortiez du bain. Souhaitez vous que je sorte le temps que vous vous changiez ?
Il se mit au garde à vous et se prépara à sortir, n'attendant que l'accord de sa supérieure.

Claudia soupira, puis se leva doucement, atrapa une serviette a portée de main et se l'enfila autour de son corps, puis elle sortit de la baignoire, laissant des flaques d'eau a chacun de ses pas. Elle alla ensuite vers un paraven, l'ouvrit et se dissimula derrière, ne voyant plus Marc et n'étant plus vue. Elle ouvrit une armoire, chercha dans els vetements du commodor et y trouva une chemise de qualitée, un pantalon d'officier ainsi que des accesoires interessants. Elle enfila le tout, ses cheveux couleur de feu se mariait parfaitement avec les couleurs de l'uniforme puis elle coupa l'image en enfilant son corset, ses cuissardes, ses centures et son chapeau, ainsi que sa veste de capitaine qu'elle affectionnait tout autant.
Elle atrapa une pipe et se la fourra au bec, s'installant dans un fauteuil toujours derrière le paravent, andis que des ronds de fumée s'élevaient.


" Je veux recuperer la Nayade parce que c'est la seule chose qui compte dans ce fichu monde a mes yeux, bien avant mes propres marins. C'est tout un héritage, et c'est aussi l'un des meilleurs navire crée par l'homme. Bien sur que ce navire fairait l'affaire, mais j'en ai strictement rien a faire, je veux Mon Navire. Donc nous allons faire simple, vous partirez a bord de ce navire chercher vos trésors, et moi, j'irai dans une chaloupe accompagnée de mes plus fidèles marins chercher la Nayade."

Elle changea s'appuie, croisa ses jambes et souffla la fumée qu'ell venait d'aspirer

"Et de cette manière, nous serons tous contents, et tout sera fait selon mes ordres ... mis a part votre commandement sur ce rafiot apres que je sois partie."

Elle tira encore une fois sur la pipe et s'amusa a faire des ronds de fumée, en vain.

Marc demanda à la capitaine de se retourner et se déshabilla. Puis il rentra dans le bain et sentit ses muscles se détendre dés leur contact avec l'eau tiéde. Il soupira d'aise et ferma les yeux.
Je comprend que vous souhaitiez que ce soit moi qui prenne le commandement de ce navire en votre absence, mais ceci dit, ne serait il pas mieux que je vous accompagne. D'autant que mes capacités de commandement et de marinier ne sont pas celles de certains de vos marins, vous savez...
Il ouvrit les yeux et regarda Claudia.
On ne sait jamais... La plupart des prisonniers ne vous connaissent pas du tout. Seule une infime partie de votre ancien équipage est sur ce navire... Les autres ne sont pas sûrs...
Il se replongea jusqu'au menton et demanda encore :
Comment comptez vous récupérer la Nayade ? Ca me parait impossible, mais bon à présent, je crois que plus rien ne m'étonnerait...
Il se remit plus droit et commença à se laver avec l'eau savonneuse, en pensant qu'un bain était réellement un bienfait des dieux...

Par les clavicules d'astaroth je suis verni ! A peine engagé que déjà les mutins gagnent le navire ! Dans une barque un jeune homme rame, perdu au milieux de l'océan... Il rage et peste tout seul jurant à qui veut l'entendre qu'il n'est pas l'un de ses salopards de mutins !

Non moi je suis fidèle à celui qui tiens les cordon de la bourse ! Je suis pas l'un de ses rebelle d'eau douce ! Non monsieur moi je suis pas comme ça !

Il rame encore et encore... Dans la barque quelques provisions sous une bache ainsi que ses effet personnels. Une bouteille de rhum, un briquet et une lampe tempête... Ainsi que trois surin de jet, deux pistolet et leurs poudre et balle et un sabre. Cass' s'arrête. A quelques miles un navire qui avances vers lui... Marchand vu le tonnage et les pavillon. Bah après tout c'est pas marqué flibustier sur mon crâne...

Après quelques encablures Cassiel se lève. Ohé du bateau ! Un homme à la dérive !
Espèrons qu'ils m'entendent...

