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Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais c'est peut-être la fin du commencement. A vous de continuer l'histoire...
 
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 Cris Jorissson

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Artho
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MessageSujet: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeLun 28 Aoû 2006 - 23:50

Cris Jorisson ? Cris Jorisson ?

Mais qui peut bien être ce fichue Cris Jorisson, ce nom sans visage, sans corps ni âme. Aucune adresse pas beaucoup plus de famille et aucun indice. Un vulgaire dealer à abattre ou la plus influente crapule de cette ville. Henrik était à Paris depuis un mois et avait déjà ce foutu contrat à honorer.

Jour de pluie, foutu jour de pluie. Ce George Harington m’a donné qu’un nom, un fichue nom à tuer, un nom de plus à rayer des almanachs, un de plus. Saloperie d’intellect qui pense qu’au théorique et pas à la pratique. Je leur en donnerai des Môssieurs Cris Jorisson.

Henrik marchait depuis longtemps sous cette fine pluie froide, ce type de pluie qui vous glace le sang, vous frigorifie le visage et pénètre comme bon lui semble à travers vos vêtements. À quoi bon se mettre à l’abri maintenant qu’il était gaugé de flotte ? Il était passez vers l’opéra Garnier, Ave Maria y était joué, sûrement en total fraude depuis que les C avait interdit toutes musiques qui prenaient racine avant le XXIéme siècle. Il descendit le boulevard des Capucines, les mains profondément enfuient dans ses poches, la tête baissé et le regard songeur. Ses pas étaient lents, calculés presque mécaniques, aucun n’était plus long que le précédent, aucun était plus court. Il enchaînait les lieux appris par cœur du monopoly, Boulevard Royale, Place de la Concorde, Pont Alexandre III, tous ces lieux pour lui si mythiques. Il s’était rendu une seule fois à Paris durant son enfance. Il avait trouvé cette ville magique, la ville Lumière portait vraiment bien son nom. Et les lieux continuaient de défilés, Quai d’Orsay, Quais Branly, un quart d’heure qui longeait la Seine, puis la Tour Eiffel, cet immense tour de fer qui n’était que le reflet de cette triste époque. Un géant gris qui avait les pieds entourés de barbelés pour empêchés les suicidaires d’y grimper. Arrêter les suicidaires avec du barbelé, si ils meurent dans cinq minutes pourquoi ils auront peur de quelques trous dans leurs mains ou dans leurs genoux. Mis de côté les petits bouts de chaires que les corbeaux se battaient pour bectés, on apercevait également d’indénombrables sacs plastiques qui étaient venir finir leur vie dans ce symbole de modernité. La promenade monotone continua, Pont d’Ilena, le Trocadéro, finalement la pluie cessa et le soleil réapparut à l’ouest.

19h et pas la moindre piste, et ce soleil agaçant il y a sûrement que lui pour être heureux.

Henrik ramassa un caillou qui traînait et essaya de touchez l’astre de jour. Dépité par son geste inconsidéré, il rentra dans le premier bar qu’il rencontra. C’était un bar délabré, crasseux mais en même temps fascinant. Comme si toute la misère de Paris avait pris sa source ici, puis s’était répandue telle la peste. Ici les classes n’avaient aucunes valeurs. Entrez ici vous aurez pus prendre un verre avec n’importe lequel de vos ennemis et, un fois dehors, vous entre-tuez comme si la prise de ces boissons spirituels était une immense parenthèse dans la vie de tous les jours. Entrez dans ce bar c’était comme sortir du temps. Henrik s’approcha du zinc et commanda un Phantom Desk. Un truc qui aurait coucher n’importe lequel des bambins de vingt ans. Henrik lâcha un dernier mot avant d’entamer son verre :

Saloperie de Cris Jorisson.
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Laurée
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeMar 29 Aoû 2006 - 18:38

Être jolie en cette époque sombre représentait plus une malédiction qu'un atout enviable. Et les traits de Mylan retenaient franchement l'attention. Dans un monde où la femme était devenue considérée comme un vulgaire objet, la jeune femme tentait farouchement de tailler sa place. Mais à quel prix.

