Enquête dans le secteur Detra Atruis

Cinq heures du matin, le réveil sonne comme à son habitude tirant Chris d'un sommeil quelque peu agité. Il se leva lentement, se redressant toujours assis sur son lit. Il prit dans sa main la petite chaîne qu'il portait autour du cou avant de la porter à ses lèvres et de l'embrasser. Il alla ensuite se préparer au milieu de ses camarades, eux aussi réveillés par le clairon. Après sa préparation il se rendit sur le pont pour parler à son supérieur. Celui ci lui avait demandé hier de le rejoindre à l'aube aujourd'hui pour que lui soit confié une mission. Il arriva sur le pont où il put apercevoir son sergent instructeur ainsi que son supérieur, le colonel McCarthinson. Celui ci se retourna vers Chris et lui dit :

"Bonjour Soldat, ravi de voir que la ponctualité est de rigueur chez vous."

"Bonjour Monsieur, je m'efforce de suivre le réglement Monsieur." dit-il tout en se mettant au garde à vous

Le colonel se tourna vers le hublot où l'on pouvait voir une planète apparement Désertique. Son oeil observant avec attention la surface de celle-ci... Il reprit alors d'un ton calme emprunt d'une pointe de colère :

"Nos installations sur ce monde ont étaient balayées dernièrement. Vous et votre équipe allez vous rendre sur place et m'établir un rapport sur les causes de cette dévastation. Je veux savoir pourquoi mes hommes ont étaient décimés, et pourquoi est-ce le plus grand bastion de cette planète qui est tombé en premier... Ses défenses étaient réputées comme imprenable. Je veux savoir ce qui c'est passé. Attendez vous à une opposition assez forte. Nos vaisseaux s'alignent en ce moment pour effectuer des frappes orbital afin de vous dégager le chemin, mais vous savez comme moi que ceci n'est qu'une ouverture, cela ne suffira pas à faire votre boulot. Vous avez deux heures pour vous préparer, vous embarquerez quai ouest. Vos soldats ont étaient prévenus au sujet du départ, il ne tient qu'à vous de leur expliquer le but de votre mission. Vous agirez en qualité de sous-officier sur cette mission. Je place beaucoup d'espoir en vous, votre sergent instructeur ici présent m'a dit beaucoup de bien sur vous. J'ai donc décidé de vous tester sur cette mission. Revenait avec ce que j'attend et vous vous verrez discerner le titre de sergent. Rompez soldat!"

Chris salua d'un signe respectueux puis fit demi tour afin d'allez se préparer. Il arriva bien entendu comme toujours avant ses compagnons au vaisseau d'embarquement. Il en profita pour vérifier les plans de vol ainsi que les différents objectifs. Il saisissa ensuite la liste de l'équipement fourni pour cette mission avant de s'asseoir sur une caisse qui devait être rangée dans le vaisseau qui leur servirait de navette pour le secteur Detra Atruis, zone où se situe le bastion dont lui parlait le colonel...

John émergeait lentement. Son corps lui faisait un mal de chien son dos et ses bras le brulaient littéralement. Il grogna lorsqu'il se releva et un main se plaque fermement sur sa bouche. Il tenta de se dégager lorsqu'une voix chuchota.

"Doucement Major. Il ne faut pas faire de bruit."

Il tourna la tête et vit l'homme qui lui avait parlé. Le sergent Porter. John hocha doucement la tête, montrant qu'il avait compris. Porter ota sa main et s'assit à coté de son Major.

"-Comment vous sentez-vous Major?
-J'ai mal partout, mais je survivrai. Que c'est-il passé?
-Nous avons été attaqué.
-Quand ça?
-Il y a une dizaine d'heures, lors de notre patrouille, vous vous rappelez?"

Des souvenirs confus lui revenaient en mémoire. Lui et ses hommes effectuaient une patrouille de routine, lorsque les insectes débarquèrent de sous terre pour les attaquer. Il ne se rappelait pas bien la scène.

"-Vaguement. Nous étions pris au dépourvu. Je ne me rappelle pas grand chose.
-Pas étonnant, vous vous êtes assomé en tombant sur une pierre. La patrouille a été quasiment anéantie. On est que trois à s'en être sorti. Quand on les a tous tués on vous a transporté pour être ramené à la base, lorsqu'un appel a été lancé comme quoi elle était attaquée. On s'est trouvé une planque le temps que vous récupperiez avant de pouvoir repartir.
-Bien, maitenant que je suis réveillé allons-y.
-Seulement il y a un problème Major.
-Quel problème?
-La base a été prise d'assaut. Le bastion est détruit!
-Quoi? Comment est-ce possible?
-On en sait rien monsieur. Apparement les insectes étaient trop nombreux.
-Merde! Si ce que vous dites est vrai, alors on est coincé sur cette foutue planète."