Claudia se leva, posa la pipe presque eteinte sur la chaise et passa de 'lautre coté du paravent, s'arreta tout pres de Marc et posa le dos de ses mains sur ses hanches, lui donnant un air comique vétue de cette manière et la fumée sortant lentement de sa bouche.

"Dites moi Jeune homme, qui vous a appris a discuter des ordres de vos Capitaine ?"

Elle s'avança d'avantage, tira sa chaise et vint s'assoir juste a coté du bain, avant de fourrer du tabac dans sa pipe et de la rallumer. Elle sourit puis dit :
"M'enfin, il est vrai que ce n'est pas prudent de laisser ce navire a ces hommes ... ils n'ont aucun honneur, et retirer le mien ne ferai que leur rendre. Soit, nous devons choisir Marc. Soit vous partez avec moi et ce navire entier chercher la Nayade, Soit nous allons chercher le butin, soit nous allons a Terre chercher une solution pour la Nayade ... ou bien nous executons un plan ordonné. Partons chercher le butin, allons a Terre et reveons chercher la Nayade, mais d'ici la, nous aurons perdu la position exacte de Mon Navire, et je ne peux supporter une telle chose. Si vous avez une meilleure idée Marc, proposez la donc. "
Elle croisa ses jambes et s'amusa avec les ronds dde fumée a nouveau, avant de reprendre, tres peu interessée par la gène que pouvait ressentir le jeune homme a ce moment :
"Je peux recuprer la Nayade, a condition de ... c'est stupide mais .. de convaincre les esprits malvaillants des profondeurs de le la rendre. Bien sur nous aurons perdu de nombreux objets, mais ... si le Navire a toujours une ame .. Oh oui vous ne comprenez pas. Depuis que .. je suis ainsi, je ressens une chose tres étrange au contact du bois d'un Navire ... comme si la vie était encore dans ce bois, et avec toute une accumulation de vie, cela offre une ame au navire, gravant toute son histoire en son coeur. Lorsque nous nous sommes fais capturé .. j'ai vu une partie de la vie du Navire .. son commencement. C'est pourquoi une épave peut "revivre". Rah ... que j'aimerai etre comprise .. moins seule."
Elle se leva, tandis qu'on tambourrina a la porte, puis on l'ouvrit.

"Capitaine, nous avons receuilli un homme d'une barque.
- Je viens de suite."

Le marin ferma la porte apres avoir acquièsé d'un hochement de tête, puis, la femme, se baissa, atrapa le visage de Marc, y deposa un leger baiser sur le out des lèvres avant de lui fourrer la pipe a la bouche et de quitter la cabine afin d'aller a la rencontre du nouvel arrivant.

Marc resta abasourdi par le baiser. Il s'effondra dans le bain, laissant malencontreusement l'eau rentrer dans la pipe. Mais il s'en fichait, à ce moment. Aprés de longues secondes passées ainsi, il secoua la tête pour se remettre les idées en place et décida d'aller voir lui même qui était le naufragé. Toutefois, son esprit était ailleurs. Il n'arrivait pas à arrêter de penser à ce baiser... Il sortit du bain et se sécha avec une serviette séche ornée de dessins bariolés. Puis il s'empara à son tour de vêtements du comodore déchu et les enfila rapidement. Le sabre à la ceinture, il sortit prendre connaissance des derniéres nouvelles. La premiére chose qu'il vit fut l'ex comodore, inconscient, posé tel un sac de patates devant la porte. Son corps avait pris une spoture étrange comme il avait été apparemment jeté sur le pont... Il était déculotté et un rictus de douleur se lisait sur son visage fermé. Toutefois, sa poitrine se soulevait à un rythme presque régulier. Il était dond encore vivant. Marc soupira de soulagement et rejoignit sa capitaine sur le pont. Il regarda ses lévres à la dérobée puis se reprit et fit, mine de rien :
A vos ordres, capitaine ! Puis-je voir le naufragé avec vous ?

Cass' vit un équipage qui ne semblait pas d'être de toute fraicheur et la première communions était bien loin pour eux... Mais ce qui le choqua le plus fut le capitaine... La capitaine... Il frissonna "une femme sur un bateau ! manquerait plus qu'un lapin !" marmonna t'il...

Excusez moi de vous déranger j'aurais juste besoin si possible d'un peu de vivre, je regagne le port le plus proche, guère loin selon ma carte...

