Opération "Ouragan Bleu"

Szeged , 23 : 30 h , deux jours après l'attentat de New - York .

Nicolaï vissa le silencieux au canon du Desert Eagle . Le sergent Bradley fit de même . Puis ils se tournèrent vers le champ en friche . Les détonations et les cris qui résonnaient , étouffés par la distance , en provenance de Szeged pétrifièrent les huit hommes ; La guerre avait traversé la méditerannée pour venr s'échoir en Hongrie , porteuse de milliers de Maghrébins fanatiques , terrifiés ou tout simplement fous .

-" Ok ... Bon les gars , on nous avait prévenus que ce ne serait pas une mission facile ..." Dit le sergent en scrutant les 800 mètres de découvert que proposait le champ abandonné , balayé de temps en temps par un rayon lumineux provenant des tours de guet postées à sa lisière . ' Mais ç'est pas impossible ... Jack , Lucas , John et Harpeer , laissez tomber vos armes lourdes ..." Les 4 hommes obéirent avec déception , laissant choir au sol huit mines anti - char , deux lance - roquettes , une mitrailleuse fixe de 70 kg et un fusil - sniper Artic.
"Joe et Tom , vous restez en couverture ... Nicolaï , tu me cole au cul ... En file indienne par groupe de deux , on rampe et on atteinds l'objectif un , allez !"

Les hommes se mirent en "marche" , soufflant comme des boeufs au bout de 5 minutes ... Un rayon de lumière pures perça les tenèbres , fouillant les recoins .
Les hommes se placèrent rapidement aux couvert de frêles bosquets , tenant leurs armes avec force , le front moite . Le rayon frôla la jambe découverte de Jack qui retint son souffle . La lampe s'arréta quelques instants puis recommenca son balayage . Les hommes soupirèrent et se remirent à ramper ...

L'objectif un se trouvait encore à 500 mètres lorsqu'un coup de feu retenti , résonnant sur la plaine . Les huits soldats se crispèrent et tournèrent lentement vers les fils de fer barbelés qui intérdisaient l'accès à la cité , la guerre civile vennait de commencer ...

Cyril érait seul dans la forêt depuis que lui et son groupe était tombés nez à nez avec un groupe de soldats ennemis. Ils était beaucoup plus nombreux et seul Cyril fut capable de s'enfuir. Il courait à travers les arbres son sniper sanglé sur le dos en direction de Szeged où il esperait pouvoir retrouver une escouade amie.

Des balles perdues frolêrent les hommes mais à part une légère plaie au bras , l'équipe n'eut pas d'autres problêmes . Ils arrivèrent devant une bouche d'évacuation d'égoûts grillagée .

-"Merde !" Souffla Lucas en montrant du doigt un point , de l'autre côté de la plaine .

-"Putin , des signaux morses ! Joe et Tom sont dans la mouise ... Utilisez la radio , je pense pas que les soldats pensent à vérifier leurs capteurs d'ondes avec la guerre civile qu'ils ont sur les bras ..." Harpeer obtempéra .

-"Leader section à Cover section , que se passe - il ?" Parasites .

-"Leader section à Cover section , que se passe - il ?"

-"Cove ... Ction à .. Sec ... On a ... Problême ...Bruits dans ... Feuilla ..." Le sergent intérroga la troupe ;

- "Pourquoi la réception est si naze ?" John , l'informaticien de l'équipée , répondit avec un soupir .

-"Nos satellites sont pourris depuis l'attentat , alors si on s'éloigne de leur portée ..."

-"Ok !"Coupa le sergent avec exaspération ."Passe - moi la cabine téléphonique . Allo ? Ici Leader , que se passe -il ?" La réponse se fit attendre ;

-"Y'a un me ... Dans les feuillages , il d ... Faire par ... Des nôtr ..." Puis le contact se coupa , les soldats ennemis ayant remit en marche les brouilleurs .

-"Bon , on oublie ça et on se concentre sur l'objectif ... Nicolaï , c'est à toi !"

-"Pas de blêmes !" Il sortit une scie laser miniature de son sac et la brancha à une mini - centrale éléctrique . Les barreaux métalliques protestèrent .

Cyril continuait de courir lorsque la radio qu'il avait recuperée sur le cadavre d'un des hommes de son escouade se mit a gresiller.

--"Lea... section ...passe - il ?" Parasites .

-"Leader sec...à Cover .... ...

-"Cove ... Ction à .. Sec ... On a ... Problême ...Bruits dans ... Feuilla ..."