Elle marchait à pas feutrés, une pluie fine recommençait à tomber lentement dans les rues pavées désertes de la ville. Elle remonta le col de son imperméable gris clair machinalement, en tentant d'oublier à quel point son estomac se nouait sous l'effet de la peur. La peur. Un sentiment quasi permanent perché contre l'épaule de tant d'hommes et de femmes, murmurant aux moments les plus inopportuns de doucereuses impressions de doute, d'appréhension, d'impuissance. Mais il fallait garder la tête froide. Et haute. Mylan respira un bon coup l'air vif et frais pour étouffer la crainte et s'arrêta net de marcher devant un vieux bâtiment sale et peu invitant. Sa destination. Un seul nom résonnait dans son esprit: Cris Jorrison. Le point de départ de tout. Et c'est ici qu'elle retrouverait sa trace. Mylan marchait comme une automate maintenant, passant un pied puis l'autre à l'intérieur de l'établissement sombre et sale. Et la peur revint de plus belle. Pour la noyer, mais aussi pour se donner une contenance, elle se dirigea vers le bar d'un pas un peu plus assuré, espérant qu'elle ne resterait pas sans voix devant l'homme qui lui demandait sèchement ce qu'elle voulait prendre. Quoi prendre? Eh merde! Elle ne savait pas quoi. Elle commanda donc un n'importe quoi, sous l'oeil circonspect de l'homme bedonnant et chauve qui essuyait obstinément une coupe avec un chiffon tellement noir de crasse qu'il devait probablement plus salire le verre que le sécher. "Surprenez-moi" qu'elle lui avait lancé pour seule explication. Suite à quoi elle grimpa sur un tabouret sans porter attention à son voisin de comptoir.
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Artho
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeMar 29 Aoû 2006 - 21:11

‘‘Surprenez-moi’’ Comment voulez-vous être surprises de nos jours ? Vous êtes assise devant un bar, aucune surprise dans ce que va vous verser le barman. Un verre d’alcool doux pour vous inciter à un prendre un second, ce que vous ferrez, le second sera aussi fort que le premier fut doux. Vous deviendrez totalement ivre et vous serrez probablement violée dans la demi-heure suivante. Vous avez quoi, vingt ans tout au plus, la vie vous réserve déjà bien des surprises nan demandez pas d’autres.

Henrik remit son chapeau, lâcha le nombre de pièces demandé dans la soucoupe, et partit du bar. Comment avancé dans son travail, il n’avait ni indic, ni piste à exploiter. Tout le monde pouvait avoir un lien avec Jorisson. Le petit vieux avec sa chemise blanche, rapiécée de toute part, et son blouson de jeans troué aurait pu largement convenir comme professeur. Les deux meubles mal rasés été sans aucun doute ses deux meilleurs potes d’enfances et cette petite donzelle sa fille. Ou alors Cris était juste le parrain de toute une bande armée jusqu’au reste de leurs dents. Taillé dans le roc, il avait dans les septante balais et Henrik avait croisé ses deux bras droits. Mais plus sérieusement Cris restait un inconnu. Henrik était à peine sortit du bar que la pluie recommença à tomber. Il vissa sa tête dans son manteau, le col relevé jusqu’aux oreilles et les mains enfuis dans ses profondes poches. Il remontait toute l’avenue Paul Doumer, continuant sur l’avenue Mozart, puis à l’angle il pris Rue du Ranelagh. Au fond la rue s’étendait une forêt. Les portes de Paris déjà ? Le Bois de Boulogne, site mythique, s’il y en a, pour tout malfrat de cette époque. Arrivant perpendiculairement au Boulevard de Bonséjour il fut surpris par l’horizon. ‘‘Surprenez-moi’’ qu’elle disait la petite, surprenez-moi… Un couché de soleil au-dessus d’un foret, avec dans votre dos la plus belle ville du monde. Si ça s’était pas de la surprise. Henrik pris une chambre dans un petit hôtel pas trop délabrer, les néons marchaient selon leurs rythmes. La chambre était au second étage, avec accès direct au toit. L’eau coulait convenablement dans le petit lavabo, la douche n’était pas trop crade et le lit n’aurait pas dégoutté un poilu de 1918. Quoi de mieux dans cette ville ?
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Laurée
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeMer 30 Aoû 2006 - 0:58