Quelques marins lui fournirent de la viande séchés et un sac de légumes qui n'était pas de première fraicheur. Cassiel retourna sur sa barque le plus rapidement possiel et s'éloigna avec un dernier. "Au plaisir !"


De ne plus vous revoir fit il une fois éloigné.


Il mit encore deux jours avant d'arriver à l'île pirates où il trouverait sans nul doute un équipage qui cherchait un gabier.

Claudia regarda l'homme redescendre dans sa barque et s'en aller ainsi, avec un sentiment d'indifference extreme.

"Il semblerait que les gens ont oublié les bonnes manières ... que Dis-je, il n'y a pas de bonne manière. Reprenez le travail, ne trainons pas, nous n'avons pas de temps a perdre."

Elle-même accelera ses mouvements, monta a la barre verifier la direction prise puis elle s'activa sur le pont, prtant de temps en temps main forte aux marins. Elle passa pres de Marc et s'approcha assez de lui pour chuchotter.

"Nous allons chercher la Nayade, en quelques heures nous y serons ... et d'ici la, nous irons a deux navires voler le batiment marchand, si cela ne vous plais pas, vous etes autorisé a me le dire, mais souvenez-vous de qui donne les ordres ici."

Elle lui lança un regard appuyé puis elle tourna les talons a la recherche du commodor, qu'elle trouva dans les cales, attaché avec ses hommes de main. Elle s'accroupie devant lui, et tourna sa tête vers la sienne de la main.

"J'espère qu'au moins, a partir de ce jour, vous saurez qu'il vaut bien mieux me bruler plutot que m'attacher et de couler mon navire. Je suis honorable, je vous fais part de mes projets cher Ami, je vais lacher vos hommes sur terre sure, mais vous, j'ai bien l'intention de vous livrer a un endroit ou jamais vous pourrez en partir .. un endroit ou l'on est clouée a jamais ... "Elle regarda la lueure de crainte apparaitre dans le regard de l'homme, mais continua."Oui ... vous voyez de quel endroit je parle n'est-ce pas ... alors profitez de ces instants .. aussi miserables qu'ils soient."

Elle ricanna et se retira dans le batiment, examinant avec precision les lieux et chaque pièce, quand elle s'arreta devant une chambre d'apparence feminine. Elle regarda une flaque de sang au sol et cela lui ouvrit tres peu d'hyppothèses a l'esprit puis, continuant son geste, elle s'assit a la coiffeuse et toucha avec delicatesse les joyaux et bijous ...

Marc accaompagna sans mot dire la capitaine à ses appartemens. Lorsqu'il eut refermé soigneusement la porte derriére lui, il interrogea sa supérieure :
Quel est cet endroit dont vous avez parlé au comodore ? Il semblait... Terrorisé.
Il s'approcha doucement de Claudia et s'assit sur les draps défaits, à côté d'elle.
Je crois que je vais l'interroger une fois de plus. Mais connaissant son sort, il ne voudra plus parler, j'ai bien peur... Enfin... Vous êtes la capitaine et vous faites ce que vous voulez...
Il se releva, s'inclina profondément, regarda Claudia dans les yeux dans l'espoir d'y lire quelque chose, et repartit voir le prisonnier. Lorsqu'il entra dans la sombre cellule de l'homme, celui-ci le défia du regard avec hargne. Marc se plaça en face de lui et, trés calmement, lui expliqua :
Je peux encore faire quelque chose pour vous, pour vous éviter cette chose que vous redoutez tant... Mais pour cela il va falloir être trés coopératif...
L'homme murmura d'une voix rauque :
Et comment pourriez vous m'aider face à cette furie ? Elle est folle, ne le voyez vous pas ?
Marc fit la moue.
Douteux. Elle vous en veux, tout simplement. Je vous rappele que je suis bosco, et aussi un ami à elle, alors forcément elle m'écoutera si je lui parle de votre bienveillante coopération...
L'homme le dévisagea un instant, puis commença :
Peu de gens le savent, mais...
Et ainsi il raconta à Marc comment il avait réussi à coincer la Nayade.