-...lo ? Ici Leader , ...sse -il ?" ;

-"Y'a un me ... Dans les feuillages , il d ... Faire par ... Des nôtr ...".

Des alliers, il tenta de repondre mais le brouillage était trop fort et il ne recu que des parasites. Il decidat donc d'éteindre sa radio. Il reprit sa route galvanisé par le bohneur de retrouver des gens qui ne voudrait pas le tuer.
Il parvint a reperer le campement de fortune des allier et se postat en bordure pour refléchir au moyen de faire savoir sa presence sans effrayer les soldat.

Il sortit donc le drapeau français de son sac et l'accrochat a la plus grande branche qu'il pu trouver. Il se dirigeat ensuite vers le camp la branche tendue devant lui. Une fois que le drapeau était sortit des feuillage, il commencat a l'agiter. Puis au bout d'un moment il sortit.

Lorsque le dernier barreau d'acier tomba au sol, la scie laser rendit l'âme .

Les six hommes s'engoufrèrent dans l'égout puant de relents pourrissants , Jack à la tête de l'équipée .

Au bout d'une soixantaine de coudées, les six hommes stoppèrent leur marche pour se concerter ;

-"Nicolaï, Harpeer et Lucas, vous montez en premier et vous investissez le périmètre ... Moi ,John et Jack, on vous couvre ." Les trois soldats affublés de noir grimpèrent les échelons avec rapidité .

Une fois en haut, les six hommes fouillèrent l'ancienne station d'évacuation des eaux usées de fond en comble . Pas un rat .

-"Câble optique sur la rue ." John avança à la hauteur de la porte en fer rouillée et introduit un long et fin tube noir par l'un des trous parsemant le minéral vieillissant qui constituait l'entrée .

Les images de mauvaise qualité s'affichèrent sur l'écran à plasma liquide . Hormis un cadavre civil et le chien qui le mangeait, l'allée était vide de toute occupation . Ils ouvrirent.

Au loin retentissait les bruits de luttes ; moins répandues qu'il y à quelques minutes, mais tout de même assez proches pour enlever le cran de sureté . Le groupe progressa sur le bitume, guidé par un Tom-Tom militarisé indiquant une importante infrastructure à l'opposée de la ville .

-"J'ai une question, boss ... Si la cible se trouve à l'est de la ville, pourquoi notre débouché est à l'ouest ?" Le capitaine leva les yeux au ciel .

-"Parce que c'est le seul accès non-surveillé dans toute la cité, trouduc' ."

-"Vu comme ça ..." Les yeux de John s'illuminèrent comme sous la découverte de la véritable nature de l'humanité .

-"Panzer à six heures !" Glapit Nicolaï, tandis qu'un Tank d'avant guerre déboulait dans la rue, un soldat armé d'une mitrailleuse fixe sur la partie mobile du canon . Les six hommes se cachèrent dans l'ombre d'un immeuble .

Le char les dépassa dans un glissement de métal ...

Cobb et son escouade se mouvait dans la forêt près de szeged. Leur objectif n'était qu'à 800 mètres. Il pourrait tous ramper et aller éliminier les sentinelles. Mais là n'était pas les ordres.
- Arrêter de bougez les gars. On nous a entendus. Je vous ai connus plus discret messieurs. L'équipe que le QG a nommé Yankee 5-6 doit déjà être près de la ville. Selon leur ETA ils devraient venir tout juste d'entré de l'autre côté. N'oubliez pas nos ordres.

- Adjudant-chef, pourquoi ils nous ont mis ces règles d'engagement à la con? Et pourquoi on est sur une foutu mission de surveillance déjà?

- Je vous l'ai déjà dit. Certains petits nouveau se sont fait prendre a faire des conneries alors on nous punis. Mais croyez pas que moi non plus je ne vous punierai pas. Maintenant vos gueule.

Après leur grande frayeur due au monstre d'acier, les hommes redoublèrent de prudence et passèrent leurs lunettes avec touts les filtres . Ils avancèrent avec lenteur, vérifiant les angles morts et s'arrêtant de temps en temps pour écouter les sons de la ville en effusion .

-"Quel est l'état des brouilleurs Radio de la cité ?" Nicolaï vérifia sa console et répondit :

-"Pleine puissance ; On risque de se faire prendre si on tente un contact radio avec l'extérieur et en plus, l'émission ne passera pas ." L'officier grommela .

-"Hé merde !" Trois signaux vitaux s'allumèrent sur la console thermique, ajoutant à l'ire du sergent .