Il se releva entièrement et un soldat - l'autre survivant - lui donna son arme.

"Merci. Allons-y soldats. Il faut retourner au bastion. C'est notre seule chance de quitter cette planète."

Chris lisait attentivement le rapport lorsqu'une voix attira son attention. Il leva les yeux vers la personne qui venait de lui poser une question. Il le fixa un moment comme pour le juger puis lui dit tout en posant le rapport à côté de lui :

"Héraclès?... Oui et la situation sur la terre a était stabilisée. Vous êtes?"

C'était la première fois qu'il voyait ce soldat dans la base. Il n'appartenait visiblement pas à sa section, il y avait-il eu des changements d'effectifs? Bizarrement ni son grade, ni son régiment n'étaient mentionnés. Peut-être étais-ce un des soldats dont l'infirmière lui avait parlée...

Le lieutenant Sirius s'éveilla avec un affreux, mais néanmoins familier mal de crâne suivit d'un vertige nauséeux . Il vomit . Il lui fallut quelques dizaines de minutes avant de réussir à s'asseoir, tremblant de la tête au pieds . C'est alors qu'il se rendit compte du bout de chitine coinçé dans sa jambe gauche . McPain sera les mâchoires, anticipant la douleur, et tira . Il ne sentit rien . Un liquide jaune et rouge jaillit de la plaie, mais la douleur ne vint pas . A la réflexion, le liquide semblait être constitué d'huile et de liquide de refroidissement . Le mal de tête lui reprit et il s'allongea, la verticalité ne semblait pas être son fort, aujourd'hui .

Le Lieutenant parvint à tourner la tête sur le côté Gauche et à voir son environnement ; Une cité coloniale aux allures de forteresse ; Des canons à ions et protons, dérnière technologie Terrienne en date, étaient alignés sur des remparts d'une trentaine de pieds de haut, eux-même bardés de mitrailleuses dont la culasse dépassait vers l'intérieur, un dôme de plexiglas recouvrait la cité, bien que brisé en de nombreux endroits . Enfin, pour parfaire le tout, des barbelés monstrueux en acier trempés saillaient tels des piques sur le dessus de la muraille . Mais plus inquiétant que tout, les centaines de cadavres écartelés, mutilés qui s'étendaient où que porte le regard . Beaucoup de Bugs, plus que Sirius ai put en voir dans toute sa carrière, de lourdes pertes en infanterie mobile, et encore plus en civils .

Les souvenirs lui revenant progressivement en mémoire, Sirius en vint à se poser cette question ; "Qu'est-ce que je fous ici ?" Et encore ; "Pourquoi suis-je le seul à avoir survécu ?" Le Lieutenant tenta de se relever mais une douleur sourde traversa son oeuil droit . Sirius se souvint en un éclair son infirmité ; Il toucha l'orbite vide ... Qui ne l'était pas . L'oeuil robotisé de DIEU était encore en place* . La jambe également ainsi qu'une partie du torse et du bras Droit . Pourquoi le reste n'était il plus là ?

"je marche dans le couloir obscur . On m'attache . La seringue s'approche tel un poignard .
La douleur . Je crie . Mes yeux s'habituent à la pénombre et je discerne Mordraid, au dessus de moi . Je tente de lui tordre le cou . Il me plaque contre le lit malgré le force que je sens bouillir en moi . J'aperçois Allan et Arbagon . Le pilote est amené à l'écart . Je crie son nom mais une nouvelle piqure à raison de moi ."

Le soudain Flash-Back envoie une onde de choc à travers le corps de Sirius qui tombe sur le cul, yeux exorbité . Il se rend compte qu'il pleure du sang . DIEU ... Est-ce que, au moins, l'organisme indépendant aura eu raison de la menace sur Terre ? Une intuition lui dit que oui, qu'il ne serait pas là sinon . Autre chose se mit en marche ; Ses jambes, par automatisme, marchèrent droit vers un building, au centre de la colonie . Le Lieutenant ramassa un fusil et une boîte de munition en chemin .

(*Voir "Chapitre 2 ; La chute du Berceau" ) .