[HRP] Blaze, s'il te plait... D'un, quadn tu rejoins une histoire, tâche de lire au moins ce qui précéde de quelques pages. La Nayade est pour l'instant au fond de lamer, et Saf et moi sommes sur un navire d'emprunt.
D'autre part, nous nous efforçons de faire des posts longs et trés descriptifs afin d'obtenir au final un beau RP, aussi nos posts font rarement moins d'une dizaine de lignes. Tu casses un peu tout avec ton post de deux lignes...
Outre ceci, Safana et moi voudrions que ce RP ne fasse intervenir que nous deux. Cassiel a eu la bonté de se plier à cette régle et je te serai gré de la faire également. Sache que cette demande n'émane pas de l'admin que je susi mais du couple que Safana et moi formons. J'espére que tu comprendras, merci =) [HRP]

Marc finit par rejoindre la chambre où il avait quitté la capitaine, aprés les aveux du comodore, mais il ne la trouva pas. Il tenta tant bien que mal de contrôler la peur qui grandissait en lui, mais toujours est il que, sur un sursaut d'adrénaline, il se mit à la chercher fébrilement. heureusement, le navire n'était pas particuliérement grand et rares étaient les endroits où Claudia aurait pu trouver refuge. Il finit par la trouver dans la chambre du comodore, occupée à observer la mer d'un air songeur, les mains posées sur le bois. Se calmant presque immédiatement, il entra sans bruit, si ce n'était le craquement du bois sous son poids, et alla se placer, le dos droit et sans mot dire, prés de la jeune femme. Aprés un long moment de silence, il demanda enfin :
Vous paraissez bien songeuse, capitaine. A quoi pensez-vous ?
Sans même attendre de réponse, il enchaina :
Je n'avais pas fait attention la premiére fois... Cette chambre était une chambre de femme, n'est ce pas ? Pourtant rares sont les femmes en mer... Surtout sur un navire de guerre royal...

Claudia ne bougea pas, si ce n'est ses cheveux caressés par le vent et la broche glissant a cause de ses mouvements. Elle regardait l'horizon au loin, et le paquet de nuage, et le soleil au dessus de leur tête, eblouissant son visage de lumière.

"Oui une chambre de femme ... on pourrait croire a une courtisane, ou une pirate condamnée a mort ... mais vu la richesse de la chambre ... je pense plutot pour une grande dame qui n'a pas su s'elever assez haut dans la société pour proteger son propre derrière. Que voulez-vous y faire, il n'y a pas de justice pour les Hommes sans queue entre les jambes."

Elle sourit puis repris un langage plus ou moins correct, afirmant ainsi son rang.

"Etes-vous allé interroger l'ennemi avant qu'il ne meure pendant des siècles ? Non pas que cela m'interesse, mais autant que vous y etes allé pour quelque chose ..."

Marc haussa négligemment les épaules.
Bah... Qu'il créve. Il ne m'a rien dit d'interessant, comme prévu.
Marc repensa aux paroles prophétiques du prisonnier : "Si vous me relâchez, je ne poursuivrai plus, mais un autre viendra qui aura la même idée et qui pourra ainsi vous coincer de la même maniére. Il en est de même si vous me tuez..." Le jeune homme jugea inutile de raconter une histoire aussi peu réaliste à sa capitaine. Cela ne ferait que l'inquiéter. Marc se tourna vers Claudia et continua :
Je ne sais pas ce que vous lui avez raconté, mais apparemment ce n'est pas la chose la plus douce qui soit...
Il scruta l'horizon par la fenêtre, suivant le regard de sa supérieure. Des dauphins sautaient ça et là, à la pôursuite du bateau, un peu plus loin. Puis il revint à Claudia.
Vous savez, je vous admire. On m'a toujours dit que les "Hommes sans queue entre les jambes", comme vous dites, n'avaient pas leur place dans des trucs d'Hommes. Et là, vous arrivez, capitaine pirate d'un navire redouté, vous m'engagez et je découvre une femme plus dure que la plupart des hommes que j'ai connu. Les durs à cuire qui vous servent de marins... Qui vous servaient de marins, puisqu'ils sont morts maintenant pour la plupart, vous respectaient et vous craignaient. Vous êtes vraiment atypique, mais vous êtes la preuve, à mes yeux, qu'une femme peut valoir autant sinon plus qu'un homme...
Il eut un sourire en coin et continua à regarder la mer.