-"Voilà que des couillons viennent nous les briser !!! A couvert, les truffes ." Les hommes, se reconnaissant dans cette appellation, vinrent se cacher dans une ruelle sombre et puante .
Les trois miliciens de l'armée régulière passèrent en trombe devant la cachette, se retournant de temps à autre, jetant des coups d'oeuil inquiets .

Puis ils disparurent de la console, remplacés par des centaines de point rouges vifs .
Les hommes s'étranglèrent .

-"Une émeute civile ... Combien sont-ils ?"

Cobb prit ses jumelles et regarda la ville. Il pouvait entendre des cris et le sol vibrais. Il pu alors voir une émeute de civils.

- Caporal Peritte. Jetez un coup d'oeil.
- Oui Adjudant. Aproximativement un milliers de civils. Aucun leader ne peut être apperçus. Il y a une petite ruelle sur le côté de la rue ou il y l'émeute. Mouvement. Aucune précision.

Roy réfléchis. Surement Yankee 5-6, songea-t-il.

- Caporal Gill et caporal Taylor. Vous savez ou se trouvent les deux hommes laisser derrières par Yankee 5-6. Aller les trouver et rester avec eux. Les autres, on bougent. On vas aller aidé Yankee 5-6. Fox, Baker, vous vous occupez des sentinelles. Couvrez notre cul parcequ'on vas courir a découvert. Si on arrive pas là bas à temps. On peut dire adieu a nos alliés. Aller on bouge.

LEs hommes allèrent prendre position avec un proffessionalisme et un silence quasi inhumain, pui, tous attendirent le signal de leur leader.

- Go-Go-Go! Cria Cobb.

Deux coup de fusil partirent. Un tua une sentinelle sur une unique tour de garde, l'autre fit exploser un projecteur.

Les américains avançèrent en courant en direction de la ville. Ils stoppèrent lorsqu'ils trouvèrent la ligne d'égouts utilisé par l'autre équipe. Ils descendirent la lignes et remontèrent par le même chemin que les premiers venues. Ils suivirent le même vector mais pas sur les mêmes rues et ils entrèrent dans la ruelle de l'autre côté. Un mur de 10 pieds de haut séparais l'équipe de Cobb de Yankee 5-6.

- Merde. LaVella. Je te fait monté sur le mur. Fait signe a Yankee.

Cobb s'accroupis et s'adossa au mur. Le soldat LaVella se servis de lui comme de marche et monta sur le mur.

- Sergent. Nous sommes, américains, nous sommes la pour vous aider dit-il a l'adresse des hommes de l'autre côté du mur.

Les paroles de réconforts vinrent deux secondes avant l'apparition d'un groupe d'une dizaine de civils à l'embouchure de la ruelle .

Armés .

-"Feu !" cria le sergent . Les balles fusèrent et les civils n'eurent pas le temps de rispoter et s'étallèrent lamentablement . Des groupes se détachèrent de la foule et vinrent voir ce qu'il se passait .

Le sergent Nils hurla aux hommes de l'autre côté du mur .

-"Ici sergent Nils Yankee 1, Yankee 2 est en bordure de forêt . Faites péter ce mur à mon signal !"

Les tirs jaillirent des deux côtés, frappant les murs et détachant des blocs de briques mal cimentées . L'une des aglommération de terre heurta le crâne de Jack qui s'effondra, sonné tandis qu'un filet de sang s'échappa de son crâne .

-"Homme à terre." Hurla Nils, couvrant à peine le rugissement des balles . Les poubelles et angles morts de la ruelle offraient des couverts efficaces et les hommes de l'escouade Yankee 1 n'eurent que quelques égratinures à déplorer contre six-sept blessés et deux morts pour les émeutiers .

Il était pourtant sûr que les soldats couraient à la mort en restant dans la rue ; leurs chargeurs s'épuisaient trop rapidement .

-"Explosion -10 secondes , j'espère que vous êtes prêts !" Cria le sergent aux hommes dérrière le mur .

- Explosion -10 secondes , j'espère que vous êtes prêts. Crièrent les membres de la deuxieme équipe.

Cobb prit un respir et fit signe a tous ses hommes de se tenir prês. Il reculèrent de plusieurs pas et attendirent la fin du décompte.
- 5-4-attention- prêt- GO! Cria Cobb.

Le mur explosa et projeta plusieurs brique dans tous les sens. Avant même que la fumé ne fussent completement dissiper. Cobb et ses hommes commençèrent à tirer sur les civil. Non pas pour les tués, seulement les blessé et les mettre hors combat.