John et ses les deux autres survivants mirent une heure avant d'arriver en vue du bastion. Ils avançaient lentement, prenant garde à ne pas se faire surprendre par les bestioles. Ils n'en avaient recontrés aucun, ce qui les rendaient d'autant plus prudent. Alors qu'ils approchaient, ils purent contempler ce qui restait du bastion. Le bastion fumait par endroits, là où les tourelles avaient été détruites, un peu partout des insectes étaient empilés les uns sur les autres en une gigantesque pyramide montant jusqu'au rempart de la forteresse. Des cadavres de bestioles gisaient partout dans la plaine devant la forteresse. La seul fois où John avait vu autant d'insectes c'était lors de la bataille de Klendathu.
Aucune ne dit un mot. La vision d'horreur devant eux se passait de commentaires. En silence ils avançaient vers la forteresse, scrutant les cadavres au cas où l'un deux serait encore vivant. Des Troopers gisaient parmi les cadavres, ainsi que des tankers, et des débris de véhicules. La bataille avait été dure, très dure.... et ils l'avaient perdus.
Ils avançaient toujours droit devant et se retrouvèrent devant les portes du bastion. Elles étaient fermés.

"-Les portes sont fermées Major, il n'y aucun moyen de les ouvrir de l'extérieur. Comment va-t'on entrer?
-Comme les bestioles, on escalade."

Il s'avança près d'une des pyramides et commença à l'ecalader. Ses hommes le suivirent et ils ateignirent les remparts.

"Bien, maintenant trouver le poste radio pour qu'on nous envoie des renforts. Notre priorité est de communiquer notre situation à l'Etat-Major. Ensuite on voit s'il y a des survivants et on renforce notre situation en les attendant. Allez go!"

Les soldats acquisèrent et tous les trois se mirent en route, toujours sur leur garde. La cité morte ne leur inspirait aucune confiance.

Sirius baissa son rythme cardiaque jusqu'à ce qu'il soit nul . Il ne se rappelait plus où on lui avait apprit ça . Le Bug déchiquetait avec joie le cadavre déjà entamé du Troopers . Il lui barrait la route et Sirius ne voulait pas avoir à user de son Fusil, pas pour un parasite . Il se rapprocha silencieusement de sa proie . Son coeur n'irriguait plus ses organes vitaux ; Il lui restait moins d'une trentaine de secondes à vivre .

Le bug continua à baffrer, envoyant des bout de chair et des giclées de sang sur le sol et les murs . Il s'arrêta . Non pas qu'il avait finit ; L'esprit lui indiqua la piste de chair fraîche, trois unités, une blessée . Il se retourna ... Pour se prendre un tube d'acier dans l'oeuil .

Sirius rétablit la circulation sanguine, lui rendant sa pleine force et lucidité ; Il enfonça la barre d'acier plus profondément, la créature émit un cri strident . McPain ordonna à ses tympans de se rétracter . Le son disparut . La barre atteint le cerveau .

L'arachnide balaya l'air de ses appendices meurtriers, sans parvenir à atteindre la créature qui esquivait sans problême apparent les maladroits coups de griffes . Dans un ultime effort, la créature transmit les informations à l'esprit . Le ridiculement petit cerveau implosa lorsque l'acier le fendit en deux .

Pour faire bonne mesure, le Lieutenant asséna un coup puissant à la "nuque" de la créature . Un sinistre craquement y répondit . Sirius décida de garder la barre, elle semblait relativement solide .

"Mordraid le frappe à la tempe et l'envoie rouler au tapis . Sirius se relève et esquive un second coup de poing . Il riposte d'un fulgurant coup de pied . Le Colonel gémit puis s'écroule . Sirius s'approche pour l'achever . "Mordraid feint l'inconscience ." Son cerveau repoussa l'idée au fond d'un tiroir virtuel . Elle revint à la charge ; "Il feint ." Mordraid se relève et l'envoi au sol d'un crochet à la mâchoire . "Apprends à obéir à la Machine" , dit-il .

Sirius se releva . A nouveau, le souvenir avait provoqué une puissante décharge de douleur . Il se remit en marche .

Les souvenirs revinrent subitement à la surface, tel une bulle d'air indésirable .