Mylan écouta le type à côté d'elle déblatérer son discours, un air surpris collé au visage qui ne s'effaça que lorsque le type quitta son tabouret en lançant quelques pièces sur le comptoir. Sans avoir véritablement raison, cet étrange cowboy n'avait pas tout à fait tort. Elle errait bien quelque part dans la vingtaine, sans savoir à combien de jours près. Elle n'en savait foutument rien. Elle ne comptait jamais. À quoi bon compter le nombre de jour passé sur cette misérable terre? Le viol? Ses yeux se remplissaient de surprise simplement à l'évocation de ce mot. Dans un monde où les pratiques sexuelles ne sont plus tabou et tellement banalisées, elle se surprenait qu'on puisse encore faire référence au viol. Mylan fit tournoyer le liquide opaque dans son verre en se remémorant les paroles de l'inconnu: "Un verre d’alcool doux pour vous inciter à en prendre un second, ce que vous ferrez, le second sera aussi fort que le premier fut doux. Vous deviendrez totalement ivre et vous serrez probablement violée dans la demi-heure suivante." Il disait vrai. Elle avala d'un trait cette mixture au goût immonde en redemandant la même chose, sans même savoir le nom de la boisson qu'on venait de lui servir. Le regard vide, elle but à nouveau le liquide amer. Suite à quoi elle se prépara à se faire violer.

Car bien avant que vingt minutes se soient écoulées, un homme moins mal vêtu que les autres occupants de l'endroit vint lui saisir un poignet avec autorité tout en laissant l'autre main se balader sur les cuisses de la jeune femme en remontant avec insistance. Elle ne se sentait pas encore tout à fait prête, mais Mylan se ferait néanmoins violer maintenant et pas plus tard. Elle laissa l'homme dans la trentaine la guider vers une chambre à l'étage, tout au fond du couloir. Les murs peu épais laissaient sortir des sons incohérents. Des gémissements féminins et masculins entremêlés et des respirations haletantes se mêlaient aux bruits de torture. Quelle ironie qu'il soit parfois si difficile de les différencier. L'homme poussa lourdement la porte qui claqua au mur et poussa Mylan à l'intérieur sans plus de ménagement. Sans non plus se préoccuper de refermer la porte à clef. Cette nuit, il y aurait viol. Et l'alcool ingéré plus tôt au bar ne suffirait pas à faire oublier le moment présent. De toute façon, Mylan devait rester alerte. Car après ce désagréable épisode, des informations viendraient. Car elle devait à tout prix savoir. Savoir pour mieux protéger Cris Jorisson.
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Manah
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeMer 30 Aoû 2006 - 13:48

Dans le bar,plus loins,une porte fermé apparemment et des cliquetis en sortant...La pièce dégage une odeur amer et acre,des bruits en sortant laissés croire à une salle de... torture ? possible il est vrai qu'avec les temps qui courent cela n'est guère rare.La serrure laissa un autre cliquetis en sortir et bientôt la poignée tourna et la porte s'ouvrit rapidement.Une femme ce posta devant le porche et fuma une cigarette,après cela elle regarda dans la pièce,il s'y trouvait un homme allongé sur un lit complètement ivre et apparement joyeux,Virus leva les yeux avant de refermer la porte.Elle ce dirigea ensuite vers le comptoir.Elle commanda un verre dont la crasse ne semblé pas la déranger plus que cela.La femme jeta sa cigarette au sol et avala le liquide en vitesse avant de s'asseoir dos au comptoir.Virus...certains la connaissait comme la prostituée du coins d'autre comme la pirate informatique de toute la ville bref.La femme resta là un long moment avant de ce décidée à bouger du bar.Elle donna quelques pièces au barman,réajusta sa veste et ce dirigea vers la sortie.Une fois dehors elle releva son col de manteau,il pleuvait un peu mais sans grand plus,c'était plus une brume qu'autre chose...bref la femme grilla une nouvelle cigarette et déambula dans la rue un moment.