- Vite messieurs cria Cobb à l'intention de tous les membres des forces armées présent sur les lieux. On décroche.

Les hommes coururent une dizaine de minutes en travers un dédale de rue et de ruelle. Pui, quand ils furent tous en quasi sécurité. L'adjudant chef Cobb fit signe a tous de s'arrêter et pris la parole pour tout le monde.

- Bon, maintenant que ces bons et loyaux concitoyens ne nous tirent plus dessus et ne mettent presque plus notre vie en danger. Je crois qui'il est temps de dire, qu'on est perdues. Quelqu'un à une idée?

Nils laissa choir Jack de son épaule avant de proclamer ;

-"Notre GPS a rendu l'âme suite à une rencontre avec une brique . De plus, les brouilleurs radio de la cité nous empêche de demander notre chemin à Yankee 2 ... Heureusement, j'ai eut le temps de faire une rapide croquis de notre itinéraire d'après les dernières images du GPS .
Je vous conduirai ."

Les hommes de son équipe acquiécièrent en vérifiant leurs armes et équipements . Ils avaient vidés la moitié de leurs magasins sur les civils amis leurs stocks de grenades étaient encore inentamés .

Nils se concerta avec l'autre officier dont il ignorait encore le nom .

-"L'ambassade qu'on doit faire sauter se trouve encore à deux kilomètres, je pense que ce serait du suicide de passer par les rues, vu le nombre d'agités qui y prolifèrent . Je préconise les toits ou les égoûts en dernier recourt ... On peut se séparer et prendre ces deux voies ?"

Roy avait écouter ce que le sergent de yankee 5-6 avait dit. Il réfléchis un instant et dit.
- En fait théoriquement on avait pas e droit d'intervenir. Donc, on ne devraitent pas continuer avec vous. Mais puisque le mal est déjà fait, et qu'en plus de ca, en revenant au pays, jaurai absolument droit a une cours martiale, autant continuer.
Les toit ne sont vraiment pas recomander. Certains toits seront surement trop espacés pour nous permettre de les passer. Le meilleurs choix est toujours les égouts. Ca sent la merde, et les gens n'aiment pas la merde, mais nous, on est des ghosts, et les ghost adore la merde.
Passons par les égouts. Nous utilisons toujours des radios a onde courte d'une porté maxi de 3 kilomètres avec mon équipe. Les brouilleurs radio ne brouillent pas ce genre de signal. Sergent Phaz!
- Chef!
- Donnez moi votre radio. Votre équipe Bravo fait maintenant parti de Charlie avec doc.
- Oui Adjudant!

Cobb prit la radio du jeune sergent Belge et la remis dans les main du sergent de la nouvelle équipe. Son name tag indiquait Nils. Il ajusta d'abord le bon canal et la testa. Tout fonctionnais.

- Dans les égouts elle ne fontionera peut être pas, mais dehors, la porter maximum est de trois kilomètre.

Cobb fit un tour des hommes. Il les regarda tous un à un. Puis déclara.

- Prenons 10 minutes. Faisons connaissance pendant ce temps.

Nils acquiesca et fit un rapide tour des hommes ; Seul Jack avait été blessé durant la courte bataille et à part quelques entailles et bleus, les soldats étaient au meilleur de leur forme .



Orée de la Forêt de Szeged , OOhO5

Trois silhouettes indistinctes apparurent à l'orée de la forêt . Leurs mains et leurs épées étaient couvertes d'un sang épais et noir dans la nuit fantomatique ... Les trois hommes essuyèrent leurs lames sur l'écorce d'un chêne depuis longtemps décédé .

Dérrière eux, Joe et Tom, les deux soldats laissés en arrière garde, baignaient dans une mare de leur propre sang .

Les indistinctes silhouettes ne parlèrent pas, ne dirent rien . Ils savaient où étaient les cibles . Il avaient été assez convaincants .

Roy fit le tour de ses hommes, aucun blessé. 97% des munitions encore restantes. L'équipement est intact, le moral est bon. Cobb regarda le sergent Nils.

- Bonjour sergent. Je me présente. Adjudant Chef Roy W. Cobb. J'aurais quelque questions a vous posez. Premièrement, d'ou venez vous? Cela manque a mes rapports. Et j'aimerais aussi connaitre les détails de votre mission. Cela aussi manque à mes rapport.

Roy attendis alors la réponse du sergent.

-"je ne puis pas divulguer la totalité de mes objectifs, mais nous devons atteindre l'ambassade Américaine d'ici à minuit où nous mourrons tous ."