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Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais c'est peut-être la fin du commencement. A vous de continuer l'histoire...
 
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 Incorruptible (dystopie)

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Swannee
Dragon
Swannee


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MessageSujet: Incorruptible (dystopie)   Incorruptible (dystopie) Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 21:20

Re-Bonjour les amis, bon cette fois-ci je post dans science-fiction même si mon "oeuvre" est plus un dystopie.
Idem que pour Element d'un monde, je posterais petit à petit.
Bonne lecture et surtout bon courage.

Résumé: Personne n'a connu l'avant, sauf les grands président qui sont sans doute si vieux qu'ils doivent ressembler à une espèce de mur en plâtre décomposé. On nous la raconte par contre, en cours ou encore lors de sermons interminables dans l'assemblée. Moi je ne me laisse pas faire, mais je dois me cacher en attentant le test qui me dirigeras soit dans ma cité natale: Les Impeccables, soit chez les durs de durs: les Implacables ou alors chez ceux dont on ne connais même pas l’existence: Les Indifférents. Mais mes illusions n'étais pas si fondées...


Dernière édition par Swannee le Mer 9 Avr 2014 - 15:36, édité 1 fois
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Swannee
Dragon
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MessageSujet: Re: Incorruptible (dystopie)   Incorruptible (dystopie) Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 21:21

Bonne lecture.

01

Ma cité est plutôt stricte. Première règle primordiale : ne pas se faire remarquer. La deuxième : pas de différences dans le sens que personne n'a un comportement qui se décale de celui des autres pour qu'il n'existe pas de supériorité. Troisième qui n'est en fait la manière de vivre de ma cité : suivre la société et être impeccable. Mais moi je en sais pas pourquoi, je n'arrive pas à m'y résoudre. Je n'arrive pas à me résoudre de faire partie d'un tout, être comme tout le monde. Je ressent le besoin systématique d'être moi. C’est sans doute pourquoi, déjà petite,je courrais dans le couloir après Patate mon premier et dernier chien. Il ressemblait à un teckel, mais si gros que lorsqu'il courait je l'appelait saucisse.
Maintenant, je suis de nouveau et comme toujours à vrai dire, nus pieds dans ce corridor à faire courir mes doigts le long de ces murs, en prenant soin de ne pas faire grincer les lames du parquet. La encore je transgresse les règles. Se coucher et se lever aux même heures chaque journée en même temps que les autres habitants. Manger toujours la même chose que les autres et en même temps sur la même durée. Avoir des doses prescrit pour soit, ne pas avoir le droit de faire plus, de prendre plus. Décidément je ne pourrais vraiment jamais m'y habituer, même à bientôt dix huit ans je continue mes habitudes hors normes. Arrivée à la fin du couloir, je prends mes lunettes et mon roman préalablement "oubliés" il y a cinq heures environ, sur le meuble de la cuisine. Ici encore j'ai désobéi. Dans ma cité, il n'y a pas le droit de se différencier, pas le droit donc à tout ce qui touche l'art. Livre, musique, dessins, photo sont proscris, sauf à des fins professionnel. Je me glisse ensuite entre les deux portes de la baie vitrée pour rejoindre le balcon.

C'est une nuit d'été comme je les aime. Malgré mon short et mon débardeur la brise ne fait que me chatouiller. Par habitude d'insomnie, je cale mes jambes entre les barrières et les balance dans le vide. Rejetant mes cheveux en arrière, j'observe les immeubles du centre des cités qu'illumine la pleine lune. Je ne devrait pas être là, je devrais respecter le couvre-feux. Comme tout le monde.

Personne n'a connu l'avant sauf les grands présidents des cités, qu'on ne voit jamais d'ailleurs et sans doute si vieux qu'ils doivent plus ressembler à de vieux murs décrépis. On nous le raconte par contre, en cours d'après leurs dires ou encore lors de sermons interminables dans l'assemblée. D'après l'histoire, l'être humain dans sa bêtise, s’entretua par simple jalousie, fierté, égoïsme ou d'autres choses désapprouvées par notre nouvelle société "car il faut préserver la bienséance de notre monde et son équilibre maintenant qu'il n'y a plus que nous" nous récitait ma professeure à chaque fois que ce sujet tabou était soulevé. Une fois que les tensions retombèrent et que le sang cessa de couler, ils construisirent les trois cités où chaque personne trouve sa place par rapport aux adjectifs qui la qualifie.