Eva arriva devant ce qui ressemblé de loin à un vieille hotel.Elle avait un sac aussi sur elle.Que transporte elle? hum suremment un de ses nombreux projet en cours de création,ou bien son outil de travaille allez savoir ce qu'elle mijote dans son esprit fourbe.Elle entra dans le bâtiment et demanda une chambre pour ce qui resterai de la nuit.L'homme lui proposa la sienne,Virus eu un joli sourire mal saint et lui fit un clin d'oeil.Puis sans égard elle prit une clée sur l'étagère et passa sa main sur la joue de l'homme avant d'approcher ses lèvres des siennes puis finit par le giffler.L'homme ne le prit pas mal au contraire venant de la part de Virus cela était plus un invitation qu'autre chose.Elle monta à l'étage en passant par des escaliers délabrés et poussa la porte de la "chambre" un néon bleu,une couchette et une table de chevet...hum une odeur immonde ce dégagée dans le couloir,surement les toilette et la salle de bain qui avaient dû passer aux oubliettes.Virus posa sa sacoche sur la table et en sortit son ordinateur,elle passa un bon momment à taper sur les touches du clavier...puis elle sourit et sortit un cd de la machine,elle le regarda un momment et le rangea dans une pochette.Elle enttendit un bruit bientôt dans le couloir et rangea l'ordi dans la sacoche et le mit sous le lit après cela elle sortit dans le couloir et s'alluma une nouvelle cigarette.Elle s'adossa au mur et attendit un peu avant de repartir...à l'aube sans doute ou bien très tôt le matin.
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeMer 30 Aoû 2006 - 20:24

La nuit fut longue et sans sommeil. Mais Mylan venait d'obtenir ce pour quoi elle avait sacrifié son corps une nuit durant. Une adresse. C'était déjà beaucoup plus qu'elle n'aurait pu l'espéré. Au mieu, elle s'attendait récolter un nom. Un code. Mais elle tenait là une adresse complète sur un bout de papier froissé caché dans un double-fond du porte-feuille de l'homme profondément endormi, la tête reposant sur le ventre plat de Mylan. Pendant près de deux heures, la jeune femme fixa le bout de papier pour imprimer dans sa mémoire chaque lettre, suite à quoi elle replaça soigneusement son trésor là où elle l'avait volé. Ainsi, personne ne saurait qu'elle "savait" à présent.