"Lieutenant Sirius, Sergent Allan . L'hospitalisation d'Arbagon l'empêche de vous aider pour l'instant . Vous devrais aller seul dans le noyau de la terre pour y exécuter la mission ." -"Qu'en est-il des autres membres de DIEU ?" Demanda le lieutenant . -"Morts" Répondit Mordraid . les hommes se résignèrent .-"Lorsque la cible sera neutralisée, revenez à la base . Si vous êtes dans l'incapacité de revenir ou que la cible n'a put être détruite, vous devrez effacer votre mémoire . Vous ne reviendrez à votre ancienne existence, si vous êtes toujours vivants, trois ans après l'effaçement de votre mémoire . Vos souvenirs reviendrons progressivement ." Allan répondit au speech par un désintéressé ; -"Procédure standart, quoi ."

Chris pointa du doigt un long couloir où l'on pouvait voir une croix blanche dessinée sur la porte. Il n'ajouta rien d'autre pensant que cela suffirait à répondre à sa question. Ses hommes arrivèrent alors et se mirent en ligne saluant avec respect Chris malgrè les rapports qu'il entretenait avec eux, ceux-ci le considéraient comme leur supérieur. Il se leva et distribua une note à chacun des hommes avant de dire :

"Bon les gars... La mission est simple, on y va, on fait notre rapport et on rentre. Cependant je tiens à noter le fait qu'apparement il y a des survivants. Du moins une petite poignée dont une personne impliquée dans une affaire d'Etat. Donc de la rigueur les gars! Je veux voir de l'efficacité aujourd'hui!"

Un des soldats leva la main pour prendre la parole ce que Chris lui accorda, il dit alors d'un ton sec :

"Quel est cette personne Monsieur?"

Chris souria face à la remarque du soldat et lui dit alors :

"Il se nomme Sirius selon mes sources... Bon allez en route tout le monde! Chargez moi sa!"

Il saisissa son fusil afin de vérifier qu'il fonctionnait correctement. On ne peut pas se permettre de se doter d'un fusil en incapacité de marche sur une zone de combat. Son arme est le seul rempart entre lui et ces "insectes". Il téléchargea ensuite les données de la map dans son interface de combat puis se dirigea vers le poste de pilotage pour donner ses consignes...

Chris fut surpri par la réaction de l'homme. Il se retourna alors en donnant une tape amical au pilote pour lui intimer l'ordre de commencer le décollage et dit à l'homme avec un léger sourire :

"Très bien mais évitez de mourir sur le champ de bataille, je ne veux pas être tenu responsable de votre mort..."

Il désigna un chargement d'arme puis lui dit d'un ton calme :

"Allez vous équiper et asseyez vous, nous allons décoller."

Il prit place alors sur son siège, le siège de commandement, afin de commencer à motiver ses soldats par les serments qu'ils avaient fait sur terre. La carlingue tremblait déjà sous la puissance des réacteurs...

Il regarda l'homme qui lui posait des questions puis lui répondit en tentant d'être le plus précis possible élevant sa voix afin de couvrir le bruit des moteurs :

"Et bien nous avons utilisés les derniers prototypes d'armes pour les repousser, les exoarmures ont quasiment nettoyées à elles seules la moitié de ces saletés. Pour ce qui est de "Dieu" je n'ai pu en consulter qu'une partie. Le reste nécessite un niveau d'accréditation supérieur. Pouvez vous me dire qui vous êtes exactement? Vous semblez bien au courant, j'ai entendu parler de l'arrivée d'un homme ayant participé à un projet top secret. Je suppose que c'est vous non?!"

Les hommes regardaient les deux personnes dialoguer essayant de suivre malgrè le vacarne la conversation. Le pilote semblait bien faire son boulot. Un voyant s'alluma indiquant que la navette était proche de sa destination et qu'elle allait amorcer sa descente dans l'atmosphère de la planète...

Chris acquiessa d'un signe de tête ce que venait de dire le sergent puis répondit amusé :

"Ne vous inquietez pas pour mes hommes. Vous comprendrez assez vite que nous n'avons pas froid aux yeux..." Il haussa la voix et dit d'un ton plus fort "Pas vrai les gars?!"

"So, yes sir!" répondirent-ils en coeur

Il souria légèrement satisfait, le tableau de bord se rangea puis sa ceinture s'activa pour faciliter le choc dû à l'atterissage. Il se passa bien entendu sans problème. Une fois au sol les soldats se détachèrent s'équipant dans un rythme infernal. Ils brulaient d'envie de retourner au combat. Chris regarda le sergent et lui dit alors :

"Au fait sergent, ravi de vous avoir dans l'escouade des Tontons Flingueurs!"