Je me rappelle comment on me l'a expliqué. Mon père a su utiliser des mots beaucoup plus simples et appropriés que ceux de l'école : « lorsque tu viens au monde, on te donne un prénom. Chacune de ses lettres équivaut à une qualité que tes parents voient en toi. Ton nom est celui de ta famille, il montre de quelle cité tu viens à l'origine. L'année de tes dix-huit ans tu passeras le test, tu auras un nouveau prénom en fonction de ta vraie personnalité à cet âge puis tu iras dans une autre cité, peut-être, qui te conviendras mieux et si tu te maries alors ton nom d'origine deviendra un nouveau nom par rapport aux caractéristiques de ton mariage. »
R.O.S.E : Rassurante et Resplendissante. Optimiste. Sincère et sérieuse. Égale et Élégante. Voilà ce qui caractérise ma mère. Mon père, lui, se nomme J.OH.N : Juste et Joyeux. Obéissant. Hallucinant et Heureux. Noble et Naturel.
Quand je leur demande leur prénom d'avant, ils me répondent qu'ils ne s'en souviennent plus et que cela est mieux ainsi car désormais ils sont eux-mêmes. Mes parents savent que je ne suis pas fait pour rester ici, je suis beaucoup trop curieuse et je ne respecte pas les horaires d'ailleurs ça rend furieux mes parents que je "manque de respect à la société qui me fait vivre".
Quelle ironie, comme si j' avais besoin d'elle pour ça !
De tout manière je suis beaucoup trop différente pour suivre cette société, et encore plus depuis mes seize ans, l'age auquel les études se terminent mais celui où l'on peut commencer à être soit même. Le problème est que la plupart des jeunes de cette cité sont destinés à rester dans celle-ci, or moi je suis la seul à être supposée partir d'ici, ce qui me fait en outre remarquer et donc sans le vouloir j'enfreins les règles constamment. Mon seul ami c'était Patate et il est mort il y a cinq ans. Depuis je n'ai pas eu d'animaux de compagnies, le gouvernement pense que dans notre société cela incite l'enfant à s'amuser, donc à se faire remarquer et ce n’est pas un comportement parfait, mais j'ai toujours eu un meilleur ami, Neil.

Le réveil sonne huit heure cinquante, comme tous les jours et pour tout le monde.
-Debout ma chérie, me chuchote ma mère.
-Maman ! Il y a longtemps que j'ai plus école, ça fait trois ans maintenant, je parviens à articuler malgré mon visage écrasé contre l'oreiller.
-Thaïs Maider.
Ça, c'est le signal qui signifie "Ne m'oblige pas à crier, tu sais que c'est désapprouvé »
Magnifique et Majestueuse. Adorable et Admirable. Indulgente et Infatigable. Divine et Dynamique. Étonnante et Émotif. Régulière et Raffinée. Tout dans ce nom indique que ma famille et moi vivons chez les Impeccables : la cité parfaite, de cette société parfaite.
Tolérante. Harmonieuse. Agréable. Intelligente. Séduisante. Je déteste mon prénom, il n'y a pas plus narcissique.
Je me dégage difficilement de mes draps puis je sors, me frottant encore le visage, de ma chambre quand mes stores commence à s'ouvrirent.
-J'aimerais bien que tu ailles faire quelques courses pour moi. Ce soir ton père revient de son séminaire et il y a aura des invités, la famille de Neil et lui-même.
Je verse du jus d'orange dans un grand vers mais celui clignote à une certaine mesure, m'indiquant que je ne dois pas en prendre plus.
-Enfin vous avez fini de vouloir me caser. Vous vous êtes rendus compte que je peu très bien partir chez les Implacables, ou pire ! Les Incapables ?
-Tu n'y iras pas. Je connais ma fille, souffle-t-elle en soulevant mon menton.
-C'est pas en m'attribuant le prénom le plus idyllique que ça fait de moi une des vôtres. -je me lève en direction de la salle de bain- C'est d'accord, je vais faire tes courses, mais tu promets qu'à l'avenir il n'y aura pas d'autres « invités », j'accepte du bout du couloir.
-Promis. Pour le moment.
-Mom´, je t'ai entendue.

J'enlève mes affaires, les jette dans le conduit. Ce conduit dont je ne sais toujours pas où il mène. Il avale goulûment nos vêtements et on les retrouve le lendemain, lavés, pliés, rangés. J'attache ensuite mes longs cheveux châtain en un chignon ridicule, sur le haut de ma tête.
-Bonjour mademoiselle.
À chaque fois que je monte dans la douche c'est pareil.
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