Précotionneusement, elle s'extirpa du lit, laissant là l'homme bourru qui se réveillerait seul, sans doute ne se demanderait-il même pas ce qu'était devenue la jeune femme dont il ne connaissait pas le véritable nom. Elle longea le couloir devenu étrangement silencieux tout à coup et réapparut ensuite dans le bar. Le vieux bonhomme bedonnant s'y tenait toujours, le même chiffon crotté en main. Étrange comme les barman, ces gens énigmatiques et toujours au courant de tout, jamais plus dans un camp que dans l'autre, semblaient encrés dans le décors pour l'éternité. Toujours au même endroit. Probablement pour cela qu'ils affichaient tous et toujours la même mine sombre. Mylan secoua la tête pour chasser les songes de son esprit. Mêlée ainsi à la foule, cela n'allait pas dans son intérêt de réfléchir trop longtemps. Elle sortit à l'extérieur, respirant à plein poumons l'air frais et vivifiant du matin. Le soleil n'était encore qu'une imposante boule rougeoyante bien bas dans l'horizon et la pluie avait cessé. Cela aurait été une bien belle journée, à une autre époque. Cela aurait été une bien belle journée. Mylan marcha d'un pas feutré, tête basse. Rien ne servait de trop se faire remarquer. Surtout ces jours-ci. Elle se rendit directement sur Boulevard de Bonséjour et y trouva l'édifice qu'elle cherchait. Selon l'écriteau, il s'agissait d'une banque. Mais le bâtiment en lui-même n'intéressait pas la jeune femme. Juste en face de la rue trônait une boîte postale rouge ternie. Mylan s'y dirigea machinalement et l'inspecta sous toutes ses coutures. Tout en bas à gauche, deux lettres. CJ. Et sous la boite postale, un plan rustique gravé à la main: deux lignes parallèles, un point et deux triangles à chaque bout. Nouvel exercice de mémorisation. Mylan continua son chemain tranquillement avec un nouvel objectif en tête: l'ancienne garre Saint-Lazare, l'un des premiers bâtiments public qui fut attaqué. Là précisément où se trouvait Cris Jorisson.


Dernière édition par le Jeu 31 Aoû 2006 - 4:58, édité 1 fois
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Artho
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeMer 30 Aoû 2006 - 21:43

L’aube venait de sonner son heure. Henrik s’était lavé et rasé ce matin, c’était la première fois depuis trois jours qu’il put accomplir ces gestes. Il se tenait devant le comptoir et demandait à l’hôtelier s’il pouvait prendre un petit déjeuner sur place. La réponse fut négative. Il tourna la tête pour regardé le temps afin de décidé s’il ira dans un café ou si l’option sandwich était préférable. Mais la question fut rapidement abandonnée. Cette fille venait de passer, cette fille qui hier avait pris pour commande un ‘‘Surprenez-moi’’ prémonitoire. Ce fut elle qui désirait être surprise, mais ce fut lui qui crut à une farce. Il paya en vitesse sa nuit et sortit dans la rue. Par où était-elle partie? À droite, forcement, puisque sa silhouette se désignait à l’horizon. L’homme couru. Combien avait-il de chance, dans ce Paris de fou, de croiser deux fois la même personne en moins de dix heures ? Il n’était pas croyant dans un Dieu ou dans le destin, ni même dans la chance ou le hasard, mais pour une fois, une seule foi dans sa vie, il aurait aimé que ce soit un signe. Bien sûr pas un signe qui lui aurait permis de remplir sa mission dans la demi-heure, mais juste quelque chose lui montrant une direction, une rue où quoi que se soit l’amenant sur un indice, un minuscule indice. Il s’arrêta de courir à une dizaine de mètre de la dame, marchant rapidement pour pouvoir la rattraper.

S’il vous plait Madame, Surprenez-moi

À ces mots, la jeune fille s’arrêta brusquement, cette voix reconnaissable parmi tant d’autre lui proposait à présent de prendre un petit déjeuné. Le duo marcha jusqu'à trouver un endroit opportun, lui tentant de lui expliqué sa situation sans faire aucune allusion au contrat et elle répondait de tout de rien, cette conversation son but, abscons au possible, aurait pu sortir d’un livre de Beckett. Elle se poursuit dans le café nommé Désir ( >< ).


[HRP] Essyez d'être plus précis, quand celà en vaut la peine, dans les noms de lieux célébre où vous vous rendez (par exemple quelle gare ?). Si comme moi vous connaissez Paris que via le monopoly et vos quelques visites dans la ville, utilisé une des cartes qui pullulent sur le net. Perso je prend http://www.viamichelin.fr/viamichelin/fra/dyn/controller/Itineraires Aprés c'est à vous de voire comment vous jouez, mais n'oublié pas que Paris existe réellement et celle dans laquelle on navique n'a que 40 ans de plus que l'actuelle capital. À bon entendeur...[/HRP]
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeJeu 31 Aoû 2006 - 6:29