Les hommes sortirent alors en trombe lorsque les portes s'ouvrirent. L'endroit était apparement désert pour le moment. Chris sortit d'un pas léger puis dégaigna sa map afin de regarder la direction à prendre. Il fit un signe de main avant de partir en avant, la troupe le suivant de près...

Sirius eut un mauvais pressentiment deux secondes avant que le chaos se répandent autour de lui . Durant ce laps de temps, son cerveau sûrentraîné examiné des dizaines de dangers et des centaines de solutions . Rien n'aurait put le préparer à ça .

L'explosion envoya valser le Lieutenant, ainsi qu'une bonne partie des immeubles environnants . Une multitude de fragments rocheux le percutèrent, lui coupant le souffle . Il "entra en contact" avec un immeuble et défonça ses épais murs de béton avant de dévaster une cuisine des plus coquète . Le souffle de l'explosion fit s'écrouler l'appartement où se trouvait Sirius, qui tomba de trois étages avant d'exploser un bureau en acier .

Avant de sombrer dans l'inconscience, Sirius comprit pourquoi les navettes avaient un blindage si épais . En parlant de navette, celle qui l'avait mit KO trônait au milieu de la place, narguant les décombres ...

John et ses hommes approchaient du poste de communication. Bientôt ils pourraient appeler l'Etat-Major et faire part de la situation actuelle sur la planète. Soudain les murs se mirent à trembler et une explosion se fit entendre. Les trois hommes se retournèrent et pointèrent leurs armes. Les murs commençaient à cesser de trmbler.

-Major est-ce que c'est ce que je crois?
-Oui sergent! Ce sont bien des navettes qui ont débarquées. Ils ont du détruire une partie des décombres pour pouvoir se poser. Allons-y, mais restez sur vos gardes.

Les trois soldats avançaient, retournant dans la cour. Un bruit se fit entendre. Par un signe il fit cesser ses hommes. Un insecte passa devant eux, filant droit vers la cour. Bientôt un autre suivit. Apparement, l'arrivée est Troopers avaient alertés toutes les bestioles encore présentes dans la bastion.
John regarda dans le couloir. Aucune autre bestiole en vue. Prudement, ils avancèrent. Le Major alluma sa radio, espérant que les nouvaux arrivants étaient sur la même fréquence que lui.

Avis aux nouveaux arrivants, ici le Major John Raltier, rescapé de l'attaque du bastion. Des bestioles arrivent droit sur vous, faites attention. Je répète, des bestioles arrivent droit sur vous, faites attention. Confirmez reception du message, a vous.

John attendit de savoir si les Troopers avaient bien reçu son avertissement.

Tandis que la troupe se déployait le responsable en télécommunication se brancha sur une grandes majorités des fréquences puis se mit à transmettre un SOS bien distinct à ondes courtes. Les hommes formèrent un cercle autour de la navette. Chris observa les alentours puis fit signe à deux de ses hommes d'allez voir le cratère dans le mur. Les autres prirent position en essayant de se mettre à couvert. Le responsable de communication capta un signal proche et dit alors :

"Monsieur! On a un écho! Le signe est perturbé mais apparement c'est des gars de chez nous! Je confirme la liaison?"

"Oui!" dit-il d'un ton sec au responsable. Il se tourna ensuite vers ses hommes et dit d'une voix forte "Bien, en place tout le monde! On sécurise la zone en attendant les survivants." Il se tourna vers deux autres de ses hommes avant de continuer tout en pointant du doigt l'infirmerie puis l'armurerie "Equipe bravo allez voir ce qu'il y a dans ce batiment! Je veux un rapport détaillé dans les cinq minutes qui vont suivre!"

Un bruit ce fit entendre, le doux son de ces bestioles... Chris souria tout en armant son fusil avant de se placer au centre de ses hommes. On pût alors distinguer plusieurs de ces monstres foncer vers eux. Chris leva la main laissant les bestioles s'approcher puis d'un mouvement sec le baissa tout en hurlant :

"Feu à volonté!"

Les armes libérèrent alors toute leur puissance décimant les monstres, un à un fauchés par cette puissance de feu. Les tirs étaient rapides et précis, ses hommes savaient faire leur boulot et bon dieu, ils le faisaient bien. Les douilles d'un blanc amère chauffées par les armes tombées sur le sol laissant échapper une légère fumée. L'équipe Bravo revint alors en courant poursuivit par deux de ces bestioles. Chris visa puis tira deux coups qui sectionnèrent l'un des membres avant de chacune des bestioles. L'équipe prit place, leur regard indiquant qu'il n'y avait rien à faire. L'un deux porté cependant un portable, certainement le journal qui leur permettrait de comprendre ce qu'il était arrivé...

