un poeme assez rectn sur la fontaine des innocents a Paris pour ceux qui connaissent :
Brume d’un petit matin
Brouillard épais sans fin
Froufrou de tes jupons noirs
Soleil encore timide
Pointe son nez dans la brume livide
Tu relèves les yeux sans espoir.
L’eau fait entendre son chant
Crachant tout son vivant
Que tu respires, toi a demi morte
Seule dans les pans de ta robe
Tu veux faire aux ténèbres leur dernière ode
Saisissant cette lame, et contre ta bouche la porte.
Tu dessines ce sourire enivrant
Sourire de sang
Sur ta peau immaculée, coulent les gouttes du passé.
Légers bruit de froissements
Tu lâches ta lame, le corps tremblant
N’osant plus bouger.
Doux frôlements
Amour ardent
Souffle dans ton cou
Glissement de tes mains sur les siennes
Il t’étreint et t’emmène
Loin de se monde de dégoût.
La fontaine des Innocents
Où s’inscrit ce mot Amour
T’auras sauvé de ta tour
Lieu de ton enfermement.