Les muscles de Mylan avaient refusés de lui obéir pendant un bref instant, lorsqu'elle avait entendu sa propre réplique de la veille, mais son sang-froid était rapidement revenu de lui-même. C'est avec un plaisir contenu qu'elle accepta l'invitation du cow-boy. On se serait presque cru dans une scène d'un temps heureux, un temps lointain où il était banal qu'une rencontre fortuite réunisse avec joie deux inconnus devant un café alors que le soleil cligne encore de l'oeil. Mylan s'appliqua à effacer pendant un instant toutes pensées de sa mémoire, savourant avec exquise ce rare moment paisible à l'intérieur du minuscule café dont la vue plongeante sur le bois de Boulogne rendait honneur au nom qu'on lui avait attribué. La conversation se voulut légère et agréable au début. Il lui demandait son âge. Elle lui répondait qu'elle n'en savait rien. Vingt-deux, vingt-quatre peut-être. Il lui demanda si elle avait passé une bonne nuit la veille. Elle se contenta de répondre qu'elle avait peu dormi. Il lui demanda si elle avait toujours vécu à Paris. Elle lui répondit que oui, en omettant de préciser son long séjour au Centre du Supplice. Il parla ensuite de lui, évasif sur les détails. Mylan décida que cet instant de quiétude devait prendre fin et accorda à nouveau à son esprit l'autorisation de réfléchir. Étrange comme l'inconnu se montrait empressé à la revoir. D'ailleurs, pourquoi démontrer un si vif intérêt pour une femme rencontrée deux minutes à peine la veille, dans un bar peu recommandable? Quelle idée inhabituelle aussi de songer à l'inviter dans un café. Mylan songea avec agacement qu'elle devrait trouver une manière de se débarrasser de cet individu avant de se rendre à la gare. Mais le temps ne pressait guerre et, sa curiosité piquée au vif, elle tenta de comprendre un peu mieux cet excentrique personnage, qu'elle soupçonnait peut-être avec raison, peut-être à tort, d'être un intellectuel. Et puis ils vivaient tous deux un événement rare et Mylan comptait bien profiter de ce repas chaud, habituée qu'elle était aux restes refroidis.

Vous faites preuve de politesse, cow-boy. Il est rare qu'on m'accoste dans la rue en disant "madame". En fait, non. Je fais erreur. On ne m'a jamais appelé "madame". Pourtant, vous savez comme moi que sont devenus rares les gens qui font preuve d'une quelconque politesse. Ils sont d'ailleurs perçus comme des hommes de pensées et jugés en tant qu'intellectuels. Méfiez-vous.

Elle n'attendit pas de réponse. La jeune femme croquait à pleines dents dans la rôtie sur laquelle avait étalé un oeuf dur écrasé, du miel et du beurre d'arachides, le tout beurré tellement épais que le mélange dégoulinait de chaque côté de ses lèvres à chaque nouvelle bouchée. Son visage ainsi barbouillé lui donnait un air d'enfant. Elle ne s'essuya du revers de la main que lorsque la dernière bouchée eut disparu. S'il lui avait fallu un temps record de trois minutes pour avaler son repas, elle sirota en revanche longuement le café bien noir qui fumait encore devant elle.

Je trouve étrange que vous cherchiez ainsi une personne sans but apparent et sans connaître autre chose que son nom. Quoiqu'il en soit, cela ne me regarde pas. Mais je trouve encore plus étrange que vous choisissiez de m'en parler alors que nos rapports se résument à quelques monosyllabes échangées la veille dans un bar. Je ne peux vous être d'aucun secours si je ne connais pas son nom. Et je dois vous avouer de toute façon que je nourris peu d’espoir pour vous. Je crains fort que vous n'ayez à essuyer un échec dans toute cette affaire.

[HRP]Je tiens à préciser que, en humble québécoise que je suis, je ne connais pas du tout Paris, alors côté lieux célèbres, je m'y connais très peu (je précise aussi qu'on a pas la même version du jeu monopoly ici >< ). Mais on me demande d'être plus précise (avec raison), je ferais donc les recherches en conséquences. J'ai d'ailleurs édité mon précédent message.[/HRP]
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MessageSujet: Re: Cris Jorissson   Cris Jorissson Icon_minitimeJeu 31 Aoû 2006 - 12:10

Virus venait de ramballer ses affaires,elle sortit de sa chambrée et ce rendit au comptoir ce trouvant dans le rez de chaussée.Elle était passé en vitesse par les "douches" elle avait payée l'homme pour qu'il netoie un peu,sacrifice direz vous de laisser de l'argents tout cela pour ce laver un peu.Si elle prenait une douche c'était surtout pour ce sentir prorpre sur elle même et effacer de sa tête les souvenirs de la soirée précédente.Bref.La femme donna l'argents à l'homme et sortit de l'hotel en sifflotant.Elle avait ce qu'elle voulait mais la route était longue avant d"y parvenir et comme ce n'était que de simple rumeurs elle préféra chercher un autre pigeon pour lui faire sa fête et après cela lui dérober deux ou trois informations sur la personne recherchée.ELle n'était pas du genre à abandonner si facilement,loin de là même.Elle savait que la personne voulut ce trouvée normalement aux alentours d'une gare...indice mediocre car les gare dans Paris c'est pas ce qui manque,la jeune femme sortit du petit hotel et regarda en fin de compte où elle ce trouve.Sur le petit panneau crasseux elle déchifra finalement ce qui y inscrit.Avenue de la grande Armée.Eva resta plantée comme un piquée un bon moment avant de repartir.A sa droite il y avait le boulevar Thierry de Martel...Elle partit donc sur sa gauche et si tous ce passé bien elle devrai sous peu arriver près de la gare Charles de Gaulle Etoile.Elle marcha d'un pas calme assuré comme si ici tous n'était que joie et plaisir autre que le sexe,la drogue etc.[...]Au bout d'un bon quart d'heure de marche et finit par arriver en face de la gare...il y avait déjà pas mal de monde.Elle ce dirigea vers le bureau d'acceuil et après avoir fait du charme au jeune homme réussi à avoir pour seule information."Jamais enttendut parler,il n'est pas dans nos registres." Elle soupira mais apparemment l'autre derrière la vitre avait d'autre idées en tête,elle leva les yeux et lui fit signe avec son doigt de s'approcher d'elle,ce qu'il fit sans hésiter bien sûr.Un pas,deux pas mais déjà il ouvrit de grands yeux et ne bougea plus.Il baissa juste le regard pour voir une lame de poignard pointée vers son ventre.Virus lui murmura quelque chose et ce recula,l'homme ce pressa et retourna en vitesse à son poste en tremblant un peu.Eva sourit puis sortit de la gare,elle prit un plan de Paris au passage et prit l'avenue des Champs Elisées.UNe fois un croisement elle prit la rue Quentin Bauchart.ELle marcha pendant une bonne heure pour arriver devant l'avenue Gabriel.Elle s'accorda une pose de dix ou quinze minutes avant de repartir en fredonnant un petit air tranquillement.Elle regarda le plan...et en plein milieu de la rue elle jeta la carte par terre et tourna un instant avant de la rependre et partir en courant.Elle avait rendez vous a Parc Monceau à midi precis.Elle prit la rue Boissy d'Anglas puis le boulevard Malesherbes,elle passa outre les gares et poursuivit son chemins direction le Parc Monceau...A une époque on disait qu'une vieile femme y vivait,une sorcière bien gentille mais une fois l'hiver venut elle ce serait volatisée,comme les feuilles disaient certains.

(hrp)Moi je suis de France mais mon sens de l'orientation et vraiment pas à prendre avec des baguettes >< moi j'utilise le géo portail ^^ en mode carte...c'est long à trouver mais une fois trouvé c'est très complet et pas difficile à utiliser. http://www.geoportail.fr (hrp)
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