*Allez les gars dépèchez vous, on ne tiendra pas éternellement ces saloperies...*

Sirius roula hors des décombres de la table en acier . Son bras Droit avait encaissé quasiment tout les chocs, mais l'exosquelette n'avait pas l'air d'avoir une égratinure .

-"Bon dieu, que j'aime cette saloperie de mécanique ..." Grommela le Lieutenant en se relevant péniblement, genoux tremblants . Le sergent, couvert de poussière mêlée de sang boîta jusqu'à, ce qui était quelques minutes plus tôt, un salon parfaitement entretenu .

Les fauteuils renversés, les vitres brisées et les débris de toutes natures faisaient désormais ressembler cette salle à une scène de champ de bataille . Ce qu'elle serait dans bien peut de temps, d'après les cris stridents que percevait Sirius de son unique oreille valide ( Le tympan de la première étant percé . ) .

-"Bugs ..." McPain jeta un regard alarmé aux alentour, à la recherche d'une quelconque arme potable . Puis il se rappela de la barre de fer qu'il avait attaché dans son dos, encore couverte du sang d'arachnide . Il la retira .

Jamais Sirius n'eut à enduré pareille douleur ; Il eut l'impression qu'on lui cisaillait le buste à coup de machette rouillée, puis qu'on lui extirpait une à une les côtes de son corps . La barre avait servit de soutien aux côtes brisées, et Sirius ne s'en était même pas rendu compte .

La dérnière chose qu'il entendit avant de sombrer dans l'inconscience fut le voie monotone d'un Trooper au rapport .

John et ses hommes attendait un signal de confirmation lorsqu'ils entendirent des coups de feu. Apparement les bestioles étaient arrivées jusqu'à eux. Ils décidèrent d'avancer. Les Troopers étaient trop occupés à se battre pour leur répondre. Ils avançaient sur leur garde, mais les bestioles étaient apparement toutes parties dans la cour.
Soudain, l'une d'elle surgit d'un couloir et les vit. John ordonna de tirer et ils canardèrent l'insecte qui leur fonçait dessus. Il s'écroula a à peine un mêtre d'eux. Ils contiuèrent de progresser lorsqu'ils reçurent un appel radio. Le Sergent Allan et le Major Sirrus demandaient de l'aide près d'un bâtiment écroulé. John prit la radio et dit :

"Sergent Allan, ici le Major Raltier. Nous sommes près de votre position. Tenez bon on arrive!"

Ils se dirigèrent vers l'endroit où se tenait le Sergent et le Major. Des Arachnides s'acharnaient sur un mur. Quelque chose les interessait de l'autre coté. John se positionna et ordonna d'ouvrir le feu. Les insectes furent pris de court. Ils tentèrent de leur foncer dessus, mais ils s'empêtrèrent dans les cadavres de leurs congénères. Ils mourrurent rapidement. Raltier et ses hommes arrivèrent devant le trou et apperçurent un homme accroupi a coté d'un soldat inconscient.

"Sergent Allan? Je suis le Major Raltier. On va vous sortir de là.
Sergent, sécurisez les lieux, soldat, trouvez de quoi découper ce mur voulez-vous?"

Il se tourna vers le Sergent Allan.

"Ce ne ser a pas long!"

Sirius grommela et ouvrit péniblement les yeux .

-"Bon dieu, Allan, vous pourriez vous laver le matin !" Murmura-il, un grand sourire aux lèvres . Il montra ses côtes et dit ;

-"Quelques os récalcitrants . Faites preuve de délicatesse, Sergent, pour une fois ." Allan le regarda avec des envies de meurtres clairement affichées . Puis les deux hommes éclatèrent de rire .

c'est à ce moment que le mur fut explosé par un des Bug survivant, laissant champ libre à ses congénères .

-"Merde !" Hurla Sirius en voyant son subordonné et ami s'écrouler, inconscient . Il prit l'arme de celui-ci et ouvrit le feu sur les arachnides, en repoussant quelques-unes . Hélas, leur nombre croissant fit céder le mur et McPain dû traîner Allan hors des décombres makgré ses côtes